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1 nov. 2011

CASA HERE WE COMME!


21 janvier 2006

Inch’Allah Inch’allah!  Bien le fameux Allah, il ne m’a pas protégé malgré toutes les incantations que je lui fais.  La ménagère du Novotel avait entièrement raison.  L’harmattan a dans sa « poche d’air et de sable » le virus de la crève.  Une grande malade qui vous écrit.  Le virus m’a frappé de plein fouet avant de partir de Nouakchott.  Me concernant qui dit grippe dit toux, qui dit toux dit bronchite et qui dit bronchite, bien malheureusement dit asthme. Évidemment, je ne suis pas belle à voir!  But, cela ne m’empêche pas de « fonctionner ».  Casa Here I Come!




Où en étions-nous avant que je « pogne la crève »?  Je crois bien que nous attendions l’avion.  Et la valise de Monsieur Laflamme ?  Il ne l’a toujours pas récupérée cette valise. On ne l’a toujours pas localisée.  Le dernier jour nous sommes allés à l’agence RAM (Royal Air Maroc), mais les bureaux ferment à midi :  car le vendredi après-midi, les musulmans vont prier à la Mosquée.  Tout est fermé.   A. devait vérifier avant de prendre l’avion et aussi à l’arrivée à Casa?  Il ne l’a pas fait.  Il ne voulait pas y aller de peur de la trouver. Ha ha!   Il se fout de perdre ses vieux vêtements.  Il n’y a que son vieux Mac qui lui fait un « ptit point au cœur ». Quelqu’un quelque part va certainement payer cette perte?  Une partie du moins.  Notre assurance ?  Visa ? RAM ? Inch’Allah!  Parce que, outre William Rackham et Sugar,  j’y ai aussi perdu mon très joli veston acheté expressément pour ce voyage. J’aurais bien aimé le porter mon veston.  C’est mon ptit point au cœur à moi.    À suivre.  Entre temps, nous reprenons la route?

Un vol à 3 heures 35 du matin est très pénible.  Non pas à cause du vol, mais à cause du manque de sommeil. Nous ne dormons pas avant, ni pendant le vol, ce qui nous fait un bon 24 heures debout.  Et, avec une vilaine grippe, on n’a pas forcément la pêche.  La seule chose appréciable est qu’à 1 heure  le matin, les « bagagistes de l’aéroport » se font rare.  On n’a pas eu d’emmerdes avec eux.  Par contre, avec la Police, je ne dirais pas que nous avons eu des histoires, mais un a réussi à nous extorquer 2000 ouguiyas.  Et il ne voulait pas que je sois présente à sa séance d’extorsion.  L’Expert seul a eu droit d’entrer dans le « confessionnal », le petit  compartiment de la fouille.  Et il n’y a pas eu de fouille.  Le douanier lui a dit :  - tu vois tu n’as pas de problèmes donne-moi 2000.  À cette heure matinale, la paix pour 2000 c’est une aubaine!  Tiens!  Au revoir!   

J'espère sincèrement revenir à Nouakchott.  J'aime ça ici!!!!     En tout cas, tout le personnel du Novotel m’a dit prier tous les vendredis pour notre retour.  Y paraît que nous sommes « trop  trop sympas les Canadiens » et que nous allons leur manquer.  Une histoire à suivre.  Pour le moment nous sommes rendu au TOME lequel déjà?  Je ne sais plus mais je sais qu’il vous racontera le MAROC.

23 janvier 2006

Hé « bian » (il ne faut jamais oublier que in devient an ici) nous voilà à Casablanca pour la quatrième année.  Depuis 2002 que nous venons faire « notre tour » ici.  Comme à chacun ce fut des séjours de 3 ou 4 semaines;  disons que « son air » et ses rues nous sont très familiers.  On ne découvre plus on retrouve.  Du moins dans les quartiers que nous connaissons. Alors, on se sent un peu comme chez-nous quoi. Là où on se sent moins comme chez-nous c’est à l’Hôtel Farah rue des Forces de l’Armée Royale.  Ex-hôtel Safir.  C’est ici qu’il y a eu un attentat terroriste en 2003.  Une bombe a sauté sur le parvis du Safir.  Il y avait une belle terrasse paraît-il.  Il y a eu des morts et toute l’entrée a été refaite. Sauf la terrasse.  Très sécurisant savoir ça.  Nonobstant cet attentat, je ne crois pas que nous sommes en danger.  Côté sécurité ça manque pas.  De la rue n’entre pas qui veut.  Pour les voitures il y a des deux côtés de l’entrée, une clôture et une barrière qui est ouverte par des agents de sécurité.  Un autre agent est à la porte d’entrée et comme à l’aéroport, nous passons dans une porte qui détecte le métal et les armes.  En plus, autour de l’hôtel,  il y a des postes de garde à tous les coins.  Il reste que ça nous fait tout drôle de voir tout cet arsenal. 

