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21 oct. 2011

Une sortie à TUNIS


Ce n’est pas sous mon parasol, allongée sur ma chaise longue à la piscine du Sofitel Tfeila de Nouakchot que j’ai composé mon coucou.  Eh bien non!  Je suis toujours assise devant ma « tortue » du Publinet de l’avenue H.Bourguiba!   Nous devions quitter le 6 janvier?   Nous quittons le 12.   Nous n’en sommes pas malheureux.  Un mois à Tunis est loin d’être désagréable.  Et pourquoi ce changement de calendrier? 

BALADE à KORBOUS...et...HAMMAMET


TOUT D’ABORD BONNE ET HEUREUSE ANNéE 2006 À VOUS!
J’ai mis du temps à vous raconter notre sortie du 25 décembre.  Nous sommes le 3 janvier, je devrais vous raconter Le Jour de l’An à Tunis, mais, voyez-vous, j’avais commencé un long récit dans lequel je vous décrivais à peu près chaque village jusqu’à destination. Et puis en le relisant, je me suis dit que tout le monde a un jour vue de petits villages pittoresques dans un pays quelconque. À quoi bon vous décrire les miens.  Cé bin beau la Tunisie, mais on va pas faire d’une ballade dans sa campagne l’événement du siècle! Ni le dictionnaire de ses noms de villes et villages. J’ai donc recomposé mon carnet de voyage…que voici :

En mars 2002, La Tunisie avait eu le grand bonheur de nous accueillir pendant 3 semaines.  Merveilleux séjour qui nous avait permis de visiter et revisiter et encore visiter :   CARTHAGE et ses Musées, LA MARSA, LA GOULETTE, SIDI BOU SAID, GAMMARTH, SOUSSE, PORT EL KANTAOUI, sans oublier Tunis.   R.  tenait donc à  nous faire découvrir autre chose.  Son choix s’est arrêté vers le CAP BON :   KORBOUS à 50 km d’ici. 

Une charmante petite ville déjà réputée à l’époque romaine et qui était, dit-on, une destination prisée des Carthaginois. « La ville thermale aux sept sources » n’est pas tellement  fréquentée par les touristes mais surtout par les tunisiens.  J’ai lu que chaque  source a sa particularité.  Par exemple, la source Aïn Chiffe est indiquée pour les troubles digestifs et gastriques.  Celle d’Aïn Thalassira soignent l’eczéma.  Une source pour un bobo.   C’est une eau naturellement sulfurée, légèrement chlorée et naturellement chaude.  Dans les Thermes de la ville, on y fait aussi des cures : de relaxation, d’amaigrissement et remise en forme.  La Tunisie n’est-elle pas devenue le paradis des Thalassos?  Selon un reportage à TV5 OUI!

Or, ce 25 décembre 2005, R., Hajer  (son épouse), et leur fils de 2 ans et nous les  deux « canadiens errants » sont en route vers Korbous.   Et pas par l’autoroute. 

Notre chauffeur préfère sillonner les petites routes  étroites qui longent la mer.  Tellement étroite que rencontrer une voiture en sens inverse, immanquablement, on se ramasse non pas dans le champs de patates, mais bel et bien dans le champ’d’olives. On aurait un méchant problèmes si ça nous arrivait, par ce que tout au long du trajet, il est fréquent de voir une famille bien installée sous un olivier,  pour y faire le BBQ dominical.  Certains endroits sont aménagés comme des « rest area » chez-nous.  La famille ici, ça marche!  Le papa, la maman, les enfants, la tata, le tonton, le papi, la mamie, les cousins et cousines, ils sont une « cellule » indissociable. La petite famille qui nous sort aujourd’hui,  habitent présentement chez les parents de Hajer et comme dit R. :  un petit studio où tout le monde circule!  J’ai l’impression qu’il veut dire un corridor où la famille circule.  Il nous avoue aussi, que rendu au Québec, une semaine ne se passe pas sans qu’il téléphone à sa mère.   Cela dit, revenons sur la route de Korbous, et roulons, en toute sécurité,  vers notre destination.

