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20 oct. 2011

NOËL À TUNIS décembre 2005


 Nous avons vu à TV5 ce matin que la neige et la pluie ont agrémenté le Noël en terre québécoise?  Pas en terre Tunisienne!  c’était le contraire, il a fait beau comme jamais.   De très  belles journées chaudes et ensoleillées!   M A G N I F I Q U E!   Mais laissons la température de côté, je vous raconte notre soirée du 24 et du 25.  Les deux mémorables.  Une gastronomique l’autre panoramique! 
Je vais commencer par  la gastronomique du : Samedi, 24 décembre :
20 h 15, monsieur vêtu de son habit « du dimanche » et madame de sa jolie robe et  boléro brodé de perles noires, les résidents de la 909 de l’Africa se présentent au  Buffet du 1er pour le repas de Noël.  Une table était réservée sur le bord de la fenêtre, là où nous voyons les gens circuler et aussi et surtout les très beaux et remarquables réverbères de l’Avenue Habib Bourguiba.  De par leur style, majestueux, en fer forgé noir, ils donnent à cette avenue, un air rétro 1925.  On a recouvert les grosses boules des lanternes de tissus fuchsia ce qui atténue la luminosité et des « spots lights » colorent en bleu  un arbre sur deux.  Tout ça mis ensemble donne  à ce boulevard une allure très spéciale et aussi très romantique.  N’y manque que les cochers! 




Revenons à notre salle.  Les lumières sont tamisées. Un air de fête au Buffet du 1er :  

sur une table un petit sapin et ses lumières et décorations. À côté,  un Tunisien avec son orgue électronique, vous savez celui qui cache un orchestre dedans?  Il chante et l’orchestre accompagne:  « strangeeeeers in the niiiiiiight weeeeere sooooo deliiiiighted wooooonnnndring at fiiiiirst siiiiiiight weeeeeere soooooo exiiiiiiteddddd».   En prenant place, ça nous saute aux yeux, un étal d’argenterie, une panoplie de couverts, rien de moins que 14 ustensiles  :   4 couteaux, 4 fourchettes, et 3 cuillères;   toutes de différentes tailles, voire de styles, posés de chaque côté d’une grande assiette en argent et encore une fourchette, un couteau et une autre cuillère posés devant l'assiette . Ciel!  On se croirait à Versailles?  Les deux châtelains,  se regardent, perplexe, saurons-nous assurer?  On verra bien!

Le Sommelier se présente, Oh la la! il a des gants blancs !  il allume  la chandelle  – Monsieur et madame prendrons un apéritif?  Hum Hum que fait monsieur.  –Oui,un Château Saint-Augustin Impérial Magnus (S.V.P. ne pas prononcer Sin togustin mais SAN TOGUSTAN.) –C’est le meilleur! Nous dit-il, Une grande ou une petite?  -Une grande s.v.p.  Il revient, présente la bouteille aux deux convives, montre que c’est un Premier Grand Cru, mais les deux convives voient surtout ses beaux gants blancs et qu’il tient la bouteille des deux mains en versant un doigt du jus divin dans la coupe de monsieur André XIV.  Ce dernier, en tenant sa coupe par le pieds,  fait tourner la sève divine de quelques tours, hume et goûte.  D’un léger signe de tête, il signifie au sommelier qu’il daignera bien en boire et que sa dame aussi.   Un autre serveur rempli nos coupes d’eau gazeuse.   Il porte aussi des gants blancs.  Je dirais même plus, les quatre serviteurs aussi en portent.  Monsieur Dame affiche alors un air de pas impressionnés, mais pas du tout.  –N’est-ce pas ma chère?  -Vous avez entièrement raison, mon cher André, il est sublime ce San Togustan!   Ici,  on se place  le dos bien droit, la tête haute , et madame la tête encore plus haute pour afficher son air hautain, que dis-je? Son air princier, les lèvres un peu pincées, vérifie si les autres convives sont de sa « caste ».  
Il y a à notre droite, une tablée  d’africains. Un homme, 4 femmes, 3 ados, une jeune fille et un bébé.   Certes un riche Ministre, ses épouses, les enfants et les nounous pense madame de Sherbrookepadour.   À notre gauche une vieille dame anglaise et à ce qu’il semble sa fille. Une amie de la Duchesse d’Edimbourg?
Un peu plus loin un couple de français. En tenue plutôt disons un peu simple à mon goût.  Le frère du Comte de Chépaou et son épouse j’ose espérer!  Rassurée, pas de roturier en notre présence, voyons voir ce que nos cuisiniers ont concocté. 

Sur la carte du Menu « Joyeux Noël, Merry Christmas, Buon Natale, Frohe Weihnachten » (on voit ici les nationalités qui résident à l’Africa et surtout qui visitent la Tunisie) nous remarquons tout d’abord  que nos hôtes n’ont écrit que les mets;   aucun prix n’apparaît.  Rien qu’à voir la panoplie d’ustensiles, « ça va nous coûter un bras »!  Bof!  C’est le soir de Noël?   Mangeons! Buvons!  Festoyons! Et Tchi-que-Tchi-que la carte Visa!

MENU
Assiette Fine Bouche
Crème d’Artichaut frais à l’Essence de Caille
Filet de Loup Denier sur  coulis de tomate
Duo de sorbet à la menthe fraîche
Paupiette de Dinde aux Marrons
Et au Saumon Fumé
Pomme Château
Légumes du Jardin
Parfait glacé sur coulis d’orange
La bûche de Noël

Ici débute la leçon d’étiquette et la comédia del arte .  Nous savons que nous débutons avec les ustensiles du bout et ainsi de suite jusqu’à l’assiette.  Bon, ça va pour le premier service. Passe aussi la crème et sa cuillère.  Un pur délice soit dit en passant.  Tout se déroule bien jusqu’au Filet de Loup Denier.  Il nous reste deux couteaux :  d’abord un couteau ordinaire, de grande taille et un couteau d’une forme particulière, on dirait un couteau à beurre, mais en plus grand.  L’étrange est placé après le couteau ordinaire.  Si on déduis bien et si on respecte l’ordre :   c’est donc l’ordinaire qu’il faut choisir. comme nous savons qu’après Le Loup vient La Dinde, l’étrange couteau, malgré sa place,  ne conviendra certes pas pour manger de la viande.  L’énigme persiste toujours, lequel convient?. 
Comme on veut donner l’image de gens super à l’aise devant tant de chi-chi; on prend le grand couteau, n’est-il pas le suivant dans l’élimination? Et on mange le Loup Denier.   Mais madame reste sceptique, dans une de ses vies, ou de ses nombreuses lectures, elle a déjà vu qu’on mange du poisson avec le couteau bizarre.  Monsieur lève la tête, et discrètement, il regarde non pas à droite, la tablée du Kenya (Ministre ou pas, on risque de manger avec les mains), mais à gauche celle de la dame du United Kingdom.  Effectivement, elle mange son poisson avec le fameux couteau en drôle de forme.  Mine de rien, la non moins aristocratique mais néanmoins comédienne que je suis, très très discrètement, essuie le couteau avec un morceau de pain, espérant que personne aux gants blancs ni les convives ne l’a remarquée, le repose sur la table et fini ses dernières bouchées de Loup Denier  d’un naturel déconcertant!  -Délicieux ce Loup Denier, n’est-ce-pas mon cher?  Entendre ici, le fou rire des deux.  Vraiment on se bidonne! comme le dit mon amie la Princesse Monique de Cotonou!

