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4 juin 2014

En détresse a l'Aeropuerto de Mexico ce 30 mai 2014

Une femme en détresse à l'aeropuerto de Mexico.

Il est 1 h 30 le matin.  On a MANQUÉ notre VOL!

Revenons à une heure plus tôt.

On demande aux passagers de el vuelo 680, de se présenter à la porte pour le départ.  Les A et B d'abord.  Nous voilà en ligne, passeport et billet en main.  C'est notre tour;  je remet et mon billet et mon passeport au préposé.

-Donde es tu Carta de immigracion?

Je lui dit que nous n'en avons pas.  Il insiste que nous l'avons, de fouiller dans notre valise, que nous l'avons.  Nous répétons que non, nous ne l'avons pas.

- Vous ne pouvez pas prendre l'avion sans cette Carta de Immigracion.  Allez à la Porte 62 (nous sommes à la 66) au Bureau de Immigracion.

Il est 12 h 40... Le départ est à 1 h 20

Vous nous voyez courir dans le corridor, chercher où est le fameux Bureau, demander, chercher, demander, pour enfin le trouver.  On entend dans les hauts-parleur notre nom et que c'est le dernier appel.

Je me dis ça y est!  C'est fichu!  Nous manquons notre vol!  Je ne comprends pas pourquoi on exige cette Carta.  Ça fait 5 fois que nous venons à Mexico.  NUNCA (jamais) on a eu une telle carte.  L'ALENA?  Ça vous dit quelque chose?  Il semble que non au Mexique.  On a besoin d'une Carta pour SORTIR du pays.  Je comprends qu'on exige un Passeport pour entrer.  Qu'il y aurait problèmes si on ne l'avait pas.  Mais nous empêcher de SORTIR d'un pays parce qu'on a pas un petit bout de carte sur laquelle est inscrit la date où nous sommes rentrés?  C'est écrit sur la Passeport que nous avons dit à l'air bête qui nous a refusé l'embarquement.

On continue quand même l'opération Carta.  On a pas le choix, ça nous la prends sans faute.   Et c'est très très compliqué que d'obtenir ce petit bout de carton.  En fait, c'est une demande de Visa à voir tout les documents qu'il nous fait signer, les photocopie du passeport, les déclarations de ceci-cela.  Et le coût aussi:  600 pesos!  

Nous n'avons plus un rond en poche.  Il me reste 100 pesos.  A. doit courrir pour aller à un Guichet pour retirer l'argent.  Le tout terminé, je veux ressortir par là où nous sommes rentré.  Pas question.  Nous devons repasser à la "Policia", qui nous refouille encore.  Et nous courrons, qui sait?  Peut-être avons nous encore quelques minutes?

Retour à la porte 66:  FERMÉ!  Impossible d'embarquer!  que nous dit l'air bête qui nous a envoyé au Bureau de l'Immigracion.  Je le soupçonne d'être content de nos emmerdes.  Je ne le soupçonne pas, je suis certaine!

C'est samedi 1er juin, il est 1 h 20 le matin.  Nous sommes debout depuis vendredi 30 mai,  6 heures du matin.  Nous sommes fatigués! Épuisés! Stressés par tout ce chambardement et les courses au travers les corridors.

Assis sur les bancs où nous étions + d'une heure avant, j'ai le goût de brailler.  Putain de merde!  Qu'est-ce que je fais ici?  Que c'est-il passé?  Qu'est-ce qu'on fait maintenant?  À ce moment là,  tous les malheurs nous viennent en tête.  Mexico n'est pas reconnu être une ville sécuritaire pour deux étrangers.  L'Aeropuerto encore moins.  Prendre un taxi est une aventure qui peut se terminer en "prise d'otage".   On va où? On fait quoi?

À cette heure-là, dans la zone départ, il n'y a que les "nettoyeurs" et quelques passagers, qui comme nous, ont certes manqué leur vol.  Ils sont couchés sur le sol, quelques uns sur les bancs qui ne sont pas encore "couchés" par terre.  Et puis il y a nous, assis dans un coin tranquille.  C'est plus confortable par terre que sur un banc.  Et je suis découragée!

C'est le moment de détresse de ce voyage.  Nous avons vécus bien des histoires en 35 ans de voyages.  Mais celle-ci est très difficile à vivre.  Surtout au Mexique.  Nous sommes très fatigués.  Mais on ne se laisse pas "sombrer" dans le désespoir. On va en venir à bout qu'on se dit.