La canadienne errante  assise en arrière côté gauche aime bien les images qui défilent de sa fenêtre.  Pour un 25 décembre, berger, moutons, oliveraies, palmiers, mandariniers, ouais avouons que c’est de circonstance.  Et très agréable à observer.  Règne une atmosphère  paisible, une image de douceur et de sérénité,  à peine troublée par les bergers et leur troupeau de moutons qui circulent en plein milieu de la route. Un régal de dépaysement! D’autant plus dépaysant quand je vois les gros cactus qui font clôture entre le chemin et les champs.  R. me dit que les fruits que je vois sur les cactus ce sont des figues berbères (je suppose qu’il veut dire figues de barbaries). Hej. ajoute que c’est succulent des figues berbères.  J’en demanderai au végétarien.  Juste pour faire ma fraîche!  

Nous circulons, à petite vitesse, sur la route quand soudainement, PAF! Ça nous saute « en pleine face » on ne s’y attends pas du tout : nous voici en haut d’une falaise. R. stationne sur l’accotement. Le « fond d’écran » a subitement changé.  Le Golfe de Tunis est devant nous!  Apercevez, au loin, des taches blanches.  Ce sont Carthage, Sidi Bou Saïd, Gammarth (là où nous habitions en 2002) de l’autre côté de la Baie. Des taches brunes et jaunes avec des points vert?  Ce sont les montagnes, les cyprès et autres végétations inconnues de votre humble correspondante.  Des petits points noirs?  Ce sont des amoureux, assis sur les rochers en bas de la falaise au bord de mer.   Et le bleu, à l’horizon?  C’est la Méditerranée.  Entre ciel et mer!  Oh la la!   

Ici j’ouvre une parenthèse :  Comme je veux vous écrire que c’est « très beau » ce que je vois,  permettez-moi une fois encore, d’employer un terme favori des québécois et qui m’interpelle à chaque fois que je l’entends. Il m’égratigne les oreilles.  J’arriverai jamais à comprendre d’où vient  cet amoncellement de mots pour exprimer le mot « beau ».  Il y a eu l’époque du « Supaêre ».  Élaborons le terme qui le remplace :  Dans une émission télé-réalité, Occupation Double pour la nommer,  Bérengère revenait d’un séjour à Venise, avec Maxim, un des participants.  Elle voulait dire à ses copines qu’elle avait été enchantée par son séjour. Que Venise l’avait séduite. Bérengère n’a pas dit que c’était beau Venise. Non, elle a dit et je la cite : « c’est, genre, comme, tsé, t’as pas idée » fin de sa phrase.  J’en suis jamais revenue!  Et devant mon panorama elle me revient.  Attendez que je copie-colle   « c’est, genre, comme, tsé, t’as pas idée »!  le fond d’écran que j’ai devant moi! Fermons la parenthèse et retournons en haut de notre falaise.

  Je ne sais pas à quelle altitude nous nous trouvons, mais j’ose pas trop m’avancer.  Au sentiment de bonheur que je ressens en ce moment, nous sommes près du ciel!  Je vois des petits sentiers qui nous mèneraient non pas en enfer, mais au bord de belles plages. Séance de  3 ou 4 photos.  Une très belle où moi pi mon tchum nous sommes en premier plan. ( Malgré la vitesse tortue de mon publinet, j’essaierai de vous l’envoyer.) Nous sommes veinards, il fait un temps superbe et mieux encore il fait chaud! Ce matin, j’ai mis un t-shirt manche longue  et mon manteau, et mon beau Hijab acheté au marché de la rue Al Jazirah et que je porte, non pas sur la tête, mais bel et bien enrouler autour du cou, en guise de foulards, et mes gants, et mes bottes et pi j’ai CHAUD!  J’en profite pour m’effeuiller. Ne vous méprenez pas sur  « l’effeuillage » j’ai enlevé mon hijab et mes gants!

