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5 juil. 2014

Le thème de ce séjour.....

Décidément, le thème de se séjour est manifestement « Putain que ça coûte cher ! »   



Aussitôt rentrés…aussitôt sortis!
Depuis lundi, nous sommes trois à sortir le soir.  Le Dir. Com., de l’illustre entreprise pour laquelle mon A. est le Dir. Adj., est lui aussi à Libreville, sur le même étage SPG que nous à deux portes de la nôtre.  Le matin, les deux vont au boulot ensemble, et le soir venu, nous allons manger au restaurant ensemble.  Mon travail à moi, étendu sur ma chaise longue, est de choisir dans lequel nous irons dîner le soir.  

Hier, c’était au  ROMA.  Un restaurant italien que les trois avaient aperçu en route pour l’ODIKA, le choix de mercredi dernier et qui soit dit en passant, était un choix fort judicieux.  Ma brochette de capitaine était des plus savoureuse.  En voyant l’enseigne et la façade très italienne du Roma ;  toute blanche avec des immenses colonnes,  on s’est dit :  demain c’est ici qu’on vient manger un spaghetti bolognaise.  Faut dire que les trois, on aime bien les « bolos » comme on dit au Eliwa du Méridien.

Or, jeudi soir, on prends le taxi, on descend à la chic entrée du Roma, le portier nous ouvre la porte, et nous voici dans un très chic intérieur au décor très « bon chic bon genre » ma chère.  Dès notre arrivée dans la salle,  un serveur en veston blanc, chemise blanche et cravate noire, nous indique notre table,  et aussitôt que nous avons pris place, un autre nous apporte le menu.  Le propriétaire vient aussi nous dire « soyez les bienvenues ».  Un autre serveur en blanc me remet un « Menu Madame », il n’y a pas de prix sur ce menu.   La « Madame  gabonaise » aime peut-être ne pas voir les prix,  mais la « Madame canado-gabonaise » de ce soir, elle aime moins.  Considérant les coûts faramineux voire hallucinants qu’elle a vus depuis son arrivée, elle sait qu’elle doit choisir son plat selon le prix.  En vérité, elle ne fait que ça depuis le début, vérifier le prix de TOUT, té o u té tout ce qu’elle regarde et  elle achète si le prix lui convient.  Mais à cet instant-ci, au Roma,  menu « madame » ou pas, elle n’a qu’à écouter les deux qui ont les « Menu Monsieur » en main pour savoir que c’est encore plus hallucinant ici qu’ailleurs.  J’entends :  Linguini primavera est à  13,000 frrancs ?   Escalope de veau milanaise à 21,000 francs ?  et ainsi de suite pour la valse des prix impayables.  

Comme dirait mon amigo Gerardo :  « Ça pas d’alloure ! »   Ce sont des voleurs !

On se pose donc une question :   Comment allons nous sortir du restaurant italien ROMA sans perdre la face, parce qu’on sait bien qu’on y perdra notre  porte monnaie.  Et c’est mon A. qui a eu la bonne idée, voire la brillante et très libératrice idée de demander :  -  Est-ce que vous prenez la carte de crédit Visa ?  - Non monsieur, nous ne prenons pas de carte de crédit.  – Toi, H. est-ce que tu as assez d’argent ? et H. de répondre :  - Non, je pensais aussi payer avec Visa.    – Ah quel dommage, vous ne prenez pas la Visa, alors nous ne pourrons pas manger ici ce soir.

 Et vous voyez les trois se lever et sortir :  OUF ! Quelle bonne idée tu as eu de sortir « la Visa » !  que dit H. à A.  Sachant que le Dolce Vita, mon restaurant italien préféré n’est pas tellement loin, et sachant surtout que même si on ne prends pas la Visa là non plus, on pourra y manger tout ce qu'on veut, puisque les prix sont très abordables.  On ne reprends pas le taxi, on y va à pieds.   C’est à 10 minutes pas plus, le temps de "digérer" les prix qu'on vient de tenter de nous faire "avaler".

Au Dolce Vita,  pour y avoir mangé assez souvent à chaque séjour fait à Libreville, je peux affirmer que c’est là qu’on mange le meilleur spaghetti bolognaise en Afrique.  Et je pense que ce soir, il était encore plus "goûteux"!

Et alors ?  Combien c’était l’addition ?   28 000 francs pour les 3,  bières et grande bouteille d’eau Perrier compris !  La bonne affaire !  


Pour ce qui est du reste, ce séjour a aussi comme thème:  très relaxe.  Je passe toujours mes quelques heures, après avoir fait mon « tour de ville » bien sûr, sous mon parasol avec mon livre, mon Journal l’Union et un magazine.  

La vie est douce et très reposante à Libreville.  Je dirais même plus, en compagnie de H. "la vie à 3"  le soir, c'est fort apprécié.  A. l'aime beaucoup...et moi avec.