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15 nov. 2011

HOLA de MEHHHHHICO! Tome II - RETOUR


El Maestro y la Senora Lamayor a Mehhhhhhhico! TOME II – Chapitre Uno

Hola! Nous revoici à Mexico City. Je suis bien contente, quitter l'hiver ne fut pas du tout mais vraiment pas difficile. Ici c'est le Printemps! Je partage donc encore une fois avec vous mes Carnets, une ébauche de mon vécu mexicain. Pour se rendre à Mexico, nous avons « 3 pas » à faire : Une nuit au Hilton-Dorval, Trudeau et le Vol. Après le premier pas; fort agréable, le deuxième pas est allé de surprise en surprise.

Mais d’abord laissez-moi vous raconter une p’tite anecdote au Hilton. 





Je me suis cru, pour un moment, au Maroc. Le Concierge, celui qui vient porter nos bagages à la chambre et surtout celui qui ouvre la porte du garage pour que A. puisse y laisser son bolide en toute sécurité, c’était un nnnnnnnnnArabe. Voici la scène : A. lui demande : - vous allez m’ouvrir la porte du garage? - Quelle sorte de voiture avez-vous? – Mercedes - Ahhh monsieur, il n’y a plus de place au garage, mais pour vous je pourrais faire un petit quelque chose... et il baragouine un scénario auquel nous sommes tellement habitué; celui qui nous mène à mettre la main dans la poche et à en sortir des dollars pour obtenir LA faveur que nous fait ce bon et généreux concierge. C’est en écoutant ce dialogue arabique que je me suis dit : Bordel de meeeerde me voilà à Casa? Mais, d’expérience en « entourloupette arabienne », el Maestro a plus d’un tour dans sa poche et pas de dollars dans ce cas-ci. Il dit au concierge – non non j’ai regardé par la porte et j’en ai vu des places! Maestro 1 / L’Arabe 0. Des places il y en avait « en pagaille » comme on le dit dans mon Afrique bien aimée pour dire « qu’il y a beaucoup de choses ». Et la Mercedes y est bien stationnée.

À Trudeau, 5 h 25 du matin, surprise numéro 2 : L’enregistrement. On ne fait plus la queue au guichet, on la fait aux machines électroniques. Nous obtenons la carte d’embarquement et les tickets de valises en pitonnant sur un ordinateur. « Cé pas évident » comme disent les ticounes. Heureusement une préposée nous y aide. Nos cartes, nos valises bien « ticquetées » il faut aller les porter au guichet AC et nous concernant, payer 75$ pour un surplus bagage. Non non! détrompez-vous, ce n’est pas la mienne, c’est celle de C-Inter qui est trop lourde. Le haut savoir de cette illustre entreprise a son « pesant d’or ». Deux heures plus tard, nous sommes assis aux sièges 7 E et F sur le vol AC 995. Mais pour y prendre place j’ai été obligé de « désièger » un bonhomme. Dans monnnnnafrique, c’est familier désièger quelqu’un. Mais dans mon Canada soi-disant civilisé, je pensais ne jamais le faire. Bin je l’ai fait! - Sssssscusez-moi monsieur, vous avez quel siège? - 7D - Et bien c’est ici le D. Connard!!! (pas dit…juste pensé). Le siège 7F-Hublot est très tentant parce que très bien, il n’y a aucun banc devant : c’est la porte de secours. Alors de la place pour s’allonger les jambes il y en a. Et l’espace entre les bancs de cette rangée est plus large que les numéros suivants.

D’ailleurs, surprise supplémentaire, j’ai remarqué sur le site AC, qui me montrait le plan du A319, que plus tu recules moins il y a d’espace entre les rangées. En arrière, 28e et 29e rangées, ils avaient tout simplement les genoux au front. Nous n’avions pas le choix de voyager sur Air Canada. Le vol direct est à + ou - 5 h 15 tandis que les autres compagnies qui font escale à Atlanta, Philadelphie et autres, durent entre 12 et 13 longues heures. Méchante différence. Donc, ce n’est pas la compagnie que nous choisissons c’est le vol direct. La dernière fois c’était Mexicana qui y allait directement.

Surprise numéro 3? Quelque temps après le décollage, une agente de bord nous passe un menu cartonné, imprimé des deux côtés mais les ¾ sont biffés. OOOohhhhh surprise il y a des prix à côté des plats. Et plats est un grand mot. Il ne reste de choix que : quelques grignotines et sandwiche quiznos au poulet (ou bœuf) 6$; du vin ou bière à 6$ et des chips à 2$ et, aubaine mirobolante : un trio à 12$ composé du sandwich + chips + verre de piquette-rouge (ou bière) Nous avons choisi 2 trios poulet avec piquette-rouge. 24$ pour rien de moins que de la « chnoute »! L’eau, le jus de pomme et le coca est gratuit. Tu payes ton lunch sur place, à l’agent de bord. Ça alors! plus cheap que ça…Tu voyages sur Air Haïti?

