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22 déc. 2011

BORDÉLÉ DÉ MERDA!


Boudha dit :  « La vie n’est pas un problème à résoudre mais une réalité à expérimenter »  Nous avons expérimenté un problème heureusement résolu sans trop y avoir laissé de plumes.
Il y a des agréments à vivre « Up in the air », et il y a aussi des désagréments;  comme quand il n’y a PAS D’ÉLECTRICITÉ dans un immeuble de 30 étages par exemple et que tu loges au 30 ième.  Et martes, le 24 nobiembre 2010 c’était le cas.  Je me suis réveillée à 3 heures, et je n’entendais pas le bruit de la « clim ».  Suspicionnnnnne!  Mi esposo s’est levé pour allumer la luz de la banos, pas de luz.  Vérifie s’il y en a au micro-onda? Bordélé dé merrrrrrda!!!! Pas de luz!


FISSURE À MON BONHEUR!


Lundi, 22 novembre, il est 8 heures le matin. 

Depuis mon arrivée que je me demande où trouver le temps pour raconter « mon vécu » j’ose écrire « luxueux » de Mehhhhhhhico.  On nage dedans.  Et bien je l’ai trouvé!  Vous me voyez assise sur la chaise de la salle à dîner du Penthouse W303 qui est au 30e et dernier étage du très chic Plaza Suites.  Vous voyez aussi, sur la chaise à côté,   mon pied gauche drapé à la cheville de mon foulard sénégalais porque :   Je me suis fait une ENTORSE…Bordel de Meeeeeeerde!


7 HEURES PLUS TARD!


7 HEURES PLUS TARD

J’ai été dérangé.  À 8 h 10, au moment où je racontais mes petits bonheurs passés et mon drame,  l’Urgence médicale est arrivé dans la W303 :  2 médecins en blouse blanche.

JOUR J et petits problèmes...


C'est le JOUR J, nous partons cette après-midi pour la première partie du chemin qui nous amène à Mexico City.  
J'ai quelques petits problèmes avec MON e-check-in!  J'ai fait un erreur de frappe, ce qu'il ne faut jamais faire.  En faisant ma réservation, 


ON THE ROAD AGAIN

Willie Nelson chante:
On the road again
Goin' places that I've never been
Seein' things that I may never see again,
I can't wait to get on the road again.
C’est l’air que j’ai en tête, 

19 déc. 2011

LES DÉSOLÉS du DÉSOLANT Kyriad Prestige CDG

Le sage est celui qui prend les choses comme elles viennent (Y.Khadra)

« …. Il n’est absolument pas question de se « faire kier » sur un banc du Terminal 2F durant plus de 10 heures.  Alors nous irons dormir un peu …. au très beau Kyriad Prestige…. il y avait une chambre…. »

C'est ce que j'écrivais?   Povre'de'moa ! Laissez-moi vous raconter cette journée cauchemardesque que ce dimanche 3 octobre 2010 à CDG.

DAKAR dernier tour de piste!

Alors ça été?
C’est la question qu’on nous pose depuis notre retour de brousse.  Et quand tu reviens du Diamarek, incontestablement, tu réponds :  Oui ça  vraiment été!  Mon Guide du Sénégal, à la page Saint Louis, et à la rubrique :  « Où dormir? Prix moyens à plus chic »  le plus chic étant le DIAMAREK, termine le texte sur cet hôtel par ceci :  Très bon cuisinier.  J’appuie (très fort) ce commentaire.  Tellement que de retour au Novotel, nous trouvons que « cé pas si bon finalement ici ».

SAFARI PHOTO au DIAMAREK

Je vais vous donner un aperçu de mon joli paradis en quelques photos.


RETRAITE FERMÉE...fin!


La Retraite Fermée :

Et Sains Louis? Tu ne nous en parles pas? 

12 déc. 2011

LA LANGUE DE BARBARIE...


Mission numéro 2 : Saint-Louis du Sénégal
Décidément, ce séjour en est un de toutes les couleurs.  Les jours se suivent et ne se ressemblent mais vraiment pas.  Ce sont surtout les « décors » qui changent la couleur de mes jours.  Absolument rien de ce que j’avais imaginé avant de partir ne se concrétise. « Je vous ferai faire de beaux voyages » que me dit souvent l’homme de ma vie. Allons voir s’il a toujours raison.

9 déc. 2011

THIÈS....last call!


Sortie 1 :   Super Marché Sen

Maintenant que je me suis remise de mes émotions, je suis capable de sortir.  Or, ce mercredi matin 15 septembre, mes babouches Sketchers aux pieds, une robe à manches courtes, au cas où le sans manche n’est pas de mise,   j’ai pris le large.  Dans la salle de bain d’une Auberge en brousse, on ne retrouve pas les produits de soins comme le gel douche, le shampoing, la lotion, des papiers mouchoirs, etc.  On retrouve uniquement un petit savon, pas plus gros qu’un bouton.  Je dois donc m’en procurer.  J’ai demandé à Madame Claire s’il y avait une Superette pas loin.  = Vous prenez la grande route au bout de celle-ci, vous tournez à gauche, et vous marchez tout droit jusqu’à la poste.  Le Super Marché Sen est de l’autre côté de la rue. C’est loin me dit-elle, mais si vous aimez marcher, c’est faisable.  La grande route en question, c’est « la nationale » c’est LA seule rue goudronnée.  Le reste, c’est de la terre battue.


LE DERNIER TRANSFERT....


THIÈS mardi 14 septembre 2010

J’aurais dû lire mon horoscope de la semaine avant de quitter Dakar.  Voici ce qu’elle dit :  Jupiter et Uranus sont de retour dans votre signe, créant de grosses perturbations, avec des hauts et des bas spectaculaires.  Attendez que les orages passent, car ils passeront c’est sûr.

Question :  Pi?  L’orage est-il passé? 

THIES - Sénégal


Dimanche la levée des Priority’s du Novotel se fait à 7 heures.  Pas de panique, nous prendrons le temps qu’il faut.  Les Priority’s ça s’énerve devant rien.   Prenons d’abord le petit-déjeuner où nous retrouvons les autres membres de « la famille ».  Le mobile d’A. sonne :  – Allo, je serai en retard de quelques minutes.   En Afrique, l’heure ce n’est pas l’heure.  Nous savons que « quelques minutes » c’est minimum une heure.  Ça n’a pas changé :   à 8 h 20 Madame Diagne est devant l’entrée.  Je quitte mon château avec un petit pincement au cœur.  L’inconnu m’attend!  Que me réserve-t-il?   


L'AVENTURA....

