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4 déc. 2011

LECTURE DU POP...bis...


Il est 8 h 30, je viens de terminer la divertissante lecture de mes journaux.  Je me régale à chaque matin des faits-divers dakarois.  Je vous lis un article pas mal cocasse, écrit d’une manière typiquement sénégalaise, dans LE POP,   à ma rubrique préférée intitulé  OFF :


VOLEUR DE PLAISIR :
Nous vous parlions, dans nos précédentes éditions, de la scène des prouesses insolites, mais délictieuses, de Serigne Bara Ndiaye.  Ce bonhomme qui avait osé franchir le Rubicon en volant du plaisir sur le postérieur d’une dame, en pleine salle d’audience.  Il avait ainsi atteint la jouissance au point de déverser une pluie de sperme sur le pantalon et le sac à main de la dame, et aussi sur le sol.  Certes, Serigne Bara Ndiaye, qui avait été envoyé en pension à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss, a été présenté, hier, à la barre du Tribunal des flagrants délits.  Il était appelé à expliquer au juge quelle mouche avait bien pu le piquer pour qu’il s’emporte de la sorte.  Lisez la suite :



« Waaji daal » (le gus) n’a pas trouvé meilleur refrain pour toucher la fibre du juge que de lancer tout de go : «C’est vrai qu’affaire n’a ni frein, ni volant ».  Pour dire simplement qu’il a été incapable de se contrôler.  Il faut dire que devant les policiers enquêteurs, Bara Ndiaye avait été plus inspiré.  Il avait déclaré aux limiers qu’en réalité « son machin est sorti tout seul du pantalon, s’est positionné tout seul au bon endroit, avant de le propulser au nirvana. »

Mais quid de la victime?  La dame aux belles formes n’a pas daigné se présenter à la barre.  Car elle n’a pas voulu jouer è la tristement célèbre star du jour et se faire identifier.  Ce qu’a d’ailleurs confirmé son avocat Me Adnan Yahya. Cela n’y change rien car les confessions de Bara Ndiaye n’ont pas outre mesure fait tache d’huile auprès du parquet qui a indiqué qu’il est un véritable danger ambulant.  Et comme il a reconnu être habitué des prétoires, le parquet a requis que les portes du tribunal lui soient fermées pendant 5 ans, avec à la clé 2 années de prison ferme.  Me Pape Jean Sèye et ses trois collègues, commis pour la défense de Bara, ont plaidé l’application bienveillante de la loi, après avoir rappelé que ce n’est pas en condamnant leur client è 2 ans qu’on va régler son problème.  Car sa place est plutôt auprès d’un toubib (docteur).  N’empêche, le juge a décerné à Bara Ndiaye, des visas tous frais payés pour un séjour forcé de 3 mois ferme à l’hôtel sans étoile le Rebeuss.