Au fil des plats, servis par nos 4 serviteurs, je dois vous dire que le service est impeccable.  Il n’y a plus d’eau dans ma coupe?  Vite, on la remplie.  La coupe de vin n’a pas le temps de se vider, le sommelier en remet. Et on admire toujours le style qu’il a, à nous servir en tenant la bouteille des deux mains.  Un serviteur à gauche, un à droite, les plats se succèdent, une fourchette par-ci un couteau par là, bref, nous nous régalons royalement. L’orchestre nous fait toujours un charmant concert « whaaaaaat aaaaa wonderfuuuuuuul woooooorld ».  Le Bonheur est à Tounès! (tunis en arabe) Le Magnus Impérial étant égal à son appellation de Premier Grand Cru, « Le paradis en bouche  »!   Trinquons  à LA BARAKA!  Nous sommes vachement chanceux de vivre de si beaux moments et……  Joyeux Noël à G.! 

Nous sommes au 6 e service, celui du Sorbet.  Ici, aucune question ne se pose, il vient avec sa cuillère, ou plutôt sa petite pelle.  C’est vraiment à quoi elle ressemble.  Puisqu’il n’y a plus d’ustensiles des deux côté,  on se demande bien à quoi serviront les 3 autres en haut. En cas de doute, on est pas inquiet, un bref coup d’œil à Londres à côté et notre honneur sera sauvé.  C’est à ce moment qu’avec une assurance déconcertante, le sommelier nous les place à gauche et à droite et qu’il enlève les graines de pains avec un p’tit truc que nos serviteurs de la rue TC n’utilisent jamais.  Ai’je dit graines de pains?   Nous avons des graines de pains sur la table?  A., toujours avec discrétion,  vérifie si la Dame du United Kingdom en a.  Aucune graine. Bof, notre pain était certainement plus sec que le sien. 

Et on  nous sert le Parfait glacé. L’assiette est très joliment décorée : des petits ronds de coulis d’orange, de la menthe fraîche et tout autour de l’assiette on dirait des mots écrits en arabe et ce en chocolat.  Queeeee c’est beau!   Il reste queeeeee nous commençons à être « bourrés » et que le Festin n’est pas à sa fin!  Le Sommelier et les serviteurs pour les autres,  arrivent  avec LA Bûche de Noël qu’il nous présente, en se penchant.  Admirons le chef d’œuvre du pâtissier :  des petits sapins sur le dessus avec « ma cabane au Canada » à côté, un croissant de lune décoré de chocolat, et une décoration qui fait office de feu d’artifice au milieu!   Ahhh yaille yaille!  Il y en a pour 6 en plus.  Il nous sert une tranche, avec ses 10 cm de crémage!  OUF!   JE N’EN PEUX PLUS et Monsieur  André XIV non plus. Mais quand même, nous honorons le dessert d’une bouchée ou deux  et  gardons espoir de sortir de table vivant! 
        Dites-moi, ma chère, prendrez vous du thé?
–    Non mon cher, j’irais bien me coucher! 

Voilà!  Notre soirée du 24 décembre 2005.  Dans un mois, nous payerons la modique somme de  190$  (de la « p’tite bière » comme on dit)  Pas cher,  pour ce gargantuesque repas et une si charmante sortie.  En entrant dans la chambre, qu’est-ce que nous apercevons?  Hé Oui!  Une autre Bûche de Noël!  Gracieuseté du Directeur!  On la donnera à R. et H. demain.  Nous sortons avec eux.  Ils nous amènent à Kourbous et Hammamet!

Je vous reviens plus tard avec le récit de ce JOUR de NOËL!


Bis’lê’maaaa! Qui veut dire Au Revoir en arabe.  

Madame Lemieux rides again! TUNIS - Tome 1

14 décembre à 14 h 30,  la porte du 3290 est barrée, les valises sont dans la Malibu, (la voiture que nous avons louée chez Avis).  En embrayant, A. dit :  et les papiers de la voiture, ils sont où?  J'sais pas.   Fébrile,  il fouille ses poches, moi le coffre à gants. Il ouvre la valise, regarde dans son attaché case, pas de papiers de voiture.  Peut-être dans les poches du manteau que tu portais ce matin?  Débarre la porte du 3290.  Fouille les poches du manteau.  Fais le tour du condo :   Pas de papiers.  Je lui dis : tu as bien regardé dans tes poches?  Redébarre le 3290, réouvre le coffre, revérifie dans tous les compartiments de son attaché case.  Pas de papiers.  Il est 14 h 45.  Ne nous énervons pas!  Solution la plus simple? retournons chez Avis pour une deuxième copie. Ils auraient repris la voiture quand même qu’a dit madame la loueuse.  Il est 15 heures.  Deux passagers rassérénés,  les papiers en poche, quittent  Sherbrooke.

Nous devons refaire le plein avant de remettre la Malibu à son propriétaire. Heureusement, il y a un Pétro Canada juste avant d’entrer à l’aéroport PET.  Pas facile d’accès mais le chauffeur y parvient.  C’est fait,  me voilà à la porte des départs avec 2 chariots pour les valises et les 2 boites C....  J’attends!  A. il fait le tour du stationnement, à la recherche du fameux comptoir Avis.  À son retour, il me dit l’avoir fait  2 fois avant de le dénicher.  Mais il me dit aussi :  -  Tu sais où ils étaient les papiers?  Non !  Tu étais assise dessus!  Ahhhhh Bordel!  D’habitude, je cherche avec lui.  Mais là , il faisait tellement froid, et comme je n’avais que mon petit manteau tout beau tout neuf, bien, voilà,  je suis restée « bien assise dessus »! 
Ça y est!   On passe « en mode voyage ».  
 À l’enregistrement  Air France,  on fait la looooongue  queue.   Quand c’est notre tour, une agente ouvre une barrière et nous invite à se diriger vers le comptoir .  Est-ce ma très jolie et très chic valise qui l’a impressionnée?  Ou bien mon nouveau veston très BCBG? Voir même mon carré Hermès? Elle pense qu’ on s’était trompé de rangée?  Ne nous détrompons pas, ce n’était que pour l’enregistrement.  Ce ne sont pas les sièges 4 F - G mais les 41 F - G de qui nous sont assignés, « genre, comme, tsé, dans la queue » comme disent encore ici les habitants de ma province natale. Bof!  La Première c’est bien plussssss dangereux.  J’ai déjà lu, qu’en cas de crash, ce sont les passagers de la queue qui survivent!  C’est vraiment pas sécuritaire La Première!  Ils voyageront dangereusement, eux, avec leur coupe de champagne dans leur grand siège qui fait un lit.  Non, vraiment, je les envie pas du tout.  Mais pas du tout.  Enfin,  un peu disons! Ahhhh piiiii,  soyons franche, j’apprécierais volontiers voyager dangereusement en buvant du champagne!   But, tel n’est pas le cas!    
C’est fait.  Après nos frites et coca light Burger King, l’achat de deux magazines question de liquider les dernières grosses pièces de dollars en poche, il est 19 h 15, pas le temps de niaiser, on se dirige vers la porte 56.  C’est déjà l’embarquement.
Et c’est un départ.  À  20 h 30 et non à 19 h 55 comme prévu.  À bord du vol 347, nous n’avons pas tellement bien mangé !  On a demandé la lasagne, mais rendu aux très sécuritaires sièges 41 F et G  il n’y a plus de lasagne.  Il reste le poulet vigneronne.  Ouach! On dirait que ca fait deux jours qu’il macère dans son vignoble le poulet.   Pire encore, le plat est « infesté » de petits pois.  –S’il vous plaît, madame, monsieur ne peut manger votre poulet, il est allergique aux petits pois.  Elle revient avec une lasagne.  Le « Château La piquette » est potable.  Tout le reste c’est de la bouilli pour les chats, dessert compris!  Et je n’en mange pas. Idem pour le lunch du matin.  Et on y échappe pas,  sur un Airbus 340, les sièges tempo sont archi inconfortables.  On fait 7 heures les bras croisés!  On a  pas dormi.  Que fermé les yeux! 