Comme à chaque voyage, non seulement je photographie avec ma toute nouvelle Canon, mais avec mes yeux :  j’ouvre grand, je ferme, et je scanne dans mon disque dur ces images grandioses que j’ai là devant moi et je réouvre et je referme. De retour à Sherbrooke, je me fermerai les yeux et elles me reviendront, une à une.  Une chance que j’ai beaucoup d’octects dans mon disque dur! Car j’ai beaucoup de fichiers d’ouvert depuis le temps que je voyage avec monsieur L.   Ici,  je ne peux m’empêcher de m’exclamer (comme ils le font à tout propos ici ):  Allah’hamdou’lilah!  

Alors, on va manger?  OK,  nous rembarquons dans la petite Fiat et en serpentin nous descendons la côte, là où il y a La Source el Arraka, et les bicoques transformés en restaurants.  Il y a juste ça.   Six ou sept cabanes construites au-dessus de la plage  et en bas le Sauna.   Et si nous allions d’abord au « sauna »?  quand même, c’est pas tous les jours qu’on a devant soi une source d’eau minérale thermique! Je dirais même plussss, miraculeuse!  


Un souvenir me revient à la vue de cette source et au mot miraculeux . Je vous raconte?   Naguère, quand j’étais petite, ma grand-mère m’amenait à LA Source miraculeuse du Québec.  Vous la connaissez?  Celle du Cap de la Madeleine?  Chaque été, j’accompagnais mes grands-parents au pèlerinage de  « Notre-Dame-du-Cap ».  Du mieux que je peux me souvenir, il y avait une source. Et beaucoup de malades.   Et on disait que l’eau de cette source accomplissait des miracles.  Ou était-ce la sainte vierge du cap? Ou le curé de la cathédrale?  Reste en tout cas, que j’y croyais à leur patente.  Je remplissais de cette eau de source une petite sainte vierge en plastique, que mon grand-père m’avait d’abord achetée à la boutique des souvenirs.  Après, le curé, dans une cérémonie à la cathédrale bénissait la bouteille et son eau, pi moi avec en passant.   De retour à  Martinville, même si j’étais en très bonne santé, je m’aspergeais de cette eau, comme du parfum tiens, en faisant des incantations pieuses à la très sainte notre dame.  Ma grand-mère me disait qu’elle exaucerait mes vœux.  J’y croyais donc à fond la caisse :  j’implorais la petite bouteille de plastique avec son eau miraculeuse de me donner un « bon mari » imaginez-vous.  Sainte-Suzanne-des-Cantons-de-l’est était bien naïve.  Bien pas tant que ça.  À bien y penser, ne rions pas,  mes prières n’ont-elles pas  été  exaucées?  SI…  Le « bon mari » tant imploré,  je le vois monter les escaliers de  la source el Arraka.  Il est ici, avec moi, en ce 25 décembre 2005!  Et j’en suis follement amoureuse!  Ahhhh « Notre’dame’du’cap’hamdou’lilah »!  Ha Ha!  Ok, une page de mon histoire sainte racontée, comme ça pour rigoler, maintenant retournons à la page de 25 décembre 2005.

Nous descendons les marches jusqu’au  bord de la petite plage, non pas de sable blanc, mais de roches arrondies et usées par les vagues. Et pas des petites, des…bof…disons des moyennes.  J’ai eu la brillante idée de porter mes bottes à talons, inutile de vous préciser que ça marche mal.  Ce désagrément ne m’arrête nullement, au diable les talons.   Du bout des doigts, je touche l’eau de la mer.  On pourrait s’y baigner tellement elle est chaude.  D’ailleurs il y a quelques baigneurs.  Dont un, au loin, qui pêche des oursons de mer.  Je reviens sur mes pas. Direction le sauna.  Ils ont bien raison de l’appeler sauna, on voit très bien la vapeur au dessus des bassins Je me dirige vers le premier, juste en bas de la falaise, là où arrive le fameux jet d’eau minérale.  Bien,  ma foi je dis un jet, le trou d’où sort la source a environ 20 cm et elle coule à flot, depuis le début des temps. Un méchant jet quoi.  Une forte odeur de souffre s’y dégage.  Je me trempe la main.  Elle est bouillante?   Je vois aussi  de la lave qui recouvre de grosses roches dans la falaise! Montagne? Lave? Eau bouillante?  Il me vient le mot Volcan à ce constat.  - R., dit-moi, il y a déjà eu des tremblements de terre dans le coin?  Non non, c’est en Algérie qu’il y en a.  R., dit-moi, l’Algérie, cé loin?  À 180 km environ.  R., dit-moi, il y  a un bateau qui fait Korbous, Tunis?  Non non, il n’y a pas de problèmes!  OK|

