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4 déc. 2011

Le torop DUR retour à la réalité de Madame Dakar


Tout voyage a sa logique:  un départ et une arrivée!
 Je dois d'abord dire qu'entre le départ et l'arrivée, les ailes d'Air France nous ont fait "suer" pi pas à peu près!!!!!   "Pu capab" de voyager dans leur classe "les animaux" économique, qui n'a rien d'économique dans le prix payer pour y voyager!  Je devrais dire "pour s'y faire chier"! (sssscusez).  Les prochains voyages, manifestement, nous testerons la nouvelle Classe Premium Voyageur, qui nous semble très abordable et pas mal plus confortable. D'ici là, testons la classe "sardines économiques"?

Connaissez-vous l'expression "être au bouttttttte"? Je suis certaine qu'on fait des expériences sur les voyageurs et j'ai certainement servi de cobail pour savoir jusqu'où un être humain peut endurer ce qui ne l'est pas.  Pire encore,  j'ai payé + de 2000$ pour leur servir de cobail.  

Nous sommes tellement collés-collés-serrés, c'est INSUPPORTABLE!  Nous devons prendre notre plat dans les mains, l'approcher le plus près de la bouche pour être en mesure de manger.  Nos bras n'ont pas de place pour bouger, pour s'écarter ne fut-ce que d'un centimètre.  Le dossier du banc ne baisse pratiquement pas.   Le siège t'arrive à moitié des cuisses.  Bienvenue la torture!!!!!   Et le banc penche un peu par l'avant, et celui devant toi baisse juste assez pour t'arriver en pleine face.  Bref l'HORREUR!   C'est terrible faire voyager des humains dans des conditions si exécrables.  

Vu l'inconfort total, dans mon banc 22A, j'ai sommeillé par-ci par-là.  Arrivée à Paris, frippée on ne peut plus, à 6 heures le matin.  L'attente de 10 HEURES assis sur les bancs du Terminal 2F a été un supplice suprême!  Surtout qu'un bébé a crier et pleurer pendant je dirais neuf heures quarante cinq de temps.  Malgré ce vacarme, j'ai réussi à sommeiller encore ici, les deux pieds sur ma valise cabine et la tête me tombant par moment sur les épaules.  À un moment donné, la faim te gagne, alors pour la modique somme de 15$ nous avons mangé un sandwich baguette fromage-jambon (à deux) et une bouteille d'eau. 

ENFIN,  À 16 h 30, voici venu le dernier tour d'avion.  Et, tsé le bébé qui pleurait et criait?  Il faisait le tour d'avion lui itou.  Assis à deux bancs de nous en plus, et il a pleuré durant les 7 h 15 du vol.   Les deux dernières heures du vol, je pensais péter un plomb.  Quoi faire pour endurer encore?  J'avais mal partout, partout, partout.  Je ne savais plus comment me placer pour ne pas avoir mal.  Que faire?  J'ai focussé mes pensées que sur mon arrivée à la maison...DANS MON GRAND LIT CONFORTABLE.  Je ne pensais qu'à ça, tout en regardant les heures passées.  Mon amie Pauline a mis des mots sur ce geste:  "Lâcher prise".   Je pense que c'est le pire vol jamais vécu de ma vie. 

LA seule partie du voyage qui fut agréable et confortable, c'est à l'Aéroport de DAKAR, au retour, pour attendre le Vol AF719, on nous a dirigé au SALON AFFAIRES de la Compagnie Aérienne DELTA.  Allez savoir pourquoi.  Assis très très confortablement dans de beaux fauteuils en cuir marine, nous lisions le journal, en attente de la torpeur future pour le reste du vol.  Le bonheur avant la torture!  Nouvelle potilitique d'Air-France!

DEUX MOIS D'HÔTEL...ça "magne" Madame Dakar:

Et me voici, 4 jours plus tard, après 4 jours de cauchemar, à faire de mon mieux pour revenir à la réalité.  Pas facile!   Deux mois d'hôtel, ça gâte Madame Dakar.    Je ne regarde plus le menu à la carte...je FAIS le menu:  des sandwichs le midi et du BBQ le soir.   J'erre dans les allées de mon épicerie, la tête encore sous mes cocotiers, ne sachant pas trop ce que je vais acheter, parce que je ne sais pas ce que je veux manger.  En fait je ne sais pas trop ce que je fais au Maxi.  Vivement un retour à Dakar!!!!!  

Toutefois, il n'y a pas eu de choc climatique.  Depuis l'arrivée il fait un temps superbe.  Même que c'était plus chaud qu'à Dakar lundi dernier.  Au moins ça...que je me répète!  