 L'AVENTURA (Paroles de la chanson - Stone & Charden / Remix Madame Dakar)! 
Elle :
    C’est le voyage
    Qui nous fait vivre tous les deux
    Et l'on est libre de partir demain où tu veux
 Lui :


7 déc. 2011

Les valises!


Il n'y a pas de voyages sans valise.  Je suis sur le "sujet" depuis deux semaines:  Faire les valises.  D'abord, il a fallu m'en acheter une nouvelle.

NOUVELLE AVENTURE!


Après avoir passer l'été "dans les échinacées" voilà que les jours avancent, et qu'une nouvelle aventure se dessine à l'horizon.  Comme dit Marilou:  "encore deux dodos" et c'est le départ.    Il semble que pour notre deuxième séjour sénégalais, nous ne dormirons que deux nuits à Dakar.  (Ce sont mes vendeurs ambulants qui vont être déçus de ne plus me vendre leurs bricoles).
D'après ce que me dit l'Expert, 

Méchant Pétard


Je raconte toute sorte de voyage.  Du plus long au plus court.  Aujourd’hui, ce carnet racontera un voyage très court, néanmoins très dispendieux.  

LAgente de voyage


Hé bien me revoilà en préparatif pour un autre séjour au Sénégal.  Première étape?  Acheter nos billets d'avion.  Enfin, je devrais dire deuxième étape, la première étant:  

MINUIT SUR L'AUTOROUTE 55


Mercredi, le 4 août 2010

Depuis le 16 juillet, nous sommes en vacances!    "Vous allez quelque part?" que nous demandent nos amis.  Nous répondons que  - Non, nous avons donné côté chambre d'hôtel et voyagement.  Nous les passons très agréablement à Balconville.  Jardiner est notre passe temps favori le beau temps venu.  Sur not'balcon, nous faisons la farniente, lisons nos livres, soupons  aux BBQ's , arrosés aux excellents vins "Julia Wine" dont certains sont absolument savoureux...et c'est ainsi que  la vie est belle par ce très agréable été 2010! 

Hier, entrave à notre programme de farniente, 


Tam Tam au Novotel

Voir vidéo.....

4 déc. 2011

Le torop DUR retour à la réalité de Madame Dakar


Tout voyage a sa logique:  un départ et une arrivée!
 Je dois d'abord dire qu'entre le départ et l'arrivée, les ailes d'Air France nous ont fait "suer" pi pas à peu près!!!!!   "Pu capab" de voyager dans leur classe "les animaux" économique, qui n'a rien d'économique dans le prix payer pour y voyager!  Je devrais dire "pour s'y faire chier"! (sssscusez).  Les prochains voyages, manifestement, nous testerons la nouvelle Classe Premium Voyageur, qui nous semble très abordable et pas mal plus confortable. D'ici là, testons la classe "sardines économiques"?

Connaissez-vous l'expression "être au bouttttttte"? Je suis certaine qu'on fait des expériences sur les voyageurs et j'ai certainement servi de cobail pour savoir jusqu'où un être humain peut endurer ce qui ne l'est pas.  Pire encore,  j'ai payé + de 2000$ pour leur servir de cobail.  

Nous sommes tellement collés-collés-serrés, c'est INSUPPORTABLE!  Nous devons prendre notre plat dans les mains, l'approcher le plus près de la bouche pour être en mesure de manger.  Nos bras n'ont pas de place pour bouger, pour s'écarter ne fut-ce que d'un centimètre.  Le dossier du banc ne baisse pratiquement pas.   Le siège t'arrive à moitié des cuisses.  Bienvenue la torture!!!!!   Et le banc penche un peu par l'avant, et celui devant toi baisse juste assez pour t'arriver en pleine face.  Bref l'HORREUR!   C'est terrible faire voyager des humains dans des conditions si exécrables.  

Vu l'inconfort total, dans mon banc 22A, j'ai sommeillé par-ci par-là.  Arrivée à Paris, frippée on ne peut plus, à 6 heures le matin.  L'attente de 10 HEURES assis sur les bancs du Terminal 2F a été un supplice suprême!  Surtout qu'un bébé a crier et pleurer pendant je dirais neuf heures quarante cinq de temps.  Malgré ce vacarme, j'ai réussi à sommeiller encore ici, les deux pieds sur ma valise cabine et la tête me tombant par moment sur les épaules.  À un moment donné, la faim te gagne, alors pour la modique somme de 15$ nous avons mangé un sandwich baguette fromage-jambon (à deux) et une bouteille d'eau. 

ENFIN,  À 16 h 30, voici venu le dernier tour d'avion.  Et, tsé le bébé qui pleurait et criait?  Il faisait le tour d'avion lui itou.  Assis à deux bancs de nous en plus, et il a pleuré durant les 7 h 15 du vol.   Les deux dernières heures du vol, je pensais péter un plomb.  Quoi faire pour endurer encore?  J'avais mal partout, partout, partout.  Je ne savais plus comment me placer pour ne pas avoir mal.  Que faire?  J'ai focussé mes pensées que sur mon arrivée à la maison...DANS MON GRAND LIT CONFORTABLE.  Je ne pensais qu'à ça, tout en regardant les heures passées.  Mon amie Pauline a mis des mots sur ce geste:  "Lâcher prise".   Je pense que c'est le pire vol jamais vécu de ma vie. 

LA seule partie du voyage qui fut agréable et confortable, c'est à l'Aéroport de DAKAR, au retour, pour attendre le Vol AF719, on nous a dirigé au SALON AFFAIRES de la Compagnie Aérienne DELTA.  Allez savoir pourquoi.  Assis très très confortablement dans de beaux fauteuils en cuir marine, nous lisions le journal, en attente de la torpeur future pour le reste du vol.  Le bonheur avant la torture!  Nouvelle potilitique d'Air-France!

DEUX MOIS D'HÔTEL...ça "magne" Madame Dakar:

Et me voici, 4 jours plus tard, après 4 jours de cauchemar, à faire de mon mieux pour revenir à la réalité.  Pas facile!   Deux mois d'hôtel, ça gâte Madame Dakar.    Je ne regarde plus le menu à la carte...je FAIS le menu:  des sandwichs le midi et du BBQ le soir.   J'erre dans les allées de mon épicerie, la tête encore sous mes cocotiers, ne sachant pas trop ce que je vais acheter, parce que je ne sais pas ce que je veux manger.  En fait je ne sais pas trop ce que je fais au Maxi.  Vivement un retour à Dakar!!!!!  

Toutefois, il n'y a pas eu de choc climatique.  Depuis l'arrivée il fait un temps superbe.  Même que c'était plus chaud qu'à Dakar lundi dernier.  Au moins ça...que je me répète!  