Je dis que nous ne découvrons pas mais retrouvons.  Hé bien j’ajoute que nous comparons beaucoup.  Les rues ne sont pas aussi propres qu’à Tunis. C’est plus « speedé » ici.  Tunis était pas mal plus relax. Il y a autant de gens sur les rues. Et ils sont aussi sympas qu’à Tunis.  La rue TC que dis-je, la ville où j'habite sera plate et morne pas pour rire à notre retour.  HHHHhhhhh (soupir).  Ce qui est plaisant ici, c'est que le coût de la vie est très abordable pour deux canadiens.   Nous sommes surpris à chaque fois que nous avons à payer quoi que ce soit.  C’est renversant!  Nous mangeons au resto pour 23$ et nous mangeons très bien à ce prix.  Ici aussi, je pense qu’on multiplierait le montant de notre retraite par deux.  Ahhhh yaille yaille! 

À chaque séjour, nous logions à l’Idou Anfa qui est dans le quartier des affaires.  On a voulu faire changement. Être en plein centre-ville.   J’ai donc réservé au Farah.  On dit un 5 étoiles sur Internet?  La critique en hôtel que je suis devenue par la force des séjours la cote plutôt d’un 3.5 étoiles!  Faut dire qu’après le Novotel de Nouakchott, c’est bien difficile à « accoter ».  On tombe de haut quoi.   Il est « super bian » cet hôtel.  Et plus encore.  Tout le personnel nous porte sur la main.   Alors quand tu arrives au Farah, que le réceptionniste ne répond pas à ton bonjour et ne nous dit pas un mot parce qu’il converse avec son compagnon.  Il nous garroche quasiment la carte de séjour à remplir, nous dit « passeport » et non pas – s.v.p. pourriez-vous me donner votre passeport je dois inscrire le numéro du douanier?  Il donne la clé au bagagiste et ne nous dit rien.  En fait, c’est une « face de bœuf » qui nous a reçu.  Ce qui augurait très mal.  

Au premier abord, au premier coup d’œil c’est plaisant :   le hall d’entrée, la salle à manger « art déco » au fond avec sa belle fontaine qui coule le long d’un haut mûr en mosaïque.  Les planchers de marbre, les miroirs au mur, les gigantesques bouquets de fleurs posés sur des colonnes dans le corridor.  Une boutique « dépanneur » au bout.  Une tabagie et ses journaux et magazines.  À gauche du hall d’entrée il y a un très joli salon de thé,  meublé de beaux fauteuils en rouge et beige et une grande vitrine qui donne sur la rue.  Le « bizness centeure » juste à côté, avec 3 ou 4 postes.   Tout ça mis ensemble :   ça regarde bien comme on dit.

Mais rendu à la chambre 518?  Oh la la! Ça regarde mal!  On déchante quoi!  Nous y sommes restés que 15 minutes.  A. est descendu à la réception avec sa liste des affaires qui ne fonctionnaient pas :  télé, téléphone, frigo, un banc avait une patte de cassée et je ne me rappelle plus quoi d’autre.  À face de bœuf, face de bœuf et demi;  en déposant la clé sur le comptoir « la demie » a tout simplement dit :  « tout ceci ne fonctionne pas, je change d’hôtel ».  La face de bœuf de l’autre côté du comptoir s’est transformée.  – Non non, s’il vous plaît monsieur.  Tenez, allé voir la 1522.   Monsieur conserve son air indigné et ne montre aucun intérêt à aller voir et ne prends pas la clé.  L’ex-face de bœuf transformé en gentil insiste.  Bon, ok, gardant toujours son air indigné, Monsieur prend ladite clé et remonte me chercher.  Nous allons voir sa 1522 et l’inspection est positive :  tout est en bon état voir même la chambre est pas mal plus confortable, plus agréable aussi :  du quinzième la vue sur Casa est impressionnante.   On se demande pourquoi il a essayé de nous « passer » sa vieille piaule du 518.  –Allo, nous prendrons la 1522 veuillez nous envoyer le bagagiste s’il vous plaît.  Et nous nous sommes installés.  Comme chante Gildor Roy :  ….Une autre chaaammmmbre d’hooootel une autre…. Je crois qu’il dit « peine d’amour » dans la chanson...  ce n’est pas le cas à la 1522 :  « Love is in the air » que dit une autre chanson !

