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10 mars 2015

NIAMEY le 10 mars 2015



Mon « territoire » est marqué.  Faut dire qu’il n’est pas de grande dimension.  Le tour de la piscine et c’est fait.  Alors 4 jours m’ont suffit pour m’installer bien confortablement dans mon « Cloître » du Niger.  Je peux donc commencer à écrire.  Que dire ?  Ah, tiens si je racontais la première journée.  L’arrivée au Grand Hôtel du Niger.  L’installation majeure :    une chambre !  Et pi après je raconterai la route qui nous a amené à Niamey.   Enfin,  une partie seulement,  la plus intéressante.  Mais commençons par notre « habitation » :

Du Bungalow supérieur à la Chambre supérieure

Avant de partir, l’Adjoint de A. avait réservé pour chacun, un Bungalow supérieur.  Perso, j’avais lu sur Tripadvisor que ces bungalows étaient préférables aux chambres de l’hôtel.  Plus « nouveaux » disons.  Donc, après notre 24 heures de voyagement, l’inscription à la réception fait, on remet la clé du  Bungalow 56 au bagagiste.  Pour s'y rendre, on doit sortir de l’hôtel,  traverser le stationnement, et pi  on doit descendre des marches, et encore des marches jusqu’au « développement des bungalows »  qui ressemble je dirais à un grand Motel « en ciment » couleurs orangé.   

Dès que j’ai vu le 56, j’ai remarqué qu’il n’y a pas de fenêtres en devanture et qu’il est dans un petit coin au fond du « développement ».  Me voilà suspicieuse.  Suis-je dans un « trou » ?  Une prison ?  J’sais pas, il me semblait que ça avait l’air « d’une prison ».  Mais bon, attendons voir l’intérieur.

Nous sommes rentrés, et oui c’était une belle grande chambre, spacieuse à souhait, très propre, bien meublé.  La salle de bain aussi est impeccable.  Mais ?   Où est la fenêtre ?   J’ai vu un rideau, A. l’a ouvert, et la vue donnait sur :   un mur de ciment !  Vous voyez le portrait ?  Moi je le vois, et je n’aime pas du tout.   Je devrai vivre 21 jours dans une chambre sombre, sans « lumière » du jour ?   Sans verdure ? Sans palmiers ? Je ne verrai pas le Fleuve Niger en me levant le matin ?  Ni le coucher du soleil le soir ?  Ma lumière sera celles des lampes qui meublent le bungalow ?  Le lustre du plafond ? 
A. m’a regardé,  j’ai regardé A. et à l’instant, tout était décidé :   On va à la réception, On change !  J’ai habité le Bungalow supérieur 5 minutes et c’était 5 de trop.  Sachant que l’hôtel affiche complet sur tous les sites que j’ai vu avant de partir, je me demande bien où nous dormirons ce soir.  Le pire qui peut m’arriver, me dis-je, est que nous irons à l’Hôtel Gaweye (prononcer Gawé).  Là où A. a logé lors de son séjour en décembre dernier.   

Allah m’aime…Dieu itou…la  chance était avec nous.

Il y a 3 Chambres supérieures au Grand Hôtel :   les 108, 208,  308. Je ne le savais pas, c'est le bagagiste qui me l'a dit.  Le Directeur donne la clé de la 308 au pauvre bagagiste qui avait tout transporté nos bagages est qui est "tout en sueur" au bout du comptoir.  En montant les escaliers, je lui demande :   Elle est bien la 308 ?  - Madame, c’est « allahwallaille » ce qui veut dire je jure devant dieu que c’est la meilleure pour toi ».   Et en y entrant, j’ai tout de suite su que c’était  LÀ que j’habiterais chaque fois que je viendrai à Niamey.  Et je le dis à « Petit Hassane », le bagagiste qui me dit qu’il va s’occuper de moi durant tout mon séjour.  

Elle est très bien la 308.  En fait c’est même mieux que le fameux bungalow.  Spacieuse, avec un petit coin salon, très propre et très calme.  Et aussi et surtout avec cette vue imprenable sur le Fleuve Niger.  Madame elle est bien contente.  Son séjour sera des plus agréables.   

Petit Hassane

C’est mon « Assistant ».  C’est le bagagiste.  Ça fait 29 ans qu’il travail ici.  Il est bagagiste, mais il est « jack of all trade » comme on dit.  Et il m’a pris « à sa charge ».  Et je sais que je dois "payer la charge" mais bon, j'ai besoin de quelqu'un comme lui pour survivre ici.  Donc... J’ai besoin ?  Je demande à Petit Hassane et je reçois.   Première "charge":   je ne sais qui a eu la bonne idée, mais le placard est pris au 2/3 par le coffre fort.  Il y a de la place pour suspendre qu’une veste et 2 pantalons.  Nos valises sont remplies de vêtements « à suspendre ».  On ne va pas vivre 3 semaines avec tout ça dans nos valises ?  J’en parle à Petit Hassane et il me dit :   Demain matin tu en auras un porte vêtement.  Et j’ai eu le porte vêtements demain matin !   Et mon assistant a quitté la 308 avec 2000 francs dans sa poche.  

Je sens que je vais être très bien dans mon cloître !  À suivre !


J’ai dit que je raconterais la route ?  La plus belle partie de la route.  La voici :

Le surclassement Affaires !