 Par bout, ça sonne "absente" dans ma tête.  Lundi matin, l'Expert devait rentrer son bolide au garage BMW.  Je devais donc l'accompagner, il avait besoin de mon PoutPout pour se rendre au boulot après.  Il est 7 h 50, je suis dans le vestibule de la réception dudit garage.  À un moment donné je m'aperçois que mes leggings ont quelque chose qui cloche.  Je regarde de plus près pour voir l'erreur;  Bordel de Dieu!  Je les avais mis À L'ENVERS!  La couture apparaissant tout le long des jambes. Incroyable!

 Tiens, un autre encore:  J'avais aussi oublié qu'avant de partir, ma compagnie d'assurance m'a obligée à faire installer un "anti-vol" sur mon chaaaar.  Or, lundi matin, je mets la clé dans le démarreur, tourne la clé:  clic!  Rien ne se passe.  Recommence:  clic!  Rien encore!  Hossssssssset... qu'est-ce qui se passe avec mon chaaaaaaar?  Et "clic" j'ai eu un flash:  il y a un petit truc nouveau dans mon trousseau de clés...je dois peser sur un petit bouton pour que mon chaaaaaaaaaaaaaaaar démaaaaaaaaaaaaarre! 

Bon, ok, j'arrête le récit des "Malheurs de Suzanne".  Je vais aller m'étendre un peu avant de commencer ma journée.  Il est 8 h 30, je dois faire   eeeeeeeeeee  faire quoi?  J'sais pas.  Faire quelquechose.  Faire?   Ahhh oui, ramasser la vaisselle du petit déjeuner, le mettre dans le lave vaisselle, peser sur le bouton "laver" et retourner m'asseoir un peu.  J'ai toute la journée pour faire ça. 

VOILÀ!


DERNIER CARNET DAKAROIS – SÉJOUR 1
Que du bonheur!  Que du beau temps!  Que du bon temps! 

Je crois que c’est le résumé de mon séjour à DAKAR.    2 MOIS  sans nuages, sans pluies, sans québécois, sans chaleur, sans humidité.  Seul ombre au séjour :  Les Flamands! le temps du volcan!

Les torop dérangeants de la piscine de Madame DAKAR


Mardi le 21 avril 2010

Maintenant que j’ai marqué tout mon territoire et que j’ai une cote d’enfer chez les marchands ambulants; la meilleure étant que j'ai 31 ans (je ne suis pas prête de l'oublier).  Maintenant que je suis « la copine » des « mouches » de la rue Sarraute, maintenant que mon horaire est bien rodé,  c’est le temps de partir.  Le décompte est commencé!  

LECTURE DU POP...bis...


Il est 8 h 30, je viens de terminer la divertissante lecture de mes journaux.  Je me régale à chaque matin des faits-divers dakarois.  Je vous lis un article pas mal cocasse, écrit d’une manière typiquement sénégalaise, dans LE POP,   à ma rubrique préférée intitulé  OFF :

Le VOLCAN d'ISLANDE...vu de DAKAR


Il est 8 heures et  Madame Dakar lit ses journaux.   Dans L’OBS de ce matin, on parle de not’GouverneurE GénéralE qui voyage à très grands frais, les nôtres, en terre africaine.  Voici ce que je lis : 


La Gazelle et Le Gazou de DAKAR


Un proverbe Malien dit Il vaut mieux voir une fois qu’entendre cent fois! 
Depuis le début du séjour qu'on nous dit:  - Si tu viens au Sénégal et que tu ne vas pas à Gorée, tu n'es pas venu au Sénégal.  On y est allé! 

Je ne vous raconterai pas toute l’histoire de l’île

LECTURE DES JOURNAUX DE DAKAR....


Je ne lis ni n’écoute aucune information du Canada.  De toute manière, je sais qu’après deux mois d’absence, je retrouverai les mêmes rengaines et ritournelles au retour.  Charest par ci et pi Charabi-Charabia Marois par là...Beurk!  Les platitudes des actualités québécoises ne me disent rien pour le moment.  Mais l’actualité Dakaroise me diverti amplement et je ne m’en prive pas.  Chaque jour, je vais au kiosque à journaux sur la rue Sarraute.  Je prends Le Pic, Le Pop, Le matin, Le Quotidien, 24 heures à 100 francs chacun.   En fait ce n’est pas tellement les nouvelles qui m’intéressent,   mais aussi l’écriture, le genre stylistiques des articles me plaisent beaucoup.


DAKAR...11 avril 2010


Le 3 avril dernier, il y avait l’inauguration du fameux Monument de la Renaissance et puis le lendemain c’était le 50e anniversaire de l’Indépendance.
Tout Dakar était en fête.  Tout était fermé.  Puisqu’il y avait une Parade et surtout des « contestataires » nous sommes restés bien tranquilles sur nos chaises longues à la piscine de la maison. 

Mais, un événement majeur, beaucoup plus important que les deux premiers, et qui faisait jaser le Sénégal au complet,   avait lieu ce 4 avril : 

LUNDI DE PÂQUES À L'ÏLE DE N'GOR....


Mardi 6 avril 2010.  À 7 heures, en me levant, geste habituel je regarde par « le rectangle en vitre » de la chambre.  À cette heure là, les pêcheurs en pirogue sont juste devant moi.  Un « fond d’écran »  que mes yeux enregistrent chaque matin.  L’image est très belle. Calme et douce.  Changement de couleur, il y avait ce matin une chose étrange dans le ciel dakarois, sur mon image un ton de gris.  Y paraît que ça s’appelle « nuage ». Je vais donc avoir du temps pour écrire un carnet:  

REWIND....


Si vous le voulez bien, nous allons « rewinder » la cassette.  Allons au paragraphe où je dis qu’en ville « je marche aisément ».  Il faut le changer.  Probablement  que je suis sortie le bon jour, ou que la semaine c’est plus calme, parce que ce « Samedi saint », avec Monsieur, « aisément » n’a pas fait partie de l'expédition.  Commençons d'abord par le début:

Pashmina...la laine des Rois!


Je vous parle des mes foulards qui sont en pashmina.  Je n'avais pas bien élaboré sur le sujet.  En fait je n'en savais pas bien long.  J'en ai appris un peu plus.  Voici....


DAKAR...suite du roman...fin mars 2010


MARDI 30 MARS 2010

Hier, quand je suis rentrée de mon activité piscine, il y avait une petite carte à la porte de la 428, nous invitant à payer la note:

Note de semaine en votre aimable règlement

Cher Client,


La rue PARCHAPPE


Quand je décide de sortir de ma cage dorée, pour aller dépenser mon pognon en ville tout en brûlant des calories, il y a une rue, juste en sortant à gauche du mur :   c’est la rue PARCHAPPE.

Y FAIT BEAU!!!!!