 Par bout, ça sonne "absente" dans ma tête.  Lundi matin, l'Expert devait rentrer son bolide au garage BMW.  Je devais donc l'accompagner, il avait besoin de mon PoutPout pour se rendre au boulot après.  Il est 7 h 50, je suis dans le vestibule de la réception dudit garage.  À un moment donné je m'aperçois que mes leggings ont quelque chose qui cloche.  Je regarde de plus près pour voir l'erreur;  Bordel de Dieu!  Je les avais mis À L'ENVERS!  La couture apparaissant tout le long des jambes. Incroyable!

 Tiens, un autre encore:  J'avais aussi oublié qu'avant de partir, ma compagnie d'assurance m'a obligée à faire installer un "anti-vol" sur mon chaaaar.  Or, lundi matin, je mets la clé dans le démarreur, tourne la clé:  clic!  Rien ne se passe.  Recommence:  clic!  Rien encore!  Hossssssssset... qu'est-ce qui se passe avec mon chaaaaaaar?  Et "clic" j'ai eu un flash:  il y a un petit truc nouveau dans mon trousseau de clés...je dois peser sur un petit bouton pour que mon chaaaaaaaaaaaaaaaar démaaaaaaaaaaaaarre! 

Bon, ok, j'arrête le récit des "Malheurs de Suzanne".  Je vais aller m'étendre un peu avant de commencer ma journée.  Il est 8 h 30, je dois faire   eeeeeeeeeee  faire quoi?  J'sais pas.  Faire quelquechose.  Faire?   Ahhh oui, ramasser la vaisselle du petit déjeuner, le mettre dans le lave vaisselle, peser sur le bouton "laver" et retourner m'asseoir un peu.  J'ai toute la journée pour faire ça. 

VOILÀ!


DERNIER CARNET DAKAROIS – SÉJOUR 1
Que du bonheur!  Que du beau temps!  Que du bon temps! 

Je crois que c’est le résumé de mon séjour à DAKAR.    2 MOIS  sans nuages, sans pluies, sans québécois, sans chaleur, sans humidité.  Seul ombre au séjour :  Les Flamands! le temps du volcan!

Les torop dérangeants de la piscine de Madame DAKAR


Mardi le 21 avril 2010

Maintenant que j’ai marqué tout mon territoire et que j’ai une cote d’enfer chez les marchands ambulants; la meilleure étant que j'ai 31 ans (je ne suis pas prête de l'oublier).  Maintenant que je suis « la copine » des « mouches » de la rue Sarraute, maintenant que mon horaire est bien rodé,  c’est le temps de partir.  Le décompte est commencé!  

LECTURE DU POP...bis...


Il est 8 h 30, je viens de terminer la divertissante lecture de mes journaux.  Je me régale à chaque matin des faits-divers dakarois.  Je vous lis un article pas mal cocasse, écrit d’une manière typiquement sénégalaise, dans LE POP,   à ma rubrique préférée intitulé  OFF :

Le VOLCAN d'ISLANDE...vu de DAKAR


Il est 8 heures et  Madame Dakar lit ses journaux.   Dans L’OBS de ce matin, on parle de not’GouverneurE GénéralE qui voyage à très grands frais, les nôtres, en terre africaine.  Voici ce que je lis : 


La Gazelle et Le Gazou de DAKAR


Un proverbe Malien dit Il vaut mieux voir une fois qu’entendre cent fois! 
Depuis le début du séjour qu'on nous dit:  - Si tu viens au Sénégal et que tu ne vas pas à Gorée, tu n'es pas venu au Sénégal.  On y est allé! 

Je ne vous raconterai pas toute l’histoire de l’île

LECTURE DES JOURNAUX DE DAKAR....


Je ne lis ni n’écoute aucune information du Canada.  De toute manière, je sais qu’après deux mois d’absence, je retrouverai les mêmes rengaines et ritournelles au retour.  Charest par ci et pi Charabi-Charabia Marois par là...Beurk!  Les platitudes des actualités québécoises ne me disent rien pour le moment.  Mais l’actualité Dakaroise me diverti amplement et je ne m’en prive pas.  Chaque jour, je vais au kiosque à journaux sur la rue Sarraute.  Je prends Le Pic, Le Pop, Le matin, Le Quotidien, 24 heures à 100 francs chacun.   En fait ce n’est pas tellement les nouvelles qui m’intéressent,   mais aussi l’écriture, le genre stylistiques des articles me plaisent beaucoup.


DAKAR...11 avril 2010


Le 3 avril dernier, il y avait l’inauguration du fameux Monument de la Renaissance et puis le lendemain c’était le 50e anniversaire de l’Indépendance.
Tout Dakar était en fête.  Tout était fermé.  Puisqu’il y avait une Parade et surtout des « contestataires » nous sommes restés bien tranquilles sur nos chaises longues à la piscine de la maison. 