Depuis, la face de bœuf nous fait des salamalek.  – Alors ça va? C’est bien? Bonjour, Monsieur L!  Désolé, Monsieur L. conserve son air indigné.  Pi madame a bien envie de prendre le même air.  Mais ça va être difficile.  Ce matan, (n’oublions pas la prononciation) la ménagère a déposé sur le pupitre un très bel arrangement floral avec des roses, des oiseaux du paradis et une feuille de palmier en éventail comme fond.  Superbe!  En plus une assiette avec des oranges et un couteau et fourchette pour les mangers.  Comment avoir l’air bête devant tant de gentillesse?  Carrément impossible! –Merci madame, c’est vraiment gentil.  Contrairement à chez-nous devant un Merci on ne répond pas « bienvenue ».  On vous répond :   « j’vous en prie »!  

Après avoir dormi comme des bûches samedi matin jusqu’à 10 heures, étant donné que le dimanche tout est fermé, il était impératif de trouver une mercerie.  LE  Directeur Général Adjoint de C Inter n’est pas pour se présenter au bureau  devant le Directeur avec son saroual et son ticheurte « quick change », quand même! Comme le Farah est en plein centre-ville nous avons vite trouvé et à deux pas de l’hôtel.  Omar, le vendeur de la Boutique Roxane avait du flair et beaucoup de goût pour « quickchanger »  Monsieur L.  Il dit que ça fait 38 ans qu’il habille ses clients.  À l’œil, il a deviné la taille du client en question, il lui a choisi :   un habit, 3 paires de pantalons, 5 chemises, 2 cravates et tout ça pour combien?  2365 Dirhams – 307.14$ (1$=7,7 dhs). Nous sommes à la saison des soldes.  Presque tout est à 70% de réduction. Et je vous dirais que Casablanca n’est rien de moins que La Mecque des vêtements pour homme. Et du très « classe» s.v.p.  Tout est de confection Marocaine avec des tissus Italien. Cé d’un chic!   Il y a plein de boutiques de Tailleurs qui peuvent confectionner un habit sur mesure.  Monsieur L.... y songe très sérieusement.  Il aura le temps, nous pensons rester ici jusqu’au 15 février.

Ahhh là vraiment qu’il avait l’air d’un « vrai » DGA ce matin vêtu de son bel habit vert foncé et sa chemise jaune. Comme un dirhams neuf!  Sans oublier qu’il a ajouté dans sa nouvelle garde-robe : 8 caleçons tout neuf et 7 paires de chaussettes. Pi cé pas fini.  Il a aussi des babouches, et pi, on ne lésine pas, deux paires à part ça.  Tout en cuir.  Il y a un Hyper Marché Marjane pas tellement loin d’ici.  En taxi c’est environ 10 minutes et la course est à + ou -  2$.  C’est le plus gros magasin en Afrique dit-on.  Je pense que c’est vrai.  C’est à perte de vue.  Après le département des sous-vêtements nous avons « spotté » la caverne d’Ali baba rempli de vins Marocains.  Devant les prix affichés, on ne lésinera pas dans ce département non plus!  Je connais des taximans qui vont faire beaucoup d’argent!  Ha ha!



25 janvier 2006




Il pleut ce matin.  Dommage depuis notre arrivée c’était comme l’été.  Étant donné que mon manteau était dans la valise, je porte ma chic Jellabah.  Y  paraît que je la porte très bien!  Qu’elle est très belle!  Et qu’ainsi vêtue j’ai l’air d’une Marocaine de Fès!  Les dames me demandent où je l’ai acheté.  Au Habous! que je leur réponds.  Le Habous c’est la nouvelle médina que j’ai ratissée avec Nourredine notre ancien chauffeur il y a deux ans.  J’avoue que c’est vrai :   je suis très élégante avec.  J’aime bien la porter.  Je m’en cherche une noire.  Mais je me cherche aussi des bottes noires puisque j’ai perdu les miennes dans la valise d’André.  Je ne suis pas inquiète;  je trouverai.  Vous voyez Miss Casablanca sur la photo...avec bien sûr sa jolie Jellabah...elle attends son Chawarma poulet! 