Carte Postale: Y fait beau!
Si je compte bien, cela fait 22 jours que nous habitons à Dakar.  On ne cesse de trinquer La Gazelle à notre triste sort.   Ça se passe bien, comme ils  disent.  Trrrrrrrrrès bien!  On a même découvert que la « Pression » du Bar du Novotel est « pas mal bonne ».  Deux grands pots bien froids, dont un avec citron pour Madame Dakar, servi à la piscine;   c’est un petit bonheur que nous goûtons, pour faire durer le plaisir;  à petite gorgée.

Cela étant dit, c'est le moment choisi de vous envoyer ma carte postale!


L'éreintée de la 428!


Bordel de merde, me voici confinée dans ma chambre d'hôtel pour la journée.  Je ne marche plus. 


LA TAXI SISTER DE DAKAR....


Lundi matin, 15 mars, en sortant du Novotel pour aller prendre ma marche matinale, j’entends « Taxiiiiiiiiiii ? » et mon répondeur automatique dit :  Non Merci !  Mais, la voix féminine et la toute jolie mini-voiture m’ont interpellée.  Je reviens sur mes pas et dit :  - Une femme chauffeur de taxi ?  

L'Anniversaire de Madame Non Merci!


J’ai eu l’occasion à maintes reprises de fêter mon anniversaire dans des endroits très romantiques et souvent très exotiques :  « Attends que je me rappelle » comme l’a écrit  LE Péquisssse en chef. 

Je me rappelle très bien 

Une journée "en ville" en ce 15 mars 2010


C’est le 15 mars et c’est aujourd’hui que je n’ai plus l’âge que j’avais hier. Et ce passage qui me rapproche de l’âge de la retraite me donne quelques frissons.  Mais avant de la prendre, ma retraite, je dois continuer à écrire dans mes carnets.  Ainsi, quand je me bercerai « au foyer »,   je lirai mes aventures.  Je vous raconte les dernières vécues.

DAKAR le 13 mars 2010

« Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent.  Pour partir, cœur léger, semblable au ballon,  De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,  Et, sans savoir pourquoi, ils disent toujours :
Allons!                         (Charles Baudelaire)

ALLONS… C’est ainsi que débute mon carnet.

DAKAR 20 mars 2010


« Le Couple » n’est plus Vive les Nouveaux Mariés!

Dans mon autre pays où je vis quelques mois depuis quelques années, on nous surnomme :  Le Couple.  C’est parce que quand « tu vois Pierre tu vois Paul ».  Nous sortons tout le temps ensemble.  Ça les frappe j’imagine.  

Dans mon nouveau pays d’adoption, Le Couple n’est plus :  Vive les Nouveaux Mariés!

C’est ainsi que les Sénégalais « de la rue » nous appellent quand nous osons sortir d’ici. On y échappe pas : 

1 déc. 2011

PREMIER TOUR DE PISTE DAKAROIS


DAKAR le 9 mars 2010
J’ai mis du temps à écrire mon premier récit.  Je me suis donné le temps de « me défriper ».  J’avais oublié que la route, qui nous mène vers l’Afrique, est longue, épuisante et « fripante ».  Le vol Montréal Paris Dakar me l’a rappelé.  Si je compte bien, c’est quasiment 38 heures « debout ».  Je dis debout, parce que le confort de « l’Espace  Tempo », ça pi debout c’est pareil.  Un événement inusitéau-dessus de l’Atlantique; qui nous a réveillés et tenu éveillés:

DAKAR here we come!


C'est LE jour J:  C'est mon dernier coucou du canada.  Ce soir 22 h 35 nous serons les passagers du vol AF349, sièges 24B et C, en route pour notre nouvelle destination: 

Partira? Partira pas?


PARTIRA...

Les billets sont enfin réservés et payés et les dates confirmées.  J'ai eu bien du trouble à nous trouver un billet au même prix.  Bien sûr, j'ai eu à payer des frais pour changement de date.  Parlant des billets, j'en ai appris une bonne.  Nous sommes dans la classification Q de la classe économique "Tempo".  Classification que je n'ai jamais eu.  D'habitude nous sommes Y.  Pourquoi  Q?  

Le 12 février 2010


Où en sommes-nous en ce 12 février 2010?  Pas guère plus avancé que le 3.  Je ne sais toujours pas si c'est bel et bien le 3 mars que nous partons.  Les Sénégalais n'ont pas encore envoyé de lettre officielle.  Supposément la semaine prochaine nous dit-on.  Alors on attends!
Je dois vous dire que 


Les voyages forment la jeunesse?


Si les voyages forment la jeunesse, j'peux vous dire que je détiens un Doctorat en la matière. 
Le prochain voyage au Sénégal me fait "suer" depuis le mois de décembre.  D'abord, le départ se faisait le 4 janvier.  Qui dit départ, dit préparations de départ: 

30 nov. 2011

Trois petits tours et puis s'en vont!


Premier tour:  Celui des magasins pour l'achat de nouvelles valises et des vêtements "légers" et tant qu'à magasiner;   profitez des rabais pour en acheter aussi à "mon personnel" d'hôtel.

Deuxième tour: 

Souvenirs de Marakesh (2006)


Je viens de lire,  les textes des deux « trotteurs » voisins de mon amie Pauline, les «premiers mots» du superbe Maroc, de ce pays fascinant qui ne me sort pas de la tête .  Ils sont à Marakesh, et ils ne sont pas volubiles sur cette belle ville.  Je vois même qu'ils « ont suivi le guide » celui qui dirige les touristes chez les fabriquants de tapis et puis dans les souks où "son frère" a certes une boutique dans laquelle tu dois entrer "juste pour le plaisirs des yeux" -Bon prix madame Bon prix!    Et je vois aussi

16 nov. 2011

Pour moi quoi....2


Ceci n'est pas un carnet de voyage...il ne vous raconte pas une découverte...il est simplement une observation bien personnelle.  Sujet de ladite observation ? 


Voyage de retour...et Le retour à la routine!


On n'y trouve pas parade à ce déplaisant décalage horaire.  Depuis dimanche tout est à l’envers.  Mais bon, il faut faire avec et attendre que notre horloge se règle à l’heure québécoise.  Et ce n’est pas facile!  Nous sommes samedi 

POUR MOI QUOI!


Suite des Carnets de « La Blanche » de Libreville
Je vais vous faire la lecture de mon grand quotidien préféré l’Union au sujet des « maîtresses ».   J’aime bien lire ce petit journal.  On en apprend beaucoup des gens qui nous entourent à lire les nouvelles locales.  Depuis le 6 octobre c’est la grève des enseignants.  Ce qui avait retardé de deux jours le début du Séminaire, le 28 octobre dernier :  les participants avaient oublié d’avertir les élèves que les cours étaient suspendues pour 5 semaines.   Comme ces derniers sont payés quand même, ils sont sourds à toute proposition.  Le Présida menace de couper leur salaire cette fin de mois.  À suivre dans mon grand quotidien préféré.