Un homme « blanc » est assis au bord du bassin.  Il s’y trempe les pieds  et il a une serviette sur la tête.  Il doit être bien malade, car il y reste assez longtemps.  À me voir m’approcher, il lève la tête et en même temps sa serviette et ma parole, il a l’air d’un homard.  Il se fait cuire ou quoi.  Je me demande comment elles font, les femmes assises autour du deuxième bassin, juste à côté, pour se tremper les pieds dans une eau si chaude.  Une m’invite à m’asseoir. Même si j’aurais intérêt à le faire avec mes callosités aux talons…. Eeeeeeee non merci! Une autre m’offre d’acheter une étoile de mer, en beau corail rouge.  Non merci!  Un monsieur, en bas des marches m’offre d’écrire mon nom en arabe sur une assiette en plâtre, peinte à la main.  Non merci!  Bon, On va manger? Oui merci!  

Nous remontons la quinzaine de marches.  Juste en haut, à droite, se trouvent les 6 ou 7 petits restos.  Des bicoques à BBQ je vous dirais.  Mais, tout d’abord, il faut franchir la meute de « crieurs du menu ».  Je m’explique :  Chaque bicoque à son crieur, menu en main.  Chacun  essai de « charmer » le client au passage.  R. passe le premier, va au deuxième, se fait expliquer le menu je suppose.  Ça n’empêche pas les autres de se regrouper autour de lui et c’est la « tempête verbal » qui commence.  Je vous décrirai pas les menus, j’y comprends rien à l’arabe.  R., lui, comprends et fait un choix : c’est le deuxième qui l’a remporté! On entre, c’est tout petit. Très charmant!   5 ou 6 tables, avec des nappes fleuries en vinyle . Des rideaux de dentelles (toujours en vinyle) pour faire chic.   En entrant, à droite il y a au mur le petit four à charbon de bois et une  belle grosse tunisienne aux joues roses qui y fait rôtir des brochettes.  Au fond une petite cuisine et son cuisinier.  Certes le mari de la dame.  C’est lui qui fait les frites, les salades, sert le coca ou l’eau.  Jamais de vin!  Dommage, nous mangeons des côtelettes d’agneau absolument délicieuses!  Et des salades à plus finir : olives, méchouia (poivrons,ail,piment), carottes à l’huile d’olive, chou, tunisienne, et une grande assiette de frites extrêêêêmement savoureuses , du harissa et une corbeille de pain aux olives!  Comme nous mangeons notre viande avec les mains, je dirais même que nous grugeons les os des côtelettes jusqu’à l’ossss tellement c’est bon, on est un peu « beurré jusqu’aux oreilles » quoi.  Alors, à cet effet, il y a au bout de la bicoque, un petit lavabo pour nous « débeurrer » avant de partir.  Pour 4 personnes + 1 enfant qui ont bouffer comme des gloutons, Ridha a payer  32 dinars. Question de faire digérer un peu, nous prenons une petite marche.  Cinq minutes plus tard, la p’tite famille doit nous dire de rebrousser chemin si nous voulons aller à Korbous centre-ville.  Il faut m’arrêter, je suis capable d’y aller à pieds.  Oublions pas que je suis habituer de ratisser Tunis tous les matins.  Marcher des heures ne me fatigue guère!  

Korbous est une très petite ville.  Il y a quelques grands Centre de Thalassothérapie. Tous les bâtiments sont en blanc et bleu. Couleur de la Tunisie.  Ça y est! nous voilà pris en plein trafic, dans ce petit centre-ville,  impossible d’avancer ni de reculer. Et c’est le concert de Klaxon, comme si klaxonner nous déprendrais du bouchon. Mais, Allah sait par quelle manœuvre,  on s’en sort enfin.  R. nous dit qu’à Kourbous il y a encore « quelques naïfs qui vendent leur villa pas cher. »  C’est pas aujourd’hui que de telles transactions se feront!  Nous n’avons pas le temps, il nous offre d’aller à notre deuxième destination :  HAMMAMET.  Okééééééééé!

