Ma liste de blogs

Nombre total de pages vues

4 déc. 2011

Les torop dérangeants de la piscine de Madame DAKAR


Mardi le 21 avril 2010

Maintenant que j’ai marqué tout mon territoire et que j’ai une cote d’enfer chez les marchands ambulants; la meilleure étant que j'ai 31 ans (je ne suis pas prête de l'oublier).  Maintenant que je suis « la copine » des « mouches » de la rue Sarraute, maintenant que mon horaire est bien rodé,  c’est le temps de partir.  Le décompte est commencé!  

6  et jusqu’à zéro le 29 avril prochain, jour J, jour du départ.   Je fais ici mon dernier carnet sénégalais.  À moins d’événements fastueux digne de mention.

Tout n’est pas "moins cher que gratuit" :

Ce matin, téléphone de l’administration : 

- Madame, ici Micheline de l’administration, ça fait plusieurs fois que nous laissons la note de paiement.  S’il vous plaît,  il faut venir régler la note tout de suite.  – Ah Bon? Excusez-moi, mais il n’y a jamais eu de carte dans notre porte ni dans la chambre.  -  Je l’ai laissé à plusieurs reprises.  – Un autre que nous l’a ramassé; Je descends!  Encore une fois, j'ai aimablement payer la soustraction et  ma VISA en a pris un autre coup encore une fois ce matin.  Enfin pas la Visa mais mes économies qui payeront ladite Visa.  C’est bien agréable la vie d’hôtel, malheureusement la « Belle Vie » elle a un prix.  Et au Novotel, ce n’est pas moins cher que gratuit croyez-moi!


Par exemple, à la piscine cette après-midi, j’ai commandé le cocktail « Fraîcheur Casamance » que Kasimir m’avait fait goûter;  mais cette fois-ci, cé moi qui le payais. Et c'est la toute charmante Thérèse qui me l'a servi, Casamançaise m'a-t-elle dit la première fois qu'elle m'a apporté mon club sandwich.


Combien?  5 000 FCFA soit 11$.  Bordel c’est le prix d’un après-midi à la plage. (Je n’ai pas fait mention de cette activité, inutile de vous raconter une partie de journée à lézarder sur le bord d’une plage.  Rien de bien exceptionnel! Sauf que l’endroit est attrayant.)

  Or, au Lagon Plage, pour 5 500 francs, j’ai la chaise (2000) +coussin (1500) +parasol (2000).  Ça aussi c’est cher, surtout que c’est  impossible de se baigner dans la mer, le ressac des vagues est dangereux.  Il t’emmène vers le large quoi!  Alors, je n’y suis pas allée bien souvent.  Une fois.  Bien franchement,  l’inlassable bruit des vagues ne m’enchante pas, au contraire;  il vient un moment où j’aimerais bien baisser le volume voir même le fermer.  La musique du ressac c’est lassant à un moment donné « t’en peu pu » tout simplement.



Les dérangeants :



Les tapageurs du « Brussels Airline », me lasse autant que les vagues du Lagon plage.  Ils sont cloués au sol depuis vendredi dernier, et ils m’ont fait suer hier encore!  Jacques Brel chante:
Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n'est pas causant


Mon cher Jacques, j'taime beaucoup, mais j'ai le regret de te dire que cé'pas"vrai' ce que tu chantes.  Les flamandes, elles causent "pi pas à peu près" comme on dit chez-nous.  

Depuis deux mois, je descends tous les jours, ou presque, vers 12 h 30.  D’habitude à la piscine, c’est très calme.  Quelques clients font comme moi :  baignade, mange, lecture, cocktail, rêveries et des jours je regarde tout simplement passer le temps.  Les exercices sont répétés quelques fois jusqu’à 15 h 30 me concernant.  Hier, la Brussels en question, était déjà sur place quand je suis arrivée. Ce n’était pas calme à la piscine.   Alors, pour avoir mon intimité, et éviter de les entendre piailler, je m’installe à la seule place qu’ils n’ont pas envahie, et qui est ma place privée depuis le début.

Je prends mon roman, mes lunettes + mes lunettes de soleil pardessus et bien tranquille je commence ma lecture.  Tout va bien, car je les entends à peine et les oiseaux gazouillent à cœur joie.  La vie est belle!  Je suis plongée dans mon histoire « Paradis conjugal » d’Alice Ferney.  

Malgré le fait d’occuper les trois quarts  de la terrasse et tout ce qui trouve de chaises, parasols et tables et comme s’ils n’avaient pas assez de place là où ils sont;  5 du groupe viennent s’asseoir tout juste à côté de moi, là où il y a une petite table et des chaises. Cet endroit est généralement utilisé pour ceux qui viennent seulement prendre un cocktail ou un café. Et ceux-là ils ne dérangent pas tous les clients de la piscine.  La plupart du temps ce sont des Sénégalais. 

Dois-je vous préciser que Madame Dakar est en cr##$$@%$ssssssssse?   Les Flamands ont décidé de jouer aux cartes « dans sa bulle ».  Entendre du flamand à proximité, je vous jure que ça brouille les fréquences, ça casse les oreilles.  Bordel que cette langue a un décibel irritant:  les Flamands, ils parlent torop fort!  Et le chahut recommence. Que faire?  La place ne m’appartient pas, inévitablement je dois bouger d’ici.