Arrivé à CdeG Gare 2F le matin à 8 h 30, je pense, (nous étions dans un état un peu comateux par manque de sommeil) comme le vol 2584 vers Tunis est à 12h30 on se dit que nous n’avons pas à courir.  Erreur!  C’est le fouillis total aux correspondances de la même gare.  Je dirais que nous sommes autour de + ou – 300 voyageurs qui font la queue dans un labyrinthe.   C’est incroyable, dans ce Grand et Moderne aéroport international, il y a que 2 portes pour franchir l’embarquement!  J’comprends, on fouille chaque passager quasiment « à la loupe ».  On m’a fait enlever mes bottes, André ses souliers.  Nos manteaux et nos ceintures aussi.  Au passage de la porte ca sonne de partout.  On me passe le truc qui détecte le métal,  de haut en bas, de devant en arrière.  C’est l ‘arsenal dont je suis armée qui fait « buzzer » l’appareil :  mes 8 bracelets en or et ma montre swatch-skin avec bracelet en pierres non précieuses.  D’ailleurs,  la police avec son gun détecteur d’armes me complimente en me disant que c’est la plus belle swatch qu’elle a vue.  Merci!  Ça l’empêche pas de  fouiller mon sac à main.  

Il est 10 h 50 et nous sommes ENFIN à la porte 56;  non cé pas la bonne, ils ont changé, allons à la 48.   L’embarquement est retardé pour 12 h 15.  Juste le temps de faire un petit tour au comptoir des parfums et cosmétiques.  Mais je suis trop fatiguée, je tiens pas debout, je remonte et vivement un banc pour me reposer.  Même chose pour le Directeur Adjoint de C... Inter qui m’accompagne  eeeeeee QUE  j’accompagne.  Les deux pieds sur nos valises,  les yeux fermés, la tête qui parfois me tombe dans le vide car elle passe proche de sombrer dans un sommeil profond,  c’est l’attente numéro deux.  Avant l’Arrivée numéro 1.

12 h 35, départ pour la première escale :  Tunis.  Les cuisiniers de Paris sont pas mal mieux que ceux de Mourial.  Je bouffe tout ce qu’il y a dans mon cabaret :  salade tunisienne,  rôti de bœuf froid, salade de pâtes et crevettes .    Et encore 3 heures les bras croisées.   « Mesdames et messieurs, bienvenue à Tunis, bla bla bla,  il fait présentement 16°, merci d’avoir voyagé sur Air France ».   J’étais tellement fatiguée que je ne me rappelle pas qu’elle heure il est.   Et la ronde commence : remplir la carte de débarquement,  bagages, douanes, donner la carte de débarquement,  polices, Taxiiiiiii!

En route vers l’hôtel, pendant que le taximan tente d’obtenir 10 euros pour son voyage, « par ce qu’il y a beaucoup de bagages » comprendre :   « par ce qu’il y a hôtel Africa » qu’il fixe la course à ce prix;  moi, j’ai beau regardé de tout bord tout côté, rien ne m’est familier.  Sauf les palmiers!  Pourtant, je suis bel et bien venue en 2002.    Arrivée sur l’Avenue Habib Bourguiba, ma rue,  au numéro 50 pour les 3 prochaines semaines, je me retrouve.  Elle m’avait impressionnée en 2002, elle m ‘impressionne encore.  On dirait les Champs Èlysées!  Foule comprise!  J’ai déjà hâte de l’arpenter.  Mais d’abord voyons l’Hôtel Africa El Mouradi.


En franchissant la grande porte, un air de « déjà vu ».  Mais oui, on dirait un Méridien! Excusez-moi, mais, l’experte s’y connais en Méridien!  Vaste Hall très chic avec des coins salon divans et fauteuil en cuir jaune, du marbre partout.  Aux murs, de magnifiques tableaux avec des scènes tunisiennes.  (Je prendrais bien celui du salon dans le coin en entrant tiens.)  

Un petit bar au fond et comme à Libreville :    un très majestueux plafonnier .  Et enfin,  le comptoir vers où, sceptique,  nous nous dirigeons.  Je dis sceptique et voici pourquoi :  comme j’ai réservé la chambre sur un site internet qui a ses bureaux à Londres et New York, et que j’ai payé plus de 4000$  d’avance (une aubaine) avec carte Visa Or, que j’ai eu à régler avec eux et Visa, que’ques p’tits problèmes avant de partir par ce qu’il m’ont facturé deux fois les $$$$, inutile de vous dire que nous avons très hâte d’entendre la réponse du Préposé,  à la question :  -Bonjour, avez-vous une réservation pour A.L.?  -OUI,  une chambre à 2 lits, vue sur l’Avenue Habib Bourguiba, et le petit déjeuner buffet compris.    Voici la carte, chambre 909 et Bon Séjour monsieur dame!  FIOU!  Ça marche octopustravel!  On s’est pas fait flouer! 

Le Bagagiste me dit que tout a été rénové en 2003, qu’effectivement je ne m’étais pas trompée;   c’était un Méridien avant.  J’vous l’avais dit!  Té Experte ou tu lé pas!   La porte de l’ascenseur s’ouvre,  le corridor est clair, tapis tout neuf, beige et rouge, très propre.  Voyons la chambre 909 maintenant.  Bzzzzzzzzzzzzzz que ça fait en glissant la carte et en ouvrant la porte.  Ça sent bon.   À mon grand bonheur,  la 909, elle est  « très classe », grande, dans les tons de beige plus précisément coquille d’œuf que vous dirais le décorateur.  Les meubles, les portes,  les rangements,  tout est en « bois rouge » (comme les meubles du 3290 TC).  Vaste salle de bain toute en céramique blanche, sauf sur le mur de la douche, ou on a fait comme un cadre de mosaïque en céramique dans des tons de bleu.  Le même sur le mur opposé.  Ça lui donne un p’tit genre mauresque.  Comptoir de marbre blanc ou sont déposé sur un cabaret en miroir l’incontournable  kit :  gel douche, bain moussant, savons, etc.  Des rangements pour les 2 aussi.  Des tiroirs, des tablettes, une penderie qui donne place pour les habits de monsieur mais aussi à la « garde-robe » de madame .    Une belle grande fenêtre avec une vue spectaculaire sur Tunis.  À gauche c’est vers la Médina, à droite le Port, La Goulette.  En bas, l’Avenue où nous habitons.    Mais, bon, fermons les rideaux .  On admirera tout ça demain.  