Mais revenons au sujet du jour :  les maîtresses.   


La BLANCHE!


« Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page » St Augustin

Continuons donc à lire et à voyager dans notre « Gabon d’abord »!

Faits Divers et DEMANDE EN MARIAGE!


Dimanche 2 novembre 2008 

Je pense avoir terminé mon message sur un projet d’aller souper au Ding Ding. Le Buffet chinois du vendredi soir. On l’a fait. Pi? C'était comment?  

ENFIN À LIBREVILLE!


JEUDI 30 octobre 2008, il est 8 h 40, à 20 heures 30 ce soir une semaine sera passé. 
Elles courent à haute vitesse, les heures, à Libreville. Je vous fais un résumé de not’vécu Gabonais? L’impression qu’on a eue en arrivant au Méridien, c’est comme si nous revenions à la maison après un long voyage. C’est notre quatrième séjour ici. Nos habitudes, notre routine sont restés à la porte. Rien n’a changé. Même décor et pour la chambre et pour l’environnement, sauf pour quelques restaurants nouveaux et juste à côté de l’hôtel. Même personnel accueillant. « Le couple » a été reçu chaleureusement. J’vous jure, c’est juste si on n’a pas déroulé le tapis rouge.

Et nous nous sommes installés dans notre belle grande chambre, 


RETOUR en terre AFRICAINE!


C'est confirmé, le 22 octobre prochain, nous nous envolons sur les ailes d'Air France via 

Dur Dur de revenir a la casa!


Tout comme à chaque retour, le corps est ici la tête est là-bas...et elle ne veut pas revenir.  Dès la sortie de l’Aéroport, en attendant la navette du Hilton pour aller chercher la voiture, le froid et l’humidité m’embêtait.  Et sur l’autoroute,

15 nov. 2011

LA ULTIMA SEMANE A Mehhhhhico- Chapitre 3


LUNDI 7 AVRIL 2008
Esta mi ultima semana. Soy muy triste! Avant de commencer, je dois faire une correccion, me disculpe; je ne dois pas escribir mi nombre : LaMayor mais LeMejor. Mayor veut dire plus et Mejor veut dire mieux. Bon, je sais bien que je pourrais écrire los dos : Lamayormejor, (la plusssssssmeilleur) mais bon, soyons humilde (humble, une de mes grandes qualités) et utilisons celui qu’on m’a donné à ma naissance. Ssssssusssssannna LeMejor.

Où allons nous aujourd’hui? 

El Maestro et La Senora Lamayor - Chapitre 2


Mes carnets ne sont pas des guides du routard ou autres guides touristiques. On n’y lit pas l’histoire des Mayas et des conquistadors de la mancha. Comme on a jamais lu celle des colonisateurs des pays Africains où j'ai séjourné.  Je ne suis pas le bon « guide » pour vous raconter l’histoire du Mexique. Pourtant, il y aurait tellement à vous raconter. J’en apprends à tous les jours;

HOLA de MEHHHHHICO! Tome II - RETOUR


El Maestro y la Senora Lamayor a Mehhhhhhhico! TOME II – Chapitre Uno

Hola! Nous revoici à Mexico City. Je suis bien contente, quitter l'hiver ne fut pas du tout mais vraiment pas difficile. Ici c'est le Printemps! Je partage donc encore une fois avec vous mes Carnets, une ébauche de mon vécu mexicain. Pour se rendre à Mexico, nous avons « 3 pas » à faire : Une nuit au Hilton-Dorval, Trudeau et le Vol. Après le premier pas; fort agréable, le deuxième pas est allé de surprise en surprise.

Mais d’abord laissez-moi vous raconter une p’tite anecdote au Hilton. 


14 nov. 2011

PARTIR MAIS AUSSI REVENIR


Nouvelle destination =  nouvelles découvertes.  Pour nous le Mexique a été LA découverte la plus surprenante de toutes nos destinations.  Ça fait 25 ans que nous voyageons... Mais alors là un pur enchantement que ce Mexique et les Mexicains!  Un peuple, une musique, une cuisine, de l'histoire, de l'architecture, des images, des paysages inoubliables et pi aussi un hotel très confortable, sans prétention malgré un 5*.  Je vous le recommande l'Hotel Geneve rue Londres.   
Pour la marcheuse qui écrit, 

Avant de partiiiiiiiii.....


Sabado, octubre 28 2007

Avant de partiiiiiiiir… .laisse-moi te diiiiire  (air chanson Rock Voisine)  d’abord que vous avez reçu le fichier.mexique.doc brouillon.  Les corrections n’étaient pas faites.  Excusez-moi!   Je suis certaine que ma très chère amie, l’Experte Conseillère Technique de C,,,, Interllllll m’a corrigée!  Gracias Paulina!  Ha Ha!

Bon, allons à la cuisine maintenant….

HOLA DE MEXICO!


La Mercedes est stationnée au Hilton Dorval.  Et à bord de la navette dudit hôtel, El Experto et La Senora LaMejor sont en route pour l’Aéroport Trudeau.  Il est 5 heures le matin, parce que Bin Laden en a décidé ainsi pour la planète:  il faut arriver 3 heures avant le vol.  Le nôtre est à 8 h 15.  Nous étions certains qu’à cette heure seuls les « employés » de C. Inter se pointeraient au guichet Mexicana.  Oh Surprise!  

MEHIIIIICO HERE WE COME!


Voyager, ce n'est pas arriver, c'est parcourir le chemin (Stevenson).
...dans quelques jours je vais "parcourir le chemin" ...mais il a changé, un nouveau trajet pour nous.   Je suis une habituée du continent Africain?  Hé bien changement de cap...on ratissera le Mexique...plus précisément Hola Mexico City.  Dans le email qu'A. a reçu on précise que «un chauffeur sera mis à la disposition de madame pour lui faire visiter»....et bien je compte bien visiter cette ville qui m'est totalement inconue! 
Vous me lirez de cette destination...alors je vous dis à la prochaine!

DES CARNETS ZZZZZOUBLIÉS...DU MAROC...et retour au hameau


J'ai retrouvé, sur une clé USB, un Carnet de voyage marocain.  Comme je ne veux pas le perdre, je l'ajoute aujourd'hui.

1 nov. 2011

Les SPICE GIRLS À POINTE DENIS!