Alors je me lève, je ramasse mes pénates et je vais de l’autre côté de la piscine, sous le cocotier.  Personne ne s’y trouve.  C’est le calme total et j’ai de l’ombre.  Tout de suite, Khadime vient me voir :  -  Madame pourquoi as-tu changé de place?   -  Je suis incapable de lire avec le vacarme qu’ils font.  – Mais tu ne peux pas t’asseoir sous le cocotier, c’est dangereux, les cocos tombent sans avertir avant de tomber.  - Pas question d’aller de l’autre côté.  Et Khadime il tasse ma chaise longue un peu plus loin, ce qui m’épargnera de me faire écraser le coco.  Les branches me font quand même un peu d’ombre.  Je ne m’installe jamais en plein soleil.  Je n’ai pas l’intention de cuire à Dakar.  Y’a des jours comme ça, où rien ne va comme tu le souhaiterais.  Surtout quand les Flamands et les Flamandes s’en mêlent.

Mercredi 21 avril 2010

À chaque jour suffit sa peine :

Hier après-midi ce n’était pas la Belgique qui m’a embêtée, au contraire, le groupe a diminué.  Les pies ont pris l’avion.  Cette fois-ci c’est Le LIBAN qui a dérangé ma quiétude.  Il est 14 h 45, je me suis baigné, et vous me trouvez toujours au même endroit, avec le même roman et lunettes, en position lecture qui est la coche 1 du dossier de ma chaise longue.  Je vois poindre dans mon « univers » quatre Libanais et une Libanaise.   Comment je sais que ce sont des habitants du LIBAN?  Lisez la suite.  Ils vont s’installer au parasol de biais en arrière de moi. Jusqu’ici rien à redire. Sauf que :

Un Libanais a pris place sur une chaise longue, sa dame sur l’autre à côté, mais deux autres viennent chercher les chaises à côté de moi, (les mêmes qui supportaient la belgique hier).  Et la cérémonie dérangeante débute ici :  que font-ils pour déranger Madame Dakar pour qu’elle en fasse "une montée de passion Casamance"?  Ils font de la boucane et il en sort par le nez de Madame Dakar!

Il faut croire que j’attire les emmerdeurs cette semaine?  Un jour un pays.   Et qui d’autre que des Libanais pour fumer, tsé lé grosse  PIPE à EAU?  Tsé le FUMAGE DE LA CHICHA?  Vous me voyez l’air?  Vous ne me la voyez plus.  Je prends mes affaires et tout de go en direction de la 428. 



VENDREDI 23 AVRIL 2010




Et vous m’avez vu jeudi, fin seule à la piscine et « la broderie du temps est devenu musique » parce que TOUT le monde est rentré et Merci au Volcan!  Je suis donc restée jusqu’à 16 h 30, « assise là devant ce merveilleux décor, satisfaite de la plénitude de mes pensées » (lu dans mon roman) parce que Monsieur avait une « Réunion de régulation », la dernière.  La Formation est terminée.  Et Monsieur est fatigué « de s’entendre parler » dit-il  et les formateurs itou.  Quel contrat « serré » que celui-ci!  Aujourd’hui, c’est la « Remise des diplômes » des mains importantes du MINISTRE de l’Éducation lui-même.  Hier après-midi, la RTS (Radio Télé Sénégalaise) était sur place.  Cé pas petit affaire que la venue de cette importante entreprise pour laquelle bosse l’Expert Canadien.  Ce week-end devrait en être un de REPOS pour Monsieur.  Je pense qu’il sera indispensable le repos.  La semaine prochaine c’est la rédaction du RAPPORT.

Pendant ce temps, Madame Dakar a changé de département :  celui des MONTRES « de marques » bien sûr.  J’en ai acheté 4, de très grandes marques.  Je n’ose pas les nommer, de peur qu’on me poursuive pour achat de contrefaçon.  Déjà qu’on va se questionner sur le nombre de foulards et de lunettes quand ma valise va passer au "scan" à l'aéroport. 
Or, ce matin, ma cote est à la hausse :  j’ai au poignet une montre d’une valeur de 3,500$. 

J’ai comme l’impression que de retour au bercail, alors qu’on se reposera la question à l’envers « qu’est-ce qui nous manque de Dakar? » il y aura « DJIBRIL » dans la réponse.  Ahhh vraiment il nous gâte notre ami Djibril. Depuis le début du séjour.

Il se donne des Séminaires de tout genre au Novotel.  Et chaque séminaire a une « pose syndicale» à la piscine.  Ça arrive souvent que la pose a lieu alors que nous sommes attablés à la 22 de La Calebasse, vers 18 h 30.  Et qui dit pose dit goûters qui dit goûters dit petits-fours et au Novotel les petits-fours sont non seulement délicieux mais présentés de façon fort appétissante.  Nous voyons donc les serveurs passer avec des cabarets remplis de petits-fours « écoeurants » pour m’essssssprimer dans ma langue.  Au moment du dessert, notre adorable Djibril nous apporte une assiette assortie des fois de ses petites gâteries savoureuses et d'autres fois, il dépose sur la table 22 une "Farandole de fruits" qui est un assortiment de tout ce que vous trouver au marché au rayon des fruits, même des fraises, tendres et sucrées et pourtant elles ne viennent pas de l'île d'Orléans! Bref, hier soir, les gloutons de la 22,  se sont empiffrés de petits fours à souhait.  En quittant la salle j’ai dit à Djibril :  « On va te mettre dans ma valise » et il me répond : « non il fait trop froid chez-toi.  Je vous trouve une belle maison et vous passez l’hiver ici ».  MARCHÉ CONCLU!