  
Nous découvrons petit à petit notre nouvel maison et sommes pas mal plus enchanté de notre choix.  Elle ne manque pas de client en tout cas.  Elle affiche quasiment complet.  Il y a 4 restaurants :  Italien, Marocain, Libanais, et le Buffet où nous prenons le p’tit déjeuner.  Nous avons testé le El Lorenzo hier soir.  On mange quoi dans un resto italien ?  Je ne vous dis pas ce que nous avons mangé, je vous laisse le deviner.  Mais je vous dis que c’était SUCCULENT!  À 19 heures, nous étions seul dans la salle à manger.  Nous avions oublié :  l’on dîne très tard ici.  C’est à 20 heures que les restos se remplissent.  À 17 heures, nous, nous sommes affamés. Comme les magasins ouvrent jusqu’à 20 heures, nous partons dès le retour du travail et marchons et magasinons et entrons dans les boutiques et achetons.  Ce n’est vraiment pas facile la vie que nous vivons! 

Il y a aussi, à l’étage des restos, un charmant salon de thé, avec une déco très particulière.  On se croirait dans un sérail, sur la véranda de la Sultane. C’est très dépaysant.  Comme j’adore cet ambiance, j’ai bien hâte d’aller y siroter mon thé à la menthe.  Et juste à côté il y a une brasserie, où ils vont écouter le foot à la télé.  En plus il y a un « Night club » avec des spectacles de danseuses baladi et autres.  Et j’ai découvert qu’il y a en plus un salon de beauté, de coiffure, un sauna et fitness club.  Bin coudon, l'ennui ne fera pas parti de notre séjour!  Et puis, le personnel n’est pas du tout à l’image laissée par le réceptionniste, samedi matin 6 h 30.  Tout le contraire, ils sont super sympas!  Très attentionnés, très serviables.  Nous serons bien!  Et comme la pub, l’Oréal le dit :  « parce que je le vaux bian! » .  Ooops on frappe.  Minute.   C’était La Gouvernante venue pour me saluer.  Bonjour Madame, Soyez la BIENVENUE m’a-t-elle dit.  - Merci!  - J’vous en prie!

A. a donc débuté lundi matin 9 heures.  L’O.... met un Chauffeur à notre disposition jusqu’à la fin du séjour.  Pire encore, Monsieur  le directeur général, qui demande tout le temps à A. :  comment va madame?  Comment va madame va très très bien.   Hier je suis allée porter la liste du contenu de la fameuse valise au litige bagage de RAM.  Après m’avoir elle aussi complimenté sur l’Élégance de ma Jellabah, elle dit que ça prend un mois avant d’avoir un suivi.  Comme nous sommes un mois ici on a peut-être la chance de régler cet inconvénient avant de partir.  Espérons qu’il ne la trouverons pas, que dit le « très nommé ».    Inch quoi?  Hé oui…Inch Allah!  Ha ha  Au retour je suis arrêtée dans une pharmacie.  J’ai pas eu besoin de demander :  Des médicaments S.V.P. j’en peux’pu! Je toussais tellement qu’elle a tout de suite compris et m’a diagnostiqué sinusite + bronchite.  Elle est vraiment vilaine ma grippe.  J’étouffe et suis obligée de me pomper avec ma pompe ventolin.  J’ai donc du sirop Mucocil et un décongestionnant Ephedryl qui me « gêle » un peu. Espérons que ça va se passer car je déteste être malade!

Bon, je dois prendre congé de vous, la ménagère me signifie qu’elle doit passer la balayeuse.  Ouach ! Quel vilain mot !  Hé que j’ai pas hâte de retomber en pleine face dans tout ceeee…Comment l’appeler?  Toute cette &&??%$ de job qui me donne le tournis juste y penser.  Enwêye toé…passe la balayeuse moi je descends au bizeness centeure!