Pour le moment je n’ai qu’une envie :  m’allonger sur le lit.  M’étirer les bras!  Ne plus bouger.  Ne plus penser.  Je suis « zo boutte »!  Enlever mes bottes aussi.  Elle me serrent les pieds et les jambes .  J’ai eu peine à les rezipper à la fin du voyage.    Pendant que je fais la planche, André défait sa valise.  Je rangerai tout ça demain matin.   Quand même, je ne ferme pas les yeux, je ne veux pas dormir.  Le décalage ne « décalera » pas si je le fais.   J’en aurai pour 4 ou 5 jours à me remettre.

Il est 18 h 00.  L’heure de tester les cuisines du 5*.  Parcourons le Menu Room Service :  Bol niçois à la mode de la croisette (salade niçoise pour les intimes) 9 dinars (1 dinar = .85 cents) 7.65$;  Rouget de roche rôti à l’huile d’olive, 25 dinars (21.25$);  Côtelettes d’agneau grillées, 21  dinars (17.85$), maintenant allons à la ligne convoitée, celle qui ce soir nous fait saliver :  spaghetti bolognaise, 11 dinars (9.35$)  ensuite, tournons à la dernière page :  Carte des boissons.  Vins Rouges.  On en liste dix.  Le plus cher est à 28 dinars (23.80$) et le moins est à 14 dinars (11.90$).  
Bin Coudon!   Cé pas ici qu’on va se priver!  -Allo, ici la chambre 909.  2  spaghettis bolo et un Magon  s.v.p.  

Il est 20 h 30, nous nous sommes bien sustentés et le Magon s’est avéré fort délicieux!  C’est l’heure du bain!  Demain on a beaucoup à faire.  D’abord tester le buffet du p’tit dèj.  À 10 heures, s’il réussit à se lever avant, A. rencontre R.,  il ira voir les locaux et vérifier les préparatifs que ce dernier a fait pendant les 2 semaines qu’il est ici.  Moi, je dois défaire ma valise, marcher sur les Champs Èlysées de Tunis, aller au Palladium.  Au Palladium?  Non non, c’est pas un Centre Sportif où on fait du patins à roulettes, pardon, du Rollers.  On y fait du SHOPPING!  C’est un shopping center (lire centeure)à 3 étages, et à deux pas de l’Africa.  Et c’est sur cette planification, que j’ai compté 3 ou 4 moutons avant de « tomber dans les bras de Murphy » comme le dit mon « mêri »!
Voilà!  c’est ainsi que se sont écouler les premiers balbutiements en terre Tunisienne.

MARDI 20 décembre 2005 

C’est incroyable, déjà 6 jours que nous avons quitté not’pays.  Quoi de neuf?

D’abord faut que je vous raconte un fait cocasse.  Imaginez-vous que le soir de notre arrivée j’ai failli causer un arrêt cardiaque au concierge.  Il faisait très chaud dans la chambre.  André a tenté d’ajuster la clim.  Impossible.  Le contrôle ne se réglait qu’entre 21° et 24°   –Allo, ici la 909, pouvez-vous venir vérifier le contrôle de la température dans notre chambre s.v.p.? 5 minutes plus tard Bzzzzzzzzzzzzzzz on sonne à la porte.  C’est le concierge.   Je suis assise sur le lit.   Entre la porte et la chambre, il y a un petit corridor où sont la penderie, les rangements  et la salle de bain.  Le concierge se dirige vers la chambre et :  HaH! HaH!, (comme l’annonce« famili prix » à la télé)   il aperçoit  « la tentatrice pécheresse des milles et une nuit ».   J’vous dis, il a fait un Stop, a reculé de deux pas et il est resté figé dans le corridor.  Ohhhh Pardon! Dit-il.  Je me suis levée et je me suis assise sur le fauteuil.  –ça va monsieur vous pouvez entrer.   Heureusement que je n’avais pas ma chemise de nuit,  on aurait eu un concierge su’l’dos  -Allo, ici la 909, un docteur s.v.p!  

Alors, après avoir provoqué cette commotion, et s’être fait dire d’ouvrir la fenêtre par ce que la température est programmée à la centrale, nous avons bien dormi jusqu’à 9 heures le vendredi matin,  l’heure de tester le buffet du p’tit dèj.  Fameux!  le choix très varié, tout y est et tout est bon et surtout frais.   En quittant, je me prends une poire et des dattes et un yaourt,  mon coupe faim du midi.   A. déjeune avec ses Tunisiens, là où R. a louer une salle, à l’hôtel OMRANE sur l’avenue Farhat Hached, à 5 minutes de marche d’ici.   J’irai peut-être certain midi.  On verra.  Revenons à notre installation.  J’ai tout bien rangé mes vêtements, le comptoir de marbre blanc croule sous le poids des produits de beauté et de soin.  La bonne  a mis dans un vase mon joli bouquet de fleurs en soie que j’ai acheté au très méchant WallMart avant de partir.   Touche finale et personnelle!

Les bonnes de l’hôtel Africa sont très charmantes avec  leur « costume de soubrette » :  une petite robe noire,  un tablier en coton blanc et son frison en dentelle, un serre tête (ou bandeau?) aussi en coton blanc et son frison,  des bas opaques et noirs et des souliers de même couleur.    Et comme je suis dans la chambre quand elle vient faire le ménage, elle cause avec moi.  Comme partout en Afrique,  j’ai eu droit à  LA question :  avez-vous des zenfans?  Et A. à LA sienne :  Qu’est-ce qu’elle fait Suzanne, elle ne s’ennuie pas?  N O N  elle n’a pas d’enfant et elle ne s’ennuie absoooooooolument pas! 

Cela dit.  La gourmande que je suis vous a beaucoup parlé bouffe, réglons ici ce chapitre :  Comme nous sommes au centre-ville, le choix de restaurants n’est pas un problème.  Et le choix de cuisine non plus.  Il s’arrête à un depuis notre arrivée :  la Pizzeria du Café de Paris.  D’abord par ce qu’il est ouvert à 18 heures, (beaucoup le sont qu’à 19 heures) et qu’il y a du vin (Coran oblige beaucoup n’en ont pas) et que c’est à 2 minutes d’ici et  le menu est très varié.  Avec toutes ses raisons,  on en a fait notre « salle à dîner ».   Hier le serveur nous conseille comme entrée une tarte à l’oignon.  J’exagère pas en vous disant que c’est la meilleure que nous avons mangé.  A. a pris Escalope de veau sprint.  Un pur délice.  Tendre, juteuse, arrosé de sauce tomates et gratinée.  C’est mon choix pour ce soir.  Moi j’ai mangé un couscous calamars.  Même si c’était délicieux, le couscous je trouve que ça « bourre » un peu trop pour un repas du soir, je l’ai roté le reste de la soirée le couscous.  Et, bien sûr, un soir,  nous avons mangé l’incontournable  mets, celui que nous choisissons quand on sait vraiment pas quoi manger, et j’ai nommé :  le spaghetti bolognaise,  qui est, selon l’Expert, comme la tarte à l’oignon :  trrrrrrrrrrrès bon!.   J’avoue qu’il a raison, c’est une  sauce maison, bien épicée, et les pâtes sont de très bonne qualités et très savoureuses. 