De chacune de « mes » contrées, je m’exclame que  « je suis au ciel ».  Eh bien, je rebelote encore une fois.  J’en ai visité un autre coin, la semaine dernière.   Je vous y amène?  Allez!  Venez


ÉLUCUBRATIONS LIBREVILLELOISE!


JEUDI LE 11 MAI 2006

Vous me voyez toujours étendue sur ma chaise longue sous mon parasol à la recherche d’histoires à écrire dans mon carnet. Et à ce jour, aucun scénario intéressant alimente mon imagination. Avouons que j’ai beaucoup dit sur Libreville.  J’ai beaucoup dit…point!  Il me semble que je vais radoter si je parle de not’vécu Librevillois.  Voyez-vous, il est « copié coller » à celui de 2005.  Nous sommes bien, nous vivons bien, nous mangeons et buvons très bien, « Le Couple » se la coule douce chaque jour qu’Allah fait!  Un mois sera vite passé.  Enfin, ce n’est plus un mois :  si je regarde mon calendrier, là à côté de mon iBook G4, il ne nous reste plus que 20 jours de farniente, du moins me concernant.  Farniente ne s’applique pas à LLLLLLL’Expert entre 7 h 30 et 15 h 30 non-stop.  Il en revient « cassé ».  Vivement une bonne bière très fraîche un sandwiche et RRRRrrrrrrron  RRRrrrrrron pour un bon 30 minutes. 

Vous parler de son boulot? 

"LE COUPLE" de retour au GABON

Dimanche 7 mai 2006

J’avais une bursite je ne l’ai plus!  Enfin! Mon handicap est chose du passé. Déjà 10 jours sont cochés (d’une main) sur mon calendrier.  Je me serais passé de la douleur des 8 premiers. Putain!   On dirait que c’est pire quand on est à l’autre bout du monde.  Le mal semblant s'établir en demeure, je déprimais de jour en jour.  Ch’peux’tu’vous’dire que je suis soulagée!  Ahh la la!!!!

Durant ma convalescence, considérant que j’ai beaucoup dit sur cette escale, je me disais :  Que pourrais-je bien raconter, dans mon carnet et qui n’a pas encore été dit?  J’ai beaucoup élaboré et raconté sur Libreville.

Commençons par notre arrêt à Paris, 


LA CANADO-MAROCAINE ET MAÎTRE!


 CASABLANCA, le 17 février 2006
Il semble que non seulement le manque de mon outil de travail mais la crève aussi m’a « fermé le eclapet » et pour être bien franche la nonchalance aussi.  Plus tu paresses plus tu figes!  J’ai comme l’impression que l’imagination dont je fais parfois preuve me fait défaut.  Peut-être l’ai-je « mouché » du temps de ma crève?  Je vais quand même tenter de vous raconter des bribes de notre vécu Casablancais.  Des moments qui nous ont amusé. 

Comment ça se passe après 2 mois de galère?

CASA HERE WE COMME!


21 janvier 2006

Inch’Allah Inch’allah!  Bien le fameux Allah, il ne m’a pas protégé malgré toutes les incantations que je lui fais.  La ménagère du Novotel avait entièrement raison.  L’harmattan a dans sa « poche d’air et de sable » le virus de la crève.  Une grande malade qui vous écrit.  Le virus m’a frappé de plein fouet avant de partir de Nouakchott.  Me concernant qui dit grippe dit toux, qui dit toux dit bronchite et qui dit bronchite, bien malheureusement dit asthme. Évidemment, je ne suis pas belle à voir!  But, cela ne m’empêche pas de « fonctionner ».  Casa Here I Come!


26 oct. 2011

RETOUR À NOUAKCHOTT


Depuis 25 ans que nous ratissons le continent africain parfois sur des compagnies aériennes de pacotille et jamais nous n’avons perdu un seul morceau.   Enfin ; il y a eu le tout premier voyage, la première fois que nous y avons mis les pieds.  C’était en Algérie, mai 1981.  Les nouveaux mariés que nous étions, avaient expédié par bateau une armada d’effets personnels empilés dans un immense container.  Nous ne l’avons jamais revu.  Votre virtuose correspondante y a d’ailleurs perdu son violon.  Hé oui, il fut un temps où j’étais « premier violon » dans l’orchestre symphonique de Fleurimont plus précisément à la salle  du chemin G.  Pendant deux ans,  une foule sélecte  mes deux chats Timothée  et Toc me « miaulissaient ».  Malheureusement ma carrière fut écourtée au courant de l'été 1981, par la perte de mon instrument au Port d’Alger la Blanche.  Dommage,  je jouais « il était un petit navire » aussi bien que mon « homonyme » Menuhin

.  Or voilà que 25 ans plus tard, dans un court trajet entre Tunis, correspondance à Casa vers Nouakchott, une valise ne suit pas.    







Une valise et des vêtements ça se remplace facilement.  Mais dans la valise il y avait, vous savez, des objets qui nous tiennent à cœur et qu’on a peine à remplacer comme notre premier « bécique », notre premier char, ici c’est le premier Mac de monsieur. Il y portait un petit attachement particulier.  Pi moi avec : il était devenu, au fil des voyages, mon compagnon.  C’est avec le vieux Mac que j’écrivais mes carnets.  Sans lui je deviens muette !  C’est la responsable du Centre d’affaires du Novotel qui m’a sortie de mon mutisme et m’a redonnée le clavier ce matin.  Je lui ai donnée un sac à main lundi.  Un magasine « Femme actuelle » hier.  Des échantillons de parfum aussi. Et ce matin je lui ai demandé si je pouvais taper à la machine.  C’est combien ?  -d’habitude on charge mais toi tu peux le faire gratuitement.   Comment on appelle ça ?  Du trafic d’influence ?  Non non de la débrouillardise en cas désespéré ! 

Parlant désespéré, je l’étais devant la perte de mon bouquin.  Comme il était très lourd (1146 pages) mon roman « La rose pourpre et le lys » était dans la valise.  William Rackam, Sugar, Henry Rackam et Mrs Fox ne m’accompagnent plus.  Allah sait ce qu’ils font et où ils sont rendus.  Je le dégustais « à grande gorgée » ce roman.  Perdre un livre dans un pays d’abondance n’est pas un drame je le remplacerais à l’instant.  Je ne peux vivre sans un livre !  Mais dans un bled au milieu du Sahara, perdre un morceau qui meuble agréablement ton existence est dramatique. Il n’y a pas de librairie à Nouakchott.  Sauf une qui n’offre que des corans.  Je n’avais pas le moral les premières heures de mon arrivée disons.   Heureusement que je suis brillante et que mes idées le sont doublement (et que l’humilité ne me dépeigne pas que vous me diriez): j’avais mis dans ma valise cabine un petit roman de poche « Tout ce que j’aimais » (mon dieu un titre de circonstance).  Il semble à première lecture  intéressant.  Mais Sugar et William occupent toujours mes pensées.