5 h 15 plus tard, nous voilà enfin devant le tapis roulant, les yeux rivés dessus avec une certaine apréhension, mais ohhh bonheur , aucun inconvénient qui mène aux larmes : ma grosse poche qui fêêêêê dûr trône bel et bien sur le tapis et les deux du Maestro tambien. Soulagement; on ne sera pas tout’nu au Mexique! En route vers le Embassy Suites, un cri del corazon (à la Verlaine) m’est venu en tête : …..«voici des arbres, des feuilles et des fleurs!!!…et voici mon cœur qui ne bat que pour Mehhhhhico!....» Verlaine ne disait pas comme ça, mais j’imagine qu’il ne se trouvait pas à Mehhhhhico au mois de mars en composant son poême.

Quand il y a à peine une journée, tu étais sous la neige, le froid et la tempête; à la vue des majestueux et magnifiques Jacarandas tout en fleurs bleues qui bornent (en paigaille) les rues de Mehhhhhico; tu ne peux t’empêcher de crier de joie : Queeeeee ça fait du bien, voir toute cette verdure. C’est le vrai printemps ici et piiiii cééééééé beau!!!!! AAAahhhh Bordel que c’est agréable voir toutes ces couleurs chatoyantes! Ça change du blanc!!! Et ça remonte un moral j’vous jure!

Nous sommes le mercredi 26 mars,

Vous me voyez au pupitre de notre chambre de la Suite 404 du Embassy Suites sur el Paseo de la Reforma. Agustin Lara chante en sourdine. J’ai mis le CD dans mon ordi. Tout ce que j’avais lu de critiques sur cet Embassy s’avère véridique. 5 sur 5 en tout point. C’est chic, moderne, très design. Ce qui nous convient très bien el Maestro et moi. Notre Suite est grande, très « classe » pour m’esssssprimer dans mon jargon africain et bien sûr, très confortable. Que demande le peuple? Comme dit mon amie Pauline. En plein ce que nous avions escompté. Nous ne serons pas à l’étroit. Si je me tourne la tête à gauche, de ma grande vitrine qui donne une vue « imprenable » sur la statue de Cristobal Columbus je vois aussi le trafic incessant de Paseo de la Reforma, une artère principale de Mehhhhico. L’image de ma vitrine bouge en tout temps. Des taxis volkswagon vert et blanc, il en passe 30 à la seconde. 

Nous n’avons pas encore fait acte de présence au Manager’s reception. Nous sommes trop occupés à prendre nos marches dans not’quartier en vue de dénicher un resto. À date, nous avons bien déniché, bien mangé et bien bu. Un Argentin le premier soir (c’est le resto de l’Embassy); un Italien le 2e, retour à l’Argentin le 3e, un Mexicain le 4e, un « Oaxacain » le 5e. En résumé : bonne bouffe, bon séjour! Bon prix? Autour de 50$ vin compris. Parfois plus, ça dépends si les convives boivent una copa de vino ou una botella.

Dans le Herald Tribune de ce matin, j’ai lu : « without the bad, no one would appreciate what is good ». Traduction : sans le mauvais, personne ne pourrait apprécier le bon. Pour certains voyageurs, the bad c’est le trafic, le bruit, le ciment, les gros buildings, la foule, enfin vous savez… la pollution urbaine d’une ville de 21,000,000 d’habitants? Pour nous, (pour le moment) c’est « what is good ». Mexique oblige, je ne vous dirai pas chacun sa tasse de thé, mais : Chacun son verre de tequila! Je pense que c’est tellement « arrêté » sur C. Bau., tellement calme à Sherbrooke, et tellement plate et laid par cette putain d’hiver qui n’en finissait plus, que ce « bain urbain » nous enchante. Viva la differencia!  Viva Mehhhhhhhhhicooooooo!