Dimanche, jour ou beaucoup de restaurateurs prennent congé, ce qui était le cas pour notre Pizzeria, nous sommes allés Au Capitole, juste à côté.  Nous montons au 2e étage,  une vaste salle, un peu vieillotte, style art déco, plafonds très hauts et décorés, des tables au nappe rose et blanche et du carrelage noir et blanc couvre le sol.  Au centre un étalage comme au marché avec des caisses de fruits et les desserts.   À la lecture du menu, on a failli faire comme le concierge, si j’avais porté ma chemise de nuit, non pas à la lecture des plats mais à celui du prix :  5,50 dinars pour 4 services (2 entrées, plat principal, dessert et thé à la menthe offert par la maison).  Voyons voir si ça en vaut le coût.   Alooooors, madame prendra en entrée :  une salade tunisienne, un spaghetti tomates, ensuite une brochette mixte pour le plat principal et une crème caramel pour dessert.   Monsieur?  Artichaut vinaigrette, salade pommes et betteraves pour l’entrée , lui aussi une brochette mixte  (mixte pour :  cubes de dinde, de veau, cœur de veau, foie de veau, et merguez servi avec frites et laitue). Tout est frais, croustillant, bien grillé, délicieux, et pour 4.67$ ????  On en revient pas! Ça en vaut plus que le coût!  Sans exagération, un tel menu nous aurait coûté 85$ à Sherbrooke.  Mais on aura jamais de tel menu à Sherbrooke.  PROFITONS EN!    On peut pas trinquer au triste sort que nous subissons, il n’y a pas de vin, juste de l’eau gazeuse.  Quand même!  Tchin Tchin! Et Vive C.... et  Vive la Tunisie!

Le midi, comme André mange avec ses, je ne sais comment les appeler, ses formateurs disons, moi je vais dans les gargotes manger des sandwichs Shawarma poulet.    Contrairement à chez-nous , ou dans un pita sec et froids et sur une montagne de laitue iceberg on nous met avec parcimonie un peu de poulet et qu’il faut quémander un morceau de tomates de plus ou de navet mariné, en plus qu’on nous regarde comme si on avait demandé la lune, ici,  à mon grand bonheur,  les portions sont très généreuses.   J’ai bien l’impression que je vais en manger jusqu’à écœurement.  Et mon sandwich avec frites me coûte 1,80 dinars.  Ah yaille yaille!

Pendant que je vous écrit, le muezzin m’invite à la prière.  Je l’entends très fort, ma fenêtre est ouverte….Allahhhhhhhhh Akhhhhouakkkkkbarrrrrrrr Allllahhhhh Halllahhhhhhh….   Sapristi que chu loin!   Que je me dis chaque fois que j’entends ça! Bon continuons……..

 Rubrique nouveau gadget :

Dans notre salle de bain, juste à côté de la toilette, au mur, il y a une mini-douchette :  un petit boyau avec sa petite champelure.  On sait pas trop à quoi ça sert mais on s’en doute considérant l’endroit où elle est placée.  Or, dimanche, nous sommes allés à Carrefour, le grand centre commercial sur la route de La Marsa.  Je me suis vue dans l’obligation d’utiliser les toilettes.  À ma grande surprise il n’y avait pas de papier’cul mais la petite douchette à côté du WC y était.  J’en déduis donc que c’est bel et bien un « lav’cul ».  Comme je ne suis pas tellement familière avec une telle coutume,  je suis sortie du p’tit coin, pour me diriger au grand coin de la restauration pour demander 4 napkins et suis retournée faire mon « besoin »!  Avant de sortir, je me suis lavée les mains et je cherchais le papier pour m’essuyer.  Une ménagère, qui était à laver le plancher m’a donné devinez quoi?  Hé oui, du papier cul!  Ha Ha!  Déduction finale :   Un :  tu demandes du papier cul, deux :  tu fais tes besoins, trois : tu te douches et quatre : tu t’essuies.  C’était simple non?   Comme je suis très curieuse, au retour à la 909, je l’ai quand même essayé le « lav’cul » , bof, j’sais pas…une drôle de sensation, ce jet d’ eau froide!  Ha Ha Ha!  En tout cas, je ne prends aucune chance, ainsi je ne serai plus prise au dépourvue :   je me suis acheté des paquets de kleenex format sac à main….rose…parfumée à la rose! Ho Ho Ho!

Je pourrais continuer à vous raconter, mais si je veux avoir des lecteurs pour mes romans, faudrait bien que je clique sur envoyer à un moment donné. 

 Je vous reviens dans quelques jours, internet n’est pas facilement accessible, non pas par inexistence, au contraire, on peut se brancher dans la chambre, à haute vitesse, mais à 10 dinars l’heure on doit se priver un petit peu!   Et les café internet, qu’on appelle ici Publinet ne pullulent pas.  En tout cas, pas autour de l’Africa.  Dans mes marches quotidiennes, j'essaierai d'en trouver un.  Alors, comme l’heure avance…je prends congé de vous!  


Salam Aleycoum!  À+









Un beau dimanche à Charbonnière!


Je vous écris mon coucou avec un certain vague à l'âme.  Mon "règne" achève.  Ça m'attriste.  Je n'ai plus que 3 jours à trôner sur ma chaise longue à la piscine de mon Palace.  Ce matin je me fermais les yeux pour mieux télécharger sur mon disque dur (ne pas lire tête dûr) ces bruits qui m'ont accompagnée, qui m'ont "bercée" tout au long de mon séjour.  Un à un:  les vagues, les oiseaux, le vent dans les cocotiers, une personne qui nage une autre qui plonge.  La musique du snack Eliwa en sourdine.  "Madame prendra son thé?  Et quoi? Qu'est-ce que  j'entends?  Une note de basse-cour dans mon concert? C'est le cocorico du tchum de ma poule noire, le coq du Méridien Re-Ndama!  Ah non, lui je ne le télécharge pas. 
 Il y a aussi toutes ces  belles images à télécharger sur le même disque.  Faut vous dire qu'il y a beaucoup d'octects sur le disque de madame L.  HHHHhhhhhhHHHH (soupir) et plus les jours avancent plus mes soupirs s'accentuent.  Pour adoucir ma mélancolie, je n'ai qu'à penser aux embêtements:  aux sorties resto du soir, pèsent-ils  de plus en plus.  A bien y penser, j'ai hâte d'être chez-moi!
Il me reste 9 heures de temps de connexion sur ma carte WiFi.  Le temps de vous raconter une petite histoire.  Notre sortie de dimanche. 
Nous étions invité chez le CM, pour un 4 à 7.  Il est venu nous chercher à l'hôtel.  Il habite le quartier Charbonière, un quartier résidentiel assez cossu.  Des "blancs" y habitent.  Sa rue n'a pas de nom, n'est pas bitumée mais on y circule sans y laisser des morceaux de voiture.  CM a une 4X4.  Il est propriétaire d'une jolie villa qu'un Suisse à jadis construit sur un immense terrain clôturé d'un mur de ciment avec une belle grande porte en fer forgé.  Curieusement, ni la villa, ni la clôture, ni la porte de fer ne sont peinturées comme certaines sur la rue.  Tout a couleur "ciment".  Dommage, elle serait très chic "couleur Marakesh".  