On passe des villes comme Menzel Bou Zelfa, Grombalia, Hammam Lif, et  Nabeul, la cité des potiers.  Des vignobles aussi.  Comme c’est pas moi qui conduit, on y fait pas d’arrêt.  À la sortie de Nabeul,  celui qui conduit,  achète 6 kilos de mandarines pour une « bouchée de Shawarma ».  (au nombre ou j’en mange je ne peux pas dire « de pain »).  La campagne est magnifique  avec sa terre rouge, ses vignes,  ses oliveraies à perte de vue et ses orangers, mandariniers, citronniers et ses cyprès. On bouffe quelques mandarines, juteuses et sucrées.  Hajer me fait goûter à une orange non acide.  Spécialité de la Tunisie me précise-t-elle. 

Il est 15 h 45, nous entrons à HAMMAMET;   la plus célèbre station de Tunisie. Qui fournit 25% des revenues touristiques. (dixit mon guide Tunisie). « Ville prestigieuse située au bord de la mer, anguleuse, rectangulaire et encore anguleuse.  De temps en temps, du haut du mur d’enceinte, on vous lance un regard » cé pas de moi, cé de Paul Klee. 




Il y a des paysages qui vous accrochent à première vue.  C’est le coup’d’foudre au premier regard.  Celle qui est présentement sur l’esplanade, en bord de mer, est sous le choc! Un GRAND CHOC!  Séduite sur le coup!  A. aussi!  R. nous explique qu’il y a Hammamet Nord, et le tout nouveau développement :  Yasmine Hammamet.  Là où se trouvent les 4 et 5 étoiles et des touristes en pagaille.  R. semble préférer les endroits plus pittoresques, nous nous trouvons présentement à  « vieux Hammamet » et détrompons-nous,  c’est aussi un endroit très prisé des touristes. J’en aperçois une meute à la terrasse du bord de mer. Une autre qui circule sur la rue.  Ils parlent allemand surtout.   Ouain!  Pi!   Cé pas grave! Touristique pas touristique, il reste que : genre-comme…..non non ….  C’est mirobolant!  Et que nous sommes bien, très bien ici!  Comme nous sommes stationné juste à côté, même si toutes les médinas sont à peu près pareils, on y fait un tour.  Celle d’Hammamet est nouvellement aménagée.  J’aime bien l’ambiance feutrée à l’intérieur de ses remparts de pierres.  J’y passerais bien du temps! Mais l’heure avance.  Un jour ça viendra…inch’allah!   On traverse la rue, direction des restaurants..  Nous prenons un peu le pouls de la place en marchant dans de petites ruelles.  R. nous montre le restaurant où il a fait « des promesses », un soir, à Hej.!  Ils sont charmants ces deux-là!  On retraverse. Nous marchons sur la promenade au bord de plage. C’est pas une grande plage, mais c’est magnifique.  Propre, très très propre.  Il est 17 h 00, on s’attable à la terrasse bondée de touristes et juste à côté de la médina.  Mais à cause de la foule, le serveur ne vient pas.  On se relève, prends quelques photos, c’est l’heure de rentrer.

 Nous circulons dans le centre de Hammamet sur une rue d’un nom qui nous est familier : Habib Bourguiba. Et la tête me tourne de tout bord tout côté :  de belles villas, des immeuble à appartements.  R. me « fait une promesse », il me dit qu’il se fera construire une villa non pas à un étage mais à deux.  Ainsi  il nous louera le deuxième étage.  Je suis prête à tout meubler si tu veux.  Et on monte la côte, et je vois une très belle villa toute blanche, de style mauresque, mes préférées : Ahhh la la  J’aime ça! J’en veux une!  Une avec des moucharabiehs bleus à la fenêtre de ma chambre!  Une avec deux grosses urnes de Nabeul et fleuries de chaque côté de ma grosse porte de fer peinte en bleu. Une avec des palmiers dans mon jardin. Un mandarinier dans un coin.  Une avec des bougainvilliers en fleurs dont des grosses branches sont suspendus sur le mur du devant. Une avec une cuisinière qui est à me préparer un couscous poisson pendant qu’un bonne nous sert le thé avec des amandes dedans. Tiens, j’en vois une justement.  À Louer!  Bien c’est celle-là que nous louerons….À NOTRE RETRAITE!  HAN  André?