Toutefois n’allez pas croire que ce désagrément assombri notre séjour.  Pas du tout.  « On est fait fort » comme l’Expert me dit.  Dès le premier regard en ouvrant les rideaux, le 13 janvier, 9 heures, Nouakchott nous est apparue inchangée. La personne qui vous parle en ce moment a ressenti le même enchantement devant le très beau tableau, sur le balcon de la 406 du Novotel.  Rien n’a bougé : les villas, les arbres, les palmiers, le soleil. 

 Là-bas à l’horizon, derrière la ville,  des dunes de sables!  Image bien appréciée de la personne qui vous parle.  Elle a tourné la tête vers la droite, focussé son regard vers le bas, et en l’espace de, bof disons 2 ou 3 secondes, a décidé de son emploi du temps pour les dix jours qu’elle passera à Nouakchott : Dolce farniente au bord de piscine sur sa chaise longue en dessous de le pergola.  William et Sugar n’y seront pas mais Bill, Erica et Léo et j’en oubli les autres lui tiendront compagnie.

Je dis que rien n’a bougé, rien n’a changé ?  Je dois vous dire qu’une chose n’est pas pareil : la luminosité.  En avril dernier c’était éblouissant.   Nous sommes dans la saison de l’harmattan la saison des vents et ici qui dit vents dits sable dans l’air.  Du sable et du sable et encore du sable il y en a tellement qu’on en a sur les lèvres, sur la peau.  La ménagère me dit que ça donne la toux.  Tiens a-t-elle raison ?  L’expert a mal à la gorge ce matin. 

Je dis rien n’a changé, mais la température si.  La nuit c’est 14 degré et le jour 22 ou autour de.    Ici c’est froid, très froid 14 degré.  Pour eux je veux dire.  Ils s’en plaignent comme nous à des moins 20° ils disent qu’à 14 ils sont « à la limite ».    Le chauffeur de M. qui vient reconduire A. lui dit hier, parce que sa voiture ne partait pas  -c’est parce qu’il fait froid.  A. lui dit : mais non c’est parce que tu l’as noyé.  -  Non non patron, c’est le froid qui fait ça !  Bon ok, il a fait semblant de le croire.  Le boy piscine, nettoie tous les matins la dite piscine, le fonds est couvert de sable.  Il a une tuque, un manteau d’hiver comme s’il allait faire du ski après.  Il me voit, coquettement vêtue de mon « maillot de barbie » rose  (n’ayant d’elle que le maillot), - mais madame tu n’as pas froid ?  Il ne le sait pas mais 22 degré chez-nous c’est chaud.  Et je lui explique.  A son tour de faire semblant de me croire ?

Pendant que j’y pense, je vous raconte un petit fait cocasse.   Le premier jour, comme A. voulait avoir des vêtements propres le dimanche, nous les donnons à la blanchisseuse de la blanchisserie de l’hôtel.  Si on donne le sac avant 9 heures on  nous le remet le jour même.  Les très précieux vêtements reviennent bel et bien l’après midi mais Ohhh drame ohhh désespoir ;  avec une autre chemise dans le sac!  Où est MAAAAAA chemise ?  Heureusement nous étions les premiers à recevoir le lavage.  Quand même, ils ont fouillé tous les sacs pour retrouver SA chemise !  Ah yaille yaille !  

 Une autre encore ?  Comme tous les jours nous devons aller à l’aéroport au « Litige bagages » voir si la valise est revenue, nous prenons un taxi.  Vous vous rappelez ?   Les vieux taxis Mercedes ?  Hier c’était non pas un vieux mais une très vieille baraque en décomposition qui jadis était une Renault. Des parties attachées avec des broches, les phares avant et arrière cassés,  une épave quoi !  Le siège avant où A. est assis n’est pas attaché. Moi en arrière j’ai le toit gondolant qui me tombe presque sur la tête.  Ce que je décris semble invraisemblable, mais c’est vraiment une épave.   Mais on le prend quand même.  Ces moments nous amusent quoi. 

En route le taximan doit  à maintes reprises « restarter » et on avance clopin-clopant.  Le moteur arrête une dernière fois et rends l’âme.  Il nous reste encore disons 1 km à faire.  Le chauffeur débarque et nous hèle un autre taxi.  On lui dit de laisser faire nous finirons à pieds, nous y sommes presque.  A. paye quand même la course 500 ouguiyas (2$) et nous faisons…bof…10 pas ? Voilà qu’une une belle Mercedes arrête et nous invite à monter.  On pense que c’est par courtoisie, mais non, il nous dit avant de sortir : -tu me donnes ce que tu veux !  Et il dit qu’il nous attend.   Tiens voilà 500 !  Et la valise n’est toujours pas arrivée !  Non seulement ça ils ne l’ont pas encore localisée.  On aura certes à en faire notre « deuil » de nos affaires.  Snif ! Snif !

Tant qu’à vous parler de l’aéroport.  Voilà un autre endroit inchangé.  Les bagagistes qui nous embêtent jusqu’à épuisement y rôdent toujours.  Dès qu’ils nous aperçoivent  la junte et les chariots nous attendent de pieds ferme pendant que nous passons les douanes. Un a réussi à nous gourer à notre arrivée.  A lui disait NON Merci !  La navette du Novotel est là !  Il est revenu avec la pancarte de la navette en main.  Je me suis laissé prendre : j’ai dit OK.  Grave erreur.  Il prends nos tickets, s’occupe de récupérer les valises.  C’est lui qui nous a annoncé que la « valise verte » n’y est pas.  Lui qui est allé  eeee non lui qui a dirigé A. au kiosque « Litiges Bagages » enfin bref, une heure plus tard, avant de prendre place dans la navette, avec le vrai chauffeur,  le bagagiste demande à A. rien de moins QUE 50 Euros !  70$  Non mais ça ne va pas !  Je te donne 2000 c’est très bien payé !  Vous ne le croirez pas : il refuse les 2000.    On est fatigué, tanné, écoeuré, on veut aller dormir !  On le laisse sur le pavé du stationnement !  Les négociations y’en a marre que dit l’Expert.  La dernière qu’il a subit est à Tunis.  Deux stagiaires qui non seulement voulait les 8 dinars la page, mais demandaient le montant des frais de banque en plus.   Et le comble ?  Un montant pour le taxi ! Sous prétexte que leur salaire arrivait directement au travail ; ils devaient se déplacer  pour aller chercher leur chèque au W. Union.  Ils se sont effectivement déplacer.  A. leur a dit qu’il n’y avait plus de modules pour eux.  Dégage !  