Un petit tour de piste C.M. et sa dame nous  fait voir des manguiers, papayers, avocatiers, caramboliers (très sucrés contrairement à ceux acheté au Maxi)bananiers, trois sortes de cocotiers, cerisiers et je vous dis pas toutes les fleurs et herbes médicinales que madame cultivent dans de petits jardins.  Le jardin botanique de Charbonnière quoi! 



Madame  me fait humer une feuille et je reconnais l'odeur;  c'est du vétiver, l'odeur des serviettes du Snack Eliwa du Méridien!  J'aime cet odeur!  Elle me rappelle des moments très romantiques!   Nous nous dirigeons vers la terrasse arrière, où le patio est à un niveau très élevé de la rue.  On voit en bas et de l'autre côté de cette rue, deux terrains abandonnés.  On voit aussi un immeuble à 3 étages, en construction au bout de leur terrain.  CM aura des 3 pièces à louer un jour.  Il nous en fait visiter un.  Par une fenêtre, je remarque un grand terrain abandonné, juste en bas.  Les herbes hautes hautes attirent mon regard.  Madame CM me dit que le propriétaire est mort et que plus personne ne l'entretient.  Suspiscion chez la visiteuse:  terrain abandonné...herbes hautes...en Afrique?...elle voit déjà les bébites, les serpents, les araignées qui y cohabitent!  Ouach!  Bon, continuons la visite?

CM aime le bois.  Il a donc un atelier d'ébéniste, très bien équipé.  En y entrant, ça sent bon le bois.  Il nous en montre quelques essences, dont le magnifique Ébène et aussi le Kévalingo (si ma mémoire est bonne c'est ainsi que ça s'appelle) communément appelé "bois fer" tellement il est dense et lourd.  On en fait de très beau meuble.  La couleur est comme ceux de ma maison.  J'en vois de superbes, au fond de la pièce.  Je prendrais bien le buffet tient.  Et les chaises aussi.

De retour sur le patio, sous le majestueux manguier, CM demande à sa femme de nous servir à boire et les canapés.  Mmmmmmm Mmmmm  Du Champagne?!!  En dégustant ces délicieuses bulles, il nous dit que lors d'un futur séjour on pourrait louer un des appartements qui seraient meublés avec du mobilier de son atelier.  - Vous serez plus confortable qu'à l'hôtel!  Dit-il...  Moi, je ne dis rien mais son offre ne m'est pas du tout alléchante.   Les images qui défilaient tout à l'heure lors de la visite de son 3 pièces m'ont rappelé de vieux souvenirs d'un certain séjour en Guinée, à Mamou plus précisément.  Nous habitions une magnifique Villa, avec ce genre de terrain abandonné comme "voisin" et y cohabitaient des "horreurs" comme des "mambas verts".  Au fil de la conversation, au 3e (ou 4e?) verre de champagne, je vois que je ne me suis pas trompée.  La dame dit qu'il vient des serpents parfois dans son jardin.  OH OH ma tête tourne! et c'est pas à cause des bulles!  Je la questionne: - Des gros?  -Si, des gros comme ça...et elle me fait un rond de ses longs doigts.  GULP!  elle poursuit et moi j'avale quelques bulles de plus... - Et des MAMBAS VERTS aussi!  - Des mambas verts? Oh la la j'en ai vu à Mamou, en Guinée des ces vénéneux serpents!  Ils grimpent même sur les murs...un matin le cuisinier m'en a montré un qui se "baladait" sur le dessus de notre mur de ciment!  Je sens encore la peur de ce moment.  Un te mord et tu meurs!  rien de moins.  La dame me rassure:  -Si tu les chasses du pieds il ne peuvent pas te mordre, ils ont une trop petite bouche.  Mais si tu les chasses de la main, alors là, c'est fini!  - Et les orteils? que je lui demande.  - Ohh oui, les orteils oui mais tu présentes pas les orteils!  Bordel!  pendant qu'elle me parle, c'est immanquable, je soulève les pieds, je regarde vers le dangereux terrain, c'est pas rassurant mais pas du tout ses propos là!  Du Champagne?  Oui, avez-vous 2 verres?  LOL

Et la journée s'éteint.  Ici la nuit tombe très vite.  C'est le jour...c'est la nuit.  À 18 h 40, la "lumière s'éteint".  «Comme quelqu'un qui fermerait les rideaux» que dit le CM.  J'entends tout de même un "cocoricooooooo" tout près.  -Ahhh un coq?  -Oui, il passe la nuit dans le manguier.  -Ahhh?   -Il se cache des serpents et aussi des igouanes.  -Des Igouanes?  - Mais oui, il y a un étang sur le terrain de l'autre côté de la rue.  La nuit, il viennent dans la cour.    Décidément, son 3 pièces ne m'intéressent mais vraiment pas!  Vive le MÉRIDIEN!!!! au penthouse de préférence!

Toujours sous le majestueux manguier (les pieds soulevés me concernant) la conversation se poursuit.  CM nous dit:  - tu vois là bas une immense villa jaune?  Ce sont des chinois qui l'ont acheté.  Elle se vendait 11 millions.  Alors 22 chinois ont donné 1 million (CFA) chacun et ils vivent là.  Non seulement les onze, mais ils sont au moins une tentaine.  Il y a des femmes, des enfants, des chiens, des chats, des poules et un magnifique jardin.  Le matin, un bus vient chercher hommes et femmes pour aller travailler en ville.  Et tout en nous disant ça, on aperçoit effectivement un bus et des chinois y prendre place.  D'ailleurs j'en ai vu, en ville, de ces bus bondé de chinois.  On en voit partout à Libreville des chinois.  Même à mon Palace, des jours, à la piscine, bien étendus mais tout habillés, sous le parasol.  Le «Péril Jaune» à Libreville?

Il est 20 heures, on a tout bu le champagne, tout mangé les petits canapés.  C'est l'heure de rentrer à la maison.  CM vient nous reconduire.  Sa dame et son fils nous accompagne. Merci pour cette très belle journée!

Tiens, vous écrire ce beau dimanche à Charbonière m'a un peu soulagé de ma mélancolie.  Je vais aller la soigner à la piscine maintenant.  Samedi soir, au Snack le serveur nous dit:  «Mais où vous étiez?  on croyait que vous aviez disparu!  Ça fait 3 jours qu'on vous a pas vu!»  Qu'est-ce que ça sera quand on va partir et que ça fera 3 mois?  ha ha!  On les aime bien...et ils nous le rendent bien aussi. 

Voilà!  les dernière pages de mon «Tour d'Afrique en 80 jours».  Celles de Libreville se terminent vendredi matin, 9 h 40.  Je compte les jours, demain je compterai les heures!  De loooongues et épuisantes nous attendent, vendredi jusqu'à notre arrivée au Novotel de Nouakchott. 



Écrit par suz.lem le Lundi 27 août 2007

Gendarmes suite et autres élucubrations lemieusiennes!