Comme tout le monde est un peu fatiguée, et que le soleil se couche à 17 h 30, nous prenons l’autoroute pour le retour. Les passagers sont silencieux.  Chacun doit se faire son cinéma. Le mien?   La construction, la décoration d’ une belle villa blanche à Hammamet!  Voilà, c’était une très agréable balade à la campagne, le jour de noël 2005!  Ridha dit que la température était exceptionnelle pour une journée d’hiver en Tunisie.  Allah’hamdou’lillah!  Ahhhhhhhh vraiment, ils sont bien loin les deux canadiens errants!  Mais très heureux de l’être :  canadien, loin et errant! 

4 JANVIER 2006

Notre Jour de l’An 2006? Tranquille!  Très tranquille!  Le 31….Souper à notre « salle à dîner » notre resto où nous allons tous les soirs.  On y est comme chez-nous.  A la fin du repas, à la vue des assiettes vides le serveur nous offre tout le temps :  tu en veux encore?  - non.  Il nous apporte quand même une assiette de son délicieux fromage et une avec du fenouil.  – du Pastis qu’il nous dit.  Revenons au 31.   Le proprio nous avait réservé la petite place, au bord de la fenêtre.  Il n’y en a qu’une.  Et le Menu était, excusez-moi de vous le radoter encore, mais qu esse vous voulez, nous mangeons tellement bien!  Entrée :  salade de poulpes (la meilleure que j’ai mangé de ma vie! après celle du Vénezuela disons) et salade de calmars dorés.  Dinde farcie pour moi et Gigot d’agneau pour André. Accompagnait ces délices un Magon rouge.   Tarte Tatin à la pomme comme dessert.  Pi quoi? Bin oui, l’incontournable Thé à la menthe et Espresso pour monsieur L.   

LE jour de l’an, comme c’était jour férié et que tout était fermé, nous avons marché dans la Médina.  




On s’est fait achaler, pi pas à peu près, par les « spotter », vous savez ceux qui sont aux aguets à l’entrée, et veulent nous amener dans le souk…. des parfumeurs….disons, et que c’est leur mère qui fait le parfum, et qu’il y a une fête présentement et que ça se termine à midi. Il faut faire vite il est 11 h 30!  Ahh yaille yaille!  Il y en a à tous les 20 pas!   NON MERCI! Qu’on répète à chacun.  On a beau les ignorer, ils insistent :   entre, juste pour le plaisir des yeux!  Non Merci!  Je ne veux RIEN.  Rien?  - A., regarde un t-shirt Chanel beige!  -c’est combien?   -27 dinars   – je te donne 20   -  24    - 20    - 23   - 20  -ok, donne l’argent.  Il le sait pas, mais je l’avais vu au Palladium à 28 dinars.  

Il fait chaud, le soleil brille, il est 11 h 45?  L’heure de la Celtia (bière tunisienne) à la terrasse à côté de la Porte de France. La porte de la médina.  


 « Ahhh bonne année la belle Gazelle » que me dit le serveur! Il fait tellement beau et chaud, que la belle gazelle elle pourrait s’étendre et faire la bronzette.  Bof, je le ferai en masse en Mauritanie. Notre prochaine destination.  Mais d'abord...  On va dîner? Et on a mangé quoi?  Bin voyons donc…un Shawarma Poulet!.  Le reste de la journée on l’a passé dans la 909,  à lire et faire la flemme!   Le soir, on a préféré Room Service.  Spagate Bolo et Magon S.V.P.  Jour de l’An tranquille que je vous disais!


Bon, je vous reviens avec une autre page de mon Carnet de Voyage plus tard.  S’bah’Alkir!