30 heures avant le départ,  Air France nous offre la possibilité de s’enregistrer. Je le fais tout le temps parce que ça nous permet d’imprimer nos cartes d’embarquement ce qui nous évite de le faire à l’aéroport.  Ce que j’ai fait le mercredi 4 mars à 13 h 30 sur airfrance.ca.  Oh surprise, Oh bonheur, je vois qu’on nous offre la possibilité d’être surclassé de Premium à Affaires,  pour la modique somme de 522$ chacun.  Je n’hésite pas, je clique OUI, je choisis les sièges 4A et 4B et lorsque vient le temps de « procéder au paiement » j’arrive sur la page :   ERREUR veuillez recommencer plus tard.   Grrrrrrr.  Je recommence plus tard, et recommence encore, rien  à faire alors j’abandonne.  Je me dis qu’au « dépôt bagages » on demandera si il y a encore moyen d’être surclassé. 

Nous voici donc devant le comptoir Air France de l’aéroport, et nous demandons pour le fameux sur-classement :   « il vous en coûtera 986$ chacun » ou je ne me rappelle plus combien de « miles Flying Blue » qu’elle nous a dit.  Inutile de préciser que la réponse fut :   Non merci !  Même si on aurait pu les « dépenser » quelques une de nos nombreux miles.  Quand même, on n’est pas fou.  On ne va pas payer 2000$ pour faire Montréal-Paris en Business, ni gaspiller nos miles.  Je les accumule pour un voyage futur…à South Beach !   Déjà que la Premium m’a coûté 3500$, et que finalement c’est très bien en Premium.  On a beaucoup de privilèges « Priority » que les Affaires.  On fait la file dans la même « ligne » par exemple.  On a accès au Salon VIP aussi.  On a des meilleurs sièges que les « sardines économiques ».  Plus de place entre nous deux.  Alors, on reste Priority Premium. 

L’attente n’a pas été très longue à Paris.  Arrivée à 6 heures et le vol AF548 qui nous amènera à Niamey est à  11 h 50 si ma mémoire est bonne.   Le temps de m’acheter des magazines, de prendre un petit lunch et vient le temps du « Boarding » à la porte K41 du Terminal 2E.  Au « ticketing » l’agente passe nos billets, ça ne fonctionne pas.  Je vois alors sortir une autre carte d’embarquement et l’agente  me dit :  Vous êtes surclassée Affaires !  sièges 5 E et 5 F .  C'est pas la première fois que ça nous arrive, et chaque fois vous me voyez enchantés du hasard qui nous choisit!  

Décidément, Dieu il m’aime vraiment !  Ahhhhhh le bonheur de voyager Affaires !   Sièges Ultra-hyper confortables.  Coupe de champagne dès qu’on prend place.  Et pas en plastique la coupe, mais bel et bien en verre.  Le menu raffiné avec suggestion du jour, un plat de la Chef Anne Sophie Pic, classée 3 étoiles au Michelin.  Et pas « tout le menu » dans un petit cabaret.  Un service à la fois :  Entrée, Plat principal, Fromage, Dessert, Digestifs, Café.  Et le tout dans de la VRAIE vaisselle et de VRAIS couverts en acier inoxydable.   Pour faire une histoire courte, on a fait un voyage « royal »…rien de moins...et aux frais du Roi AF!  Que demande le peuple?  

Voici le Menu :

L’AMUSE-BOUCHE :   Verrine crème de petits pois. (que A. n’a pas touché)

L’ENTRÉE GOURMANDE :   Salade saison aux pignons.  Lingot marbré de foie gras au cranberries, crevettes sautées au piment d’Espelette, taboulé libanais.

LES PLATS CHAUDS -  À choisir dans nos suggestions du jour :
1)    Quasi de veau sauce crémeuse aux oignong frits
2)    Filet de pintade sauce grand veneur,purée de céleri
3)    Le  cabillaud snacké, crémeux de riz noir (Anne-Sophie Pic)  :  Une habile palette de couleurs et de textures…la chair délicate du cabillaud épouse avec réussite le croquant du riz noir et des petites billes de légumes.  Une véritable invitation au voyage, portée par le velouté dulait de coco et lees épices choisies. 
4)    Risotto aux cinq champignons.


LA SÉLECTION DUMAÎTRE FROMAGER

LES DESSERTS :   Notre trio :   Mini fondant au chocolat, verrine à l’abricot et au nougat, berlingot caramer au beurre salé.

                                                     Sorbets et glaces, salade de fruits frais.

Va sans dire j’ai choisi le Cabillaud de Anne-Sophie et sans regrets.  Une expérience culinaire des plus savoureuse !   Comme l’Agent de bord est un Sommelier, il nous a fait goûter à tous les vins : 
Pour l’entrée et le fromage :  Mercury 2013 – Bouchard & Fils -  Bourgogne rougje
                                                             Saint-Julien Larose de Gruaud 2008 -  Bordeaux Rouge

Pour le Cabillaud :  Pouilly-Fuissé 2012 – Maison Louis Jadot -  Bourgogne Blanc

Et comme il nous traitait « aux petits oignong ».  Au dessert, avec le mini fondant au chocolat il nous a servi un verre de Porto. 

HhhhhhhhhHHHHHhhhhhhh (soupirs).  Je voyagerais tout le temps en Affaires.  Ce n’est que du bonheur.  Surtout quand tu y voyages aux frais de AF


Bon, il est 13 h 37, j’attends le « retour du guerrier ».  Alors je descends au Bar, commander un Jus d’orange bien frais. En plus il me met du citron. 


À bientôt !