Je sais bien que de l'autre côté de la Zone départ, tout est fermé.  Alors on décide d'attendre 6 heures le matin pour retraverser et tenter de régler notre problème.  On se promène un peu, on va prendre un café au Starbuck, un croissant chocolat avec ça?  Et pi on se ré-assoit et pi on remarche encore et enfin, vient le 6 heures attendu.

Una Policia nous permet de traverser la zone.

Dès que nous sommes de l'autre côté, on voit que des "voyageurs" commencent à circuler.  Il y a de l'activité.  Les boutiques commencent à ouvrir.  

- Cherchons l'Agence de voyages - Aeromexico!

Et c'est là que la plupart de nos soucis ce sont réglés.

Problème numéro 1:  OUF!   il reste que 2 places pour le vol de Dimanche matin 1 h 20.  Et pas besoin de racheter un autre billet.  600 pesos chacun pour refaire un billet.

Problème numéro 2:

A. demande à l'Agent:  Y a-t-il un hôtel près de l'Aéroport?

L'agent:  Si, il en a un "dedans" l'aéroport.  Prenez la porte à gauche, longez le corridor, et à gauche toujours le NH Aeropuerte est là!



Quel BONHEUR!  Quel bel hôtel!  Nous voici dans une belle et grande chambre.  On va ENFIN DORMIR!

Ce que nous avons fait, mais que 4 heures.  Je crois que le stress nous tient "debout".  Nous avons bien du temps devant nous;  on va prendre le petit déjeûner, un buffet fort varié et savoureux.  Ensuite, comme l'Agent nous avait dit d'aller chercher nos valises, c'est l'occupation suivante.  Nous pensions le contraire.  Qu'ils étaient sur le vol manqué.  Et bien non, il faut aller au "Bagage Claim".  Une aventure encore.  Donde es le bagage claim?  On trouve, on récupère, on ramène dans la chambre, et à 20 h 30 on retourne au "Bagage Drop" et au "Check-in" pour s'enregistrer.

Ici, on se dit que l'aventure prendra fin sous peu.  On a le billet en poche.  La cri%%$$$##@@@@sse de CARTA de merde broché sur le billet.  Et c'est l'air bête d'hier qui nous l'a broché.  Qui nous a donné nos carte d'embarquement.  Inutile de vous dire que nous aussi on a notre air bête avec lui.  Je le déteste!

Et pi on attends le départ!

OUF! Quelle journée!  

Bien heureusement nous l'avons passée dans le calme et le confort.  Dans le luxe aussi.  Il est très luxueux le NH Aeropuerto.  Le restaurant est très bien.   Le Buffet International du soir est des plus savoureux.

Et à 23 heures, nous retraversons la zone, refouille de nos bagages cabines, et ENFIN...

à 1 h 20 nous prenons place aux 15 A et 15 B

ADIOS MEXIHO!!!!!!

BIENVENUE CANADA!!!!!

Il nous fallait récupérer l'auto au Marriott et retourner à la maison.  Je suis un peu inquiète, parce que en 48 heures nous avons dormi que 4 heures.  Le chauffeur parviendra-t-il a faire tout le trajet?  Pour faire une histoire courte, à l'Ange Gardien on a été obligé d'arrêté au Macdonald pour prendre un petit déjeuner mais surtout boire un CAFÉ.  A. a failli s'endormir.  C'est l'accotement...tsé?...quand tu le prends et ça fait un vacarme qui te réveille?  bin c'est ce qui nous a obligé à boire un café bien corsé.

En rentrant dans la maison:  direction LIT.  DORMIR.  Nous avons dormis quasiment durant 2 jours.

J'écris ce blogue mercredi 4 juin.  Ça fait donc 4 jours que nous sommes revenus.  Et ce n'est pas facile.  C'est pire que si nous étions en décalage horaire.  Porque?  Je ne sais pas.  On est vraiment tout à l'envers.

Nous devions reprendre un avion, le 12 juin prochain.  Pour le GABON.   Je ne crois pas que ça sera le cas.  A. va refuser...et pour toutes sortes de raison!  Je pense que je ne vais plus vous raconter des carnets "voyages affaires".  On commence à en avoir marre.  J'ai marre de payer de mes poches ces voyages.

On est là dans notre réflexion!  Voyager pour être réellement en vacances...et ensemble,  tous les deux.  Pas un qui travaille et l'autre qui fait tout pour s'occuper en attente du retour de son chevalier!

À suivre?