Depuis que nous sommes ici, je veux retourner au restaurant Barracuda!  Un endroit de rêêêêve, très exotique, mon endroit préféré à Libreville. SG nous y avait invité en 2002, le jour J, celui de notre départ. 

Un resto spécialité poissons et fruits de mer tenue par une Française.  C’est très beau.  Une grande paillote  avec quelques tables sur une très jolie plage privée, où contrairement au Méridien, les « cochonneries » de la mer ne se ramassent pas sur la grève.  Cet exotisme a un prix.  Il est sur la route du fameux quartier Owendo.  THZE quartier des contrôles policiers!  Pas un taximan ne veut s’y aventurer.  On a tenté de le trouver nous-mêmes, sans succès.  On ne se rappelle pas où c’est.  Hier soir, on avait en tête d’y aller.  On a pris les grands moyens!  On ira en TAXI!


On l'a échappé belle?


 Je vous racontais notre rally LaLaLa Dakar?  Ce matin, sous mon parasol, après avoir fait mes 3 traversées de piscine, c’était l’heure de la lecture du journal l’Union, particulièrement la rubrique MAKAYA, ma préférée.  Je vous ai parlé de lui?  J’adoooooore son style.  Je savoure chaque rubrique, tous les matins.  Si on ne me glisse pas ledit journal sous la porte de chambre, je ne manque pas de l’acheter à la petite tabagie de l’hôtel.
Or, ce matin, je lisais ceci :


Le contrôles des gens'dames!


On dit ici que Libreville est enÉtat de Siège.  Les contrôles des Gendarmes et de l'Armée Républicaine se font un peu partout dans la ville.  Particulièrement ici devant le Méridien mais aussi dans les rues du centre-ville, à l'entrée du Quartier Louis, qui est le quartier (prononcer "quâtier) des restaurants, des boutiques de tout genres et aussi des Night clubs.  Et le pire étant le quâtier Owendo.  Il y a des barrages sur les deux côtés de la route, même la nuit.  En fait, c'est surtout là où les blancs circulent.  Aussi, j'affirmais bien pompeusement, qu'au volant de notre Peugeot, on ne nous contrôlerait pas?  Erreur!  J'ai parler trop vite.  On nous a contrôté et pas qu'une fois.  Surtout les fins de mois.  Je vous raconte?
Premier contrôle :  À la sortie de l’hôtel.  Coup de sifflet, un gendarme avec sa grosse et longue….matraque…nous fait signe de se garer sur l’accotement :   - Papiers! Permis de conduire!  Il vérifie, tout est en ordre.    - Passeport! Carte de séjour!   - Nous ne les avons pas avec nous monsieur.  – Vous êtes en infraction! Et vos ceintures ne sont pas attachées!   On a beau lui montrer que beaucoup de chauffeurs qui passent ne le sont pas, que notre Ambassade nous a dit de ne jamais circuler avec nos passeports.  Rien à faire.   – Une amende de 24,000 francs pour une telle infraction! Qu’il nous dit.  Précisions :  n’oublions pas que nous sommes Canadiens, nous ne connaissons pas la couleur de la corruption (hum hum).  En bons  démocrates canadiens purs et transparents, on discute, on veut s’en sortir sans contribuer à cette corruption qui sévit ici.  Un autre gendarme arrive derrière et dit :  -« Je vois qu’il y a des histoires ici?  Il y a certes moyens de s’entendre avec mon collègue. »   Sous entendre « donne-lui 1000 francs et tu te barres »!  Je vois A. sortir le 1000 francs de sa poche, le gendarme le prends, et nous On se barre!!!!

Deux rues plus loins.  HHHhhhuuuuittttt!  (entendre son coup de sifflet).  Matraque qui fait signe.  Woe! Nous faisons signe que ça vient de nous arriver à deux coins de rues.  La matraque nous montre la voie du boul. de l’Indépendance!  Nous sommes libres et sauvés!  Pour le moment que j’ajoute.

Mon amie qui habite à Cotonou et qui connaît bien Libreville me dit dans un email que le resto La Tomate, à Montée Louis, est un très bon resto et pas cher en plus.  Elle me précise même que le Mérou sauce au lardons est un délice.  Je veux en manger!  Un vendredi, nous décidons de chercher La Tomate.  Direction quartier Louis.  Dès notre entrée sur la Montée Louis, on entends ce bruit qui ne trompe pas!   HHHHHhhhhuuuuiiiittttttt!    Chitttttttttt est le mien!  On voit un soldat de l’armée Gabonaire, en costume de «camouflage» s.v.p. (On en aurait bien besoin d’un nous-mêmes….ha ha) et son comparse derrière lui, avec accroché à l’épaule une kalachnikov.  «  -Papiers! Permis de conduire! Passeport! Permis de séjour! »  Putain!!!!!!  On donne ce que nous avons maintenant en permanence dans le coffre à gants, bien rangé dans une enveloppe étampée C…..  ça fait plus sérieux!  Encore ici, on a l’intention de ne pas contribuer à la corruption, ne l’oublions jamais :  les canadiens ne sont pas corrompus, je l’ai encore vu à la télé ce matin, le Juge Gommery nous le démontre tous les matins à TV5. 

Et voilà que je râle.  Je dis :  - Monsieur tous les jours on s’est fait contrôler.  C’est du harcèlement pur et simple.  Notre Ambassade ne nous permet pas de circuler avec nos passeports en poche.  Monsieur, même si on les avait, nos papiers et tout le bataclan, vous trouveriez certainement une autre raison pour nous contrôler.  Un miroir de travers, un phare cassé serait une raison.  N’importe lequel motif serait un bon motif pour nous verbaliser.  Et j’en ajoute :  Monsieur!  Ayez pitié de deux pauvres canadiens qui se font harceler tous les soirs à Libreville.  Qu’est-ce que vous croyez?  Que nous sommes des brigands?  Des truands?  (je le vois sourire) Des hors la loi?  Mais non.  J’vous jure monsieur, nos papiers sont en règle, nous respectons vos lois, regardes;  nous sommes attachés, nous roulions lentement, nous cherchons le restaurant La Tomate tout simplement.  Bref, le « mâche patates » comme disait ché pas qui ne m’arrête pas.   L’atmosphère est à la rigolade.  Soudainement, il dit :  - Ça suffit!  On ne rigole plus! C’est sérieux!  Et l’autre s’approche avec sa Kalach….GULP!  On ne rit plus!  - Je vous arrête pour non présentation de permis de séjour….  Enfin, que’qu’chose du genre.  Disons que la vue de l’arme m’a bouché les oreilles et fermé la bouche.  Qu’est-ce qu’on a fait?  Le très sérieux qui ne rigole plus empoche les 2000 francs qu’A. lui glisse dans la main.  Et vlan!  Je referme la porte!  Fuck La Tomate!  Y’en a marre!  On rentre “à la maison”!  On mangera à l’hôtel! 