Mais, un événement majeur, beaucoup plus important que les deux premiers, et qui faisait jaser le Sénégal au complet,   avait lieu ce 4 avril : 

LUNDI DE PÂQUES À L'ÏLE DE N'GOR....


Mardi 6 avril 2010.  À 7 heures, en me levant, geste habituel je regarde par « le rectangle en vitre » de la chambre.  À cette heure là, les pêcheurs en pirogue sont juste devant moi.  Un « fond d’écran »  que mes yeux enregistrent chaque matin.  L’image est très belle. Calme et douce.  Changement de couleur, il y avait ce matin une chose étrange dans le ciel dakarois, sur mon image un ton de gris.  Y paraît que ça s’appelle « nuage ». Je vais donc avoir du temps pour écrire un carnet:  

REWIND....


Si vous le voulez bien, nous allons « rewinder » la cassette.  Allons au paragraphe où je dis qu’en ville « je marche aisément ».  Il faut le changer.  Probablement  que je suis sortie le bon jour, ou que la semaine c’est plus calme, parce que ce « Samedi saint », avec Monsieur, « aisément » n’a pas fait partie de l'expédition.  Commençons d'abord par le début:

Pashmina...la laine des Rois!


Je vous parle des mes foulards qui sont en pashmina.  Je n'avais pas bien élaboré sur le sujet.  En fait je n'en savais pas bien long.  J'en ai appris un peu plus.  Voici....


DAKAR...suite du roman...fin mars 2010


MARDI 30 MARS 2010

Hier, quand je suis rentrée de mon activité piscine, il y avait une petite carte à la porte de la 428, nous invitant à payer la note:

Note de semaine en votre aimable règlement

Cher Client,


La rue PARCHAPPE


Quand je décide de sortir de ma cage dorée, pour aller dépenser mon pognon en ville tout en brûlant des calories, il y a une rue, juste en sortant à gauche du mur :   c’est la rue PARCHAPPE.

Y FAIT BEAU!!!!!


Carte Postale: Y fait beau!
Si je compte bien, cela fait 22 jours que nous habitons à Dakar.  On ne cesse de trinquer La Gazelle à notre triste sort.   Ça se passe bien, comme ils  disent.  Trrrrrrrrrès bien!  On a même découvert que la « Pression » du Bar du Novotel est « pas mal bonne ».  Deux grands pots bien froids, dont un avec citron pour Madame Dakar, servi à la piscine;   c’est un petit bonheur que nous goûtons, pour faire durer le plaisir;  à petite gorgée.

Cela étant dit, c'est le moment choisi de vous envoyer ma carte postale!


L'éreintée de la 428!


Bordel de merde, me voici confinée dans ma chambre d'hôtel pour la journée.  Je ne marche plus. 


LA TAXI SISTER DE DAKAR....


Lundi matin, 15 mars, en sortant du Novotel pour aller prendre ma marche matinale, j’entends « Taxiiiiiiiiiii ? » et mon répondeur automatique dit :  Non Merci !  Mais, la voix féminine et la toute jolie mini-voiture m’ont interpellée.  Je reviens sur mes pas et dit :  - Une femme chauffeur de taxi ?  

L'Anniversaire de Madame Non Merci!


J’ai eu l’occasion à maintes reprises de fêter mon anniversaire dans des endroits très romantiques et souvent très exotiques :  « Attends que je me rappelle » comme l’a écrit  LE Péquisssse en chef. 

Je me rappelle très bien 

Une journée "en ville" en ce 15 mars 2010


C’est le 15 mars et c’est aujourd’hui que je n’ai plus l’âge que j’avais hier. Et ce passage qui me rapproche de l’âge de la retraite me donne quelques frissons.  Mais avant de la prendre, ma retraite, je dois continuer à écrire dans mes carnets.  Ainsi, quand je me bercerai « au foyer »,   je lirai mes aventures.  Je vous raconte les dernières vécues.

DAKAR le 13 mars 2010

« Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent.  Pour partir, cœur léger, semblable au ballon,  De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,  Et, sans savoir pourquoi, ils disent toujours :
Allons!                         (Charles Baudelaire)

ALLONS… C’est ainsi que débute mon carnet.

DAKAR 20 mars 2010


« Le Couple » n’est plus Vive les Nouveaux Mariés!

Dans mon autre pays où je vis quelques mois depuis quelques années, on nous surnomme :  Le Couple.  C’est parce que quand « tu vois Pierre tu vois Paul ».  Nous sortons tout le temps ensemble.  Ça les frappe j’imagine.  

Dans mon nouveau pays d’adoption, Le Couple n’est plus :  Vive les Nouveaux Mariés!

C’est ainsi que les Sénégalais « de la rue » nous appellent quand nous osons sortir d’ici. On y échappe pas :