Jeudi le 27 marzo 2008 :

Déjà 5 jours de rayés sur le calendrier. Je dirais que l'agenda du jour est  du « copier-coller ». Où que l’on voyage, c’est toujours un peu le même vécu : A. quitte vers 8 heures et moi vers les 10 heures. Je pars à l’aventura, après avoir mis « mon rimmel », lu mon Herald Tribune et surtout avant que la bonne de jour arrive. Je précise de jour, juste pour faire « ma fraîche » : nous avons aussi une bonne de nuit, qui nous prépare le lit, nos robes de chambres et nous met une petite bouteille d’eau sur la table de chevet et un petit chocolat. Elle ferme les rideaux, tamise les lumières : buenas noches! Il y a aussi le barman qui vient remplir le frigo de cerveza, tous les après-midi, avant l’arrivée du Maestro. Muchas Gracias!

Ok, maintenant que j’ai fait ma fraîche, retournons à mes expéditions? J’ai arpenté une grande partie de mon quartier. Je constate qu’outre les grands hôtels, les Palacios, les Plazas et les Museos de mon quartier, il y a, à toutes les 3 « blocs », un Sanborns. Qu’est-ce que Sanborns? Ce sont les grands magasins de l’homme LE plus riche au monde, qui est un Mexicain (Libanais d’origine) : Senor SLIM. Et chez Slim, comme chez Jean Coutu; on y trouve de tout, même un ami? Hé bien oui. J’ai trouvé deux amies, mais pas ce que je cherchais. Je vous raconte : Hier matin, A. me demande de lui acheter des lacets, porque un est cassé. J’ai tout de suite pensé au Sanborn de la calle Insurgentes. C’est le plus grand, le tout nouveau et il est tout près d’ici. Avant de partir, je vérifie dans mon Larousse comment on dit lacet. À un vendeur, je demande : « tener cordon por zapato? » - no senora.

Hé bien je « fouine » donc dans ce très chic magasin : rayons livres, magazines, CD, montres, bijoux et soudainement, voici que le département de cosmétiques (Italien) PUPA me « saute en pleine face ». Vous connaissez? Moi si. Lors d’un voyage en Italie, à Milano plus précisément, (on fait la fraîchepette ou on la fait pas) j’ai « fait connaissance » avec ces très beaux et bons produits tout de rouge empaqueté. Je me dirige donc vers ce kiosque, et deux mexicaines belles et bien maquillées me conseillent sur un rouge à lèvres, un mascara et un blush. J’achète. Elle me donne un vernis « regalo para ti » Muchas Gracias! Hasta Luego! Hé bien non, pas hasta luego. 

Une me demande : - Hay tiempo por maquillaje? - Si, todo la dia. Soy sola mi marido trabajo! Elle me fait donc signe de m’asseoir sur la « chaise-haute » de maquilleuse. Et là, pendant plus d’une heure de pur bonheur, au son d’une belle musique du département des CD, elle me « tripote » la face : démaquille, remaquille et voir même me coiffe. Une prends une photo « antes » et aussi « despues ». Mais despues, vraiment, je ne me reconnais pas! J’vous dis, une autre Suzanne. Les yeux surtout. Malheureusement, mon amitié avec ma maquilleuse est bien éphémère, elle n’a duré qu’une journée. Snif! Snif! Ou en espanol : Snifo! Snifo!

On dit que dès que tu mets les pieds au Mexique, les mexicains te prennent en charge. C’est le cas pour nous. Notre mexicain favori, not querrido amigo G. a tenté, dès que nous avons quitté l’aeropuerto de le faire. On va visiter ci? on va aller prendre un petit café là? On va voir le ballet? À chaque suggestion, A. décline : Por favor! On veut s’en aller à l’hôtel.  Ne dit-on pas que tout vient à qui sait attendre?   c’est bien le cas de G. Le lendemain, dimanche de Pâques, après la réunion au sommet du C.InterM.  qui s’est tenu à la 404, (de 9 h à 15 h 15) il nous dit – allons manger en dehors de la ville, je connais une belle place et ce n’est pas loin, qu’à 10 minutes d’ici. Il est 15 h 30. Nous avons pris le petit-déjeuner à 7 heures. J’ai faim! El Maestro tambien! Ok, 10 minutes, ce n’est pas trop long. Hhhhérrrrardo? On y va! Les minutes mexicaines ne sont pas les mêmes que les canadiennes; les distances non plus.