Hier,  de retour du marché, nous nous dirigeons vers l’hôtel, toujours sur le boul. de l’Indépendance,  A. décide de prendre un raccourci par les petites rues du centre ville.  On évitera les contrôles qu’on pensait.  Aussitôt pensé, aussitôt tourné le coin…..qu’est-ce que nous voyons?  Comme le dit la chanson :  « Bonjour laaaaaa police »!  Comme le dit le québécois : « ??%%$$$ **& »  (lire crissssssse).  Ça recommence :  Papier!  Permis!  Et je redis mes litanies, but, à notre grande surprise, voilà qu’il ne nous donne qu’un avertissement :  - faites photocopier votre passeport avec visa et la date d’entrée au Gabon.  Ça alors!  On en revient pas.  À sa demande :  - depuis quand êtes-vous au Gabon?  Je n’ai pas su répondre.  Le soleil m’a grillé quelques neurones, je n’ai plus souvenance ni du jour ni de la date où nous sommes arrivés.  On est où là?  Ha ha!

André exécute l’ordre :  il fait des photocopies de notre passeport et de la page du visa et date d’entrée au Gabon.  Au sortir de la Supérette St-Michel du quartier Oloumi, nous décidons d’aller faire une petite ballade avant de rentrer à l’hôtel.  Il n’est que 16 heures.  On a pas fait deux rues que ce bruit familier se fait entendre :  HHHHhhhhuuuuiiiiittt!  Ahhhhh bin  &&??%%$$&&? (Lire tabar…notre bruit familier québécois à nous) mais cette fois ils ne nous auront pas!   -Papier!  Permis! Carte de séjour!  Nous les sortons fièrement.  Tiens’toé! Trouve la faute maintenant!  Bordel de meeeeeeerde!  Faute il y a!  - La photocopie du passeport n’est pas conforme, il vous faut un timbre de la Mairie!   -  Ahhhh?  Du nouveau? Que lui dit A.  – Vous êtes pas mal plus vigilant que les quinze autres gendarmes qui nous ont contrôlés depuis un mois, et bla bla bla.   –OK!  Circulez!   - Quoiiiii? On peut partir?   Nous sommes surpris, mais le gendarme doublement :  A. lui glisse quand même les 1000 francs.  Dorénavant il a toujours son billet de 1000 en poche.  Faute ou pas, on le donne!  On y prends goût quoi!

Libreville en ce 14 juin 2005

Bonjour! Ce matin, c’est la grisaille à Libreville. 
D’habitude ça s’éclaircit, mais ce n’est pas le cas en 
ce 14 juin!   J’en profite pour écrire mes emails et ensuite je
 ferai « mon lavage » aussi.   Ma "p'tite brassée de p'tites culottes" dans le lavabo de la salle de bain.  

C’est la saison sèche,
la saison froide pour les Gabonais. Une saison très
 confortable nous concernant.  Je ne peux pas  dire 
combien il fait, il n’y a pas de météo dans les infos.
 Selon mon thermostat, je dirais que c’est autour de
 25 degrés.  Comme ils sont familiers avec des 32 et +
;   c’est l’hiver. Notre chouchou Adèle, la charmante bonne de nuit, a dit hier soir :  Ahhh madame Suzanne,
il  fait trop froid là! Tout le monde tousse et a le 
rhume!  A. me dit que c’est pareil avec ses
 stagiaires....et les secrétaires.  Sauf qu’ils se sentent tous
 mieux quand vient la « pause café-croissants » quand
 même!  Ha ha ha!!!  



Je vous ai parlé du journal quotidien l’union.  Je 
vous ai parlé des contrôles.  Je vous ai aussi raconté
 notre rallye Lalala Dakar.  Je vais rattacher à tout
 ça une histoire. Bouleversante.  Dans l’union, il y a
 un éditorial en première page qui s’intitule « Makaya
».  Samedi matin, Makaya pestait contre ces fameux
 contrôles.  Je vous lis un extrait. 
  

«On dirait, comme le cave de ce célèbre film
 gaulois-là, que le taximan se rebiffe, quoi.  Ces 
derniers jours se sont multiplié des scènes aussi
 cocasses qu’inquiétantes qui montrent que le
ras-le-bol est à son comble chez les transporteurs. 
Et moi, Makaya, je crois qu’il serait grand temps
 qu’une décision claire soit prise au sujet de tous ces
contrôles.
 
Premier incident, il y a trois jours à peine.  Vers 7
heures du soir sur le boulevard qui porte le nom du 
père du ‘dipenda’, à hauteur du carrefour de
 l ’ancienne Sobraga.  Un taximan refuse de répondre au
 coup de sifflet d’un pandore.  Ce dernier sort son 
arme et tire dans la direction de l’automobile.  Ni
 celle-ci, ni ses passagers, ni les passants ne sont 
touchés.  Une chance inouïe! »
Putain!  On l’a échappé belle?  Ah yaille yaille! C’est là
 même où notre taximan a pris fuite! À la même heure ou 
presque.  Depuis cet incident, nous sommes retourné au
 Baracuda, mais avec notre voiture, et « chance inouïe
» nous avons traversé les barrages à l’aller et au
 retour sans problèmes.  Il  faut dire que les « gens
d’armes » comme l’écrit Makaya, étaient occupés à
 parlementer avec des taximen justement.  Toutefois, tout ça 
n’assombrit pas notre séjour.  On s’en amuse.  On
 garde notre 1 000 francs dans le cendrier.  Et nous
 sommes très courtois, quand ça nous arrive et bien
heureux quand on réussit à les éviter!




Chronique « entourloupettes » de IG maintenant. 
Voulez-vous entendre la dernière?  
IG demande à  A. 2 cartouches d’encre pour 
Blandine, la secrétaire principale :  une  cartouche noire et une 
couleur.  A. lui signifie que, dans les
 circonstances, une couleur est inutile.  IG lui donne
 donc les numéros de cartouches pour une HP 3420. 
A. demande au seul stagiaire qui a un véhicule
 d’aller acheter les dites cartouches.  Il lui donne 40
000 francs + 2 000 pour l’essence.  Le stagiaire
 revient et donne à  Blandine les 2 cartouches.  Elle
 dit :  « mais, ça fait pas sur ma machine ça!».  IG
 n’est plus à son bureau, il est parti.   A. redonne
 donc 2 000 francs d’essence au stagiaire pour qu’il
 retourne et change les cartouches.  Il revient avec les
 bonnes.  Blandine est toute heureuse, elle a 4
 cartouches d’encre en stock.  4???  A. la questionne. 
 Le stagiaire sait très bien qui a une imprimante
 HP3420.  Qui vous pensez?  Non, c’est pas IG.  C’est
l e copain de ce dernier!  Décidément, il ne lâche pas
 celui-là!



Bon, cela raconté, comme A, me disait ce matin,  il
ne nous reste que 9 jours avant « d’aller faire des
 tours d’avion ».  Je ne vous cache pas que revenir à 
la maison nous fera du bien.  A, a bien hâte de
 conduire sa Mercedes plutôt que son vieux taco.
 Suzanne a bien hâte de conduire, et…..de changer de
 vêtements!  Y’en a marre de mes 6 robes, 6 jupes, 8 
t-shirts, 2 pantacourts, 1 jeans et 2 nuisettes!    Le 
plus embêtant après 3 mois?   C’est de sortir pour
 aller au restaurant. On a fait le tour quoi!  Vivement 
ma cuisine et ma salle à manger! Le décompte commence

: 
9 – 8……


On a mangé à la chambre hier soir;  du
 poulet aux herbes de Provence et riz au curry acheté au supermarché M'BOLO délicieux!


Écrit par suz.lem le Vendredi 12 janvier 2007