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3 juil. 2015

Une paire de sandales plus tard

On voit poindre le bout du tunnel.  Il nous reste 8 jours à « attendre ».  Ça me paraît tellement loin le jour où nous sommes arrivés ici.  Mais bon, toute bonne chose a une fin.   Bien franchement j’ai hâte d’être assis dans l’avion, samedi prochain à minuit.  Bien agréable la nonchalance sous les tropiques, la farniente à la piscine, me faire servir comme une Princesse, n’avoir rien d’autre à penser qu’où je vais manger, mais il reste que me poser cette question devient embarrassante.  Pas de la poser, mais d’avoir à me  déplacer, tous les soirs, pour aller me la poser.  A. aussi en a marre de nos sorties restaurants. 

C’est toujours pareil, à chaque long séjour, c’est ce qui nous tanne, avoir à sortir du Méridien, se rendre au bord de la rue, attendre qu’un taxi « nous ramasse » pour aller au restaurant « du soir ».  Et pi rebelotte après avoir manger et encore le même scénario soit attendre le taxi et rentrer.  Vivement ma cuisine et salle à manger.  Mais surtout vivement mon Poutpout pour élargir mon quadrilatère.   D'autant plus que mon moyen pour me déplacer en ville est en bien mauvais état.

Un mille à pied…ça uuuuuse…ça uuuuuse….
Un mille à pied…ça uuuuuse les souliers !

Je chante ça, parce que mes sandales Clark, elles sont « user à la corde » comme disait ma grand-mère.  Les semelles commencent à s’arracher sous les talons.  Faut dire que les sandales au beaucoup de millage "au compteur". Parlant sandales, j’entends celles qui me connaissent bien, et qui savent que Céline Dion et Moi, des sandales on en a en pagaille.   Alors ?  Tu en as achetées ?  Eeeeeee oui, une paire, mais je les ai donné en cadeau à Ginette, la Femme de chambre.  

  Elle sautait comme une petite fille à qui on donne la première poupée.  Le lendemain elle me dit :   Madame, dès le soir je les ai portées et avec la jolie petite robe noire que tu m’as donnée.   Bin oui, je lui ai donné une jolie petite robe noire, deux nuisettes, un chemisier « avec des brillants », etc. etc. etc. J'apporte tout le temps des cadeaux pour ceux qui "travaille à ma place".  

Et je n’ai pas oublié ma toute charmante et bien appréciée Nicole, la Femme de ménage, à qui je dis souvent « tu m’as sauvé la vie…et je me priverais de manger pour te garder ».   Quesse’vous’voulez, elle est la perle des perles des femmes de ménage.  Je l’aime !   Pendant que je farniente ici, elle fait briller ma maison.  Je pense que ça s’appelait « le ménage du printemps » ?  Je’l’sais’plus’je’l’fais’plus !  lol   Je vais donc rentrer dans une maison « spot clean ».  Mais je voulais surtout qu’elle ne soit pas au chômage parce que je voyage.  Je la paye comme si j’y étais.  Et je lui ai acheté une jolie robe de plage « africaine » en batik.  Elle trouvait bien belle celle que j’ai.  Alors elle en aura une.

Envie de Plaire



Contrairement à quasiment tous les voyages que j’ai fait, je ne rentre pas chez-moi avec des nouvelles sandales.  Cette fois-ci je rentre avec des Chemisiers pour porter avec mes leggings.  J’en ai acheté 5 à date.  Je pense que c’est la première fois que je m’achète des vêtements ici.  Bien sûr j’ai acheté des robes de plages, mais jamais une « tenue de ville».  Un matin, j’ai osé entrer à la boutique « Envie de plaire » le nom m’intriguait.  J'ai bien fait de succomber à l'envie, car trois beaux chemisiers me sont sauté dessus.  Que pouvais-je faire ?  Et oui, négocier le prix et ensuite les acheter. Je les porte déjà.  Trrrrop belle !  Comme y disent ici.   



Entrepreneuriat à Gros Bouquet

À Libreville, circuler au « qua’tier » c’est comme circuler sur les rues à Mourial. Il y a des trous partout.  Mais, contrairement à Mourial, à Libreville certains jeunes s’en font une entreprise fort payante.  Ils n’attendent pas que les employés de la voirie de la commune viennent réparer :   Ils les réparent eux-mêmes et ils font payer ceux qui doivent passer « dessus » leur réparation.   Pas mal comme idée non ? 

R. a dû  payer pour passer sur une rue du Quartier Gros Bouquet. 

Bon, voilà mon « discours » du jour.  Je suis en retard pour mon thé, il est 15 h 29.  @+