Ainsi, 40 minutes plus tard, 75 km plus loin, nous arrivons à TOLUCA, la capitale la plus élevée du Mexique : 2,600 mètres. Je l’ai d’ailleurs remarqué. Plus ça allait, plus les oreilles me bouchaient. Et c’est aussi plus frais qu’à Mehhhico. Mais ça valait les 35 minutes et le bourdonnement d’oreilles. Ahhh mais quelle jolie place pour y dîner. Nous sommes au restaurant l’Escondida qui veut dire la cachette. C’est caricatural : ladite cachette ressemble au pays des merveilles d’Alice. Un décor de bande dessinée. A. me dit que ça ressemble au « village du père noël ». Vous avez compris que lui et moi n’avons pas lu les mêmes histoires, mais voyons le décor du même œil : naïf : petits ponts par-ci, sculptures de scène mexicaine par-là. Petits sentiers pavés de petites roches avec rangées de petites fleurs bordant de petits bassins où comme partout on y a jeté de la monnaie (remarquez que je ne dit pas petite LOL) dedans. Enfin bref, plein de « petites zzzzaffaires » qui décorent cet endroit tout de même magnifique, et grandiose. 

La terrasse du restaurant (qui n’est pas petite) se trouve comme sur un plateau. Au milieu « du ravin ». Oui, nous sommes dans un trou. Dans un « canyon ». Autour il y a des rochers et en haut des arbres, de gigantesques épinettes, des palmiers et pi nous dans le fonds du ravin, qui buvons un très bon vino tinto mexicain et mangeons el pescado du jour. C’est incontournable, comme dans chacun de nos séjours, nous trinquons à notre minable existence et à notre courage de souffrir de tels moments! Non mais, attendez! Ce n’est pas facile déguster toute cette bonne bouffe et boire du bon vin tout en pensant qu’à tout moment un tremblement de terre peut t’engloutir dans ton escondida!

Après notre délicieux repas à la cachette d’Alice et du père noël, le tremblement de terre n’ayant pas fait ses ravages, il est 18 heures 30, nous sommes toujours vivants. G. veut nous amener au Museo de Bellas Artes qui occupe un ancien couvent des carmélites du 17e. Il y a une exposition d’art espagnole de ce siècle. Ici je fais un commentaire Museo. Je n’ai jamais vu de ma vie autant de musée. Il y en a de toutes les sortes, partout mais vraiment partout. J’ai quasiment envie de vous dire, à tous les coins de rue et ce dans toutes les villes mexicaines. A. et moi ne sommes pas trop trop musée. Pardon, mais ce non-goût ne nous fait pas inculte. Nous en avons visité plusieurs en France, Italie, Espagne, Hollande, Afrique. Je dirais même plus : j’ai déjà visité le Musée de Bulwer. Ce qui n'est pas peu dire. Mais les milliers de musées d’ici? Pas pour le moment. Nous n’avons vraiment pas le goût de nous enfermer dans les « vieilleries anthropologiques » et les vieux pots cassés pas les Incas, les Aztèques et les Mayas. Ce que nous voulons c’est profiter du BEAU temps chaud et humer les émanations de gaz à plein poumon! ha ha! La cultura? Manana!!

Ok…mon commentaire fait; Revenons à Toluca, dimanche de Pâques? El Maestro décline l’invitation de visiter el Museo. J’irai le voir sur internet! Dix minutes mexicaines plus tard, nous rentrons chez-nous! Ce soir, pas de sortie restaurant, pas rien, la sainte paix à la 404. Oh la la….Je vois le chiffre 6 en bas…j’ai beaucoup parlé non? Je crois que je vais vous quitter ici. Claudia vient me rejoindre, nous allons magasiner au Suburbia.  Elle est la « quepine » de G? Elle connaît bien Mexico, elle y est née. Alors elle sait où elle va, contrairement à moi quand je suis seule. Et pi avec elle je n'ai pas peur, elle était professeureeeeeee de Karaté. Avis aux brigands qui penseraient me prendre en otage. C’est fréquent ici, dit-on, les prises d’otages avec demande de rançon. Surtout les « faux » chauffeurs de taxi « libre » qui font ça.  J'ai reçu ordre de ne jamais prendre de taxi.  "Tu m'appelles" que me dit mon querrido amigo!

Elle parle un peu français, moi un peu espanol. On parvient à se comprendre. Mais inutile de vous dire que je rentre a la casa : FATIQUÉÉÉÉEEEEE de parler! Ce qui n’est pas le cas quand j’écris à voir le nombre de page! Avec elle, aussi, j’aime bien ça parce qu’on se déplace en Metrobus ou Microbus ou voir même en Combi. Il ne manque que le bicitaxi. Il y a aussi le Touribus. Lui, c’est un beau bus rouge « convertible ». Il fait le tour de la ville. Pour 10$ tu t’y balade todo la dia. On veut en profiter, samedi, el Maestro et moi. Je vous raconte dans mon chapître deux. Voilà c’est sur ce que je prends congé de vous! HASTA LUEGO!