Parlant de se faire gourer : les grands bourlingueurs que nous sommes, familiers avec les négociations internationales de tout genre, se sont fait prendre pi pas à peu près.  Je vous raconte : Nous sommes au Marché Capitale, les souks de Nouakchott.  C’est dimanche, on est à la recherche de caleçon XL et je mime des shorts au vendeur parce qu’il nous montre des slips bleu royal fluo sur le bord de s’appeler slip bikini. - Non non mon mêri ne porte pas ces horreurs.   Dans les Souks, c’est comme chez Jean Coutu, on trouve tout, et même  « un banquier ».  C’est AZIZ.    Il change les euros contre des ouguiyas.  Nous avons en poche 60$ can.  Et on négocie…ah la la….encore une fois, négociation !  Aziz nous dit que le $ américain vaut 180.  Pourtant à l’hôtel on a échangé nos Euros à 305 pour 1 euro.  L’équation était très simple : nous n’avions qu’à soustraire 37% de 305 et on aurait eu le montant exact.  Sapristi, Allah sait où on avait la tête, on s’est fait « fourrer » comme deux imbéciles et calculatrice en main s.v.p. !  Aziz nous a donné  7000 ouguiyas pour 60$.  Je vous laisse faire le calcul, je suis trop gênée pour vous le dire.  On y comprend rien ! Pourquoi ce manque de sagacité certains jours ? Je ne sais pas, des fois on dirait que notre cerveau est séché par le vent ? Le soleil ? La nonchalance ? Ou comme le dit A. : trop de sable dans l’engrenage ?  

Par contre je me suis reprise quelques pas plus loin.  Un joli sac à main couleur argent m’est sauté en pleine face. – C’est combien ?  -3500   - je te donne 1000   - donne 2700 et de négo en négo je fini par – 1500 ou rien !  et fais mine de partir.  –OK donne « l’agent » !  Quelques pas plus loin, trois kiosques plus loin, me saute encore en pleine face le même sac mais doré, couleur que je préfère.   Je demande :  - je peux échanger ?  -donne 200.  Je lui donne 100 et deux stylos C..... !  Et suis repartie avec mon beau sac en or !  C’est ainsi que j’ai donné mon petit sac noir à ma gentille responsable de Centre d’Affaires.  Voilà, des fois on fait de mauvaises affaires et d’autres, j’ose dire la plupart du temps, de très bonnes…Inch’Allah !  Je suis rendue comme eux, à dire Inch’Allah à tout propos.  Et prononcé en narabe s.v.p.  le HHHhhhh bien HHHHaspiré et le RRRRAAAh bien gutural !  Je vous mentionne les stylos C....  Je « beurre » le continent africain des stylos C... depuis des années.    « Madame Stylo » a un compétiteur au Novotel de Nouakchott.  L’autre jour, à la caisse du resto, je donnais un stylo au caissier et je vois dans le hall d’entrée un Australien qui donnait aussi des stylos.  WOE monsieur chose !  Il m’a vu, avec un grand sourire,  je lui en ai donné un et en retour lui aussi.  Il est cheap le sien.  Le caissier regardait le mien et l’a mis dans sa poche et laissé le cheap australien au bord de sa caisse. 

Je reviens aux vêtements que nous avons achetés dès la première journée.  C’est pas facile faire « du shopping » ici.  Il n’y a pas Carrefour ou Marjane. On a donc demandé à la réception où on pouvait réhabiller monsieur ?   Il y a en face de l’hôtel une  mercerie Wrangler qui s’enrichi avec les clients du Novotel « pognés tout nus » comme celui de la 406. C’est là que nous avons revêtu l’Expert.   Le voici donc habillé comme un sous neuf : un pantalon gris un peu trop grand qui a plutôt l’allure d’un Saroual que d’un jeans, une belle chemise,  un t-shirt, avec ironie du sort, inscription:  « quick match » sur le devant, un caleçon à l’élastique un peu trop serré ou est-ce le bedon qui est un peu trop « prononcé » et des chaussettes un peu trop minces.  Des bas de nylon que dit l’ancien tout nu.  Vêtu de son nouveau « costume » l’Expert quitte vers les 8 h 45 pour le bureau.  Il l’a bien jonglé cette mission durant celle de Tunis.  Un casse-tête qu’était devenue ce projet.  Surtout à cause de la GT, vous vous rappeles d'elle ?  Elle n’est plus là au grand soulagement de l’Expert.  Et ça se passe à merveille !   Depuis lundi il fait ses présentations power point sur l’APC version l’Expert.   Tous lui disent qu’ils n’ont jamais vu une telle version.  Ils en veulent tous une copie.  Ce que A. refuse toujours.  Il dit : -derrière chaque diapo il y a un discours vous ne pouvez pas avoir juste les diapos.  Ce qu’il ne dit pas c’est que cette présentation est un travail ; un labeur de nombreuses années qu’il a monté lui-même, les soirs ; les week-ends, les congés et il ne veut pas donner gratuitement le résultat.  Il dit que  - c’est comme si on demandait à un mécanicien de donner son coffre d’outils.  IMPENSABLE !   Et bien sûr, va sans dire mais je le dis : avec son « coffre d’outils » il fait « un tabac ». Tous les formateurs, directeurs, Nouakchott en entier réclame sa présence.  Je le gonfle et j’exagère bien sûr, mais reste qu’il est très apprécié et il en est très content.   But, il doit poursuivre sa mission.  Aller semer la « bonne parole » au Maroc.  Et moi parfumer ses rues ! Nous quittons, valise arrivée ou pas, samedi à 03 :35 le matin.  Nous serons à CASABLANCA pour 5 ou 6 ou ??? semaines.  Inch’Allah !

 Entre temps nous allons tous les soirs prendre quelques bouffées de sable avant de bouffer au charmant resto de l’hôtel.  Tiens, c’est bien la première fois que je ne vous décris pas ce qui « orne » nos assiettes et réjouit nos papilles gustatives !  Et ce n’est pas ici que je le ferai.  Nous mangeons très bien.  Très très bien.  On est très bien au SOFITEL.  Le personnel est sympa, super gentil.  Et les jours, malgré les petits embêtements du premier et les petits fait cocasses s’écoulent doucement.   Bon, je crois bien avoir raconté un peu de not’vécu du moment.  Je retourne à la piscine.  Erica et Léo m’y attendent.  Il reste queeeee je voudrais bien savoir ce que font Henry et Sugar !  Hhhhhhhhhh (soupir un peu triste je vous dirais). 

A’s’lemaaah et à la prochaine ! Probablement de l’Hôtel Farah de l’Avenue des Forces Armées de Casa !