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20 oct. 2011

Madame Lemieux rides again! TUNIS - Tome 1

14 décembre à 14 h 30,  la porte du 3290 est barrée, les valises sont dans la Malibu, (la voiture que nous avons louée chez Avis).  En embrayant, A. dit :  et les papiers de la voiture, ils sont où?  J'sais pas.   Fébrile,  il fouille ses poches, moi le coffre à gants. Il ouvre la valise, regarde dans son attaché case, pas de papiers de voiture.  Peut-être dans les poches du manteau que tu portais ce matin?  Débarre la porte du 3290.  Fouille les poches du manteau.  Fais le tour du condo :   Pas de papiers.  Je lui dis : tu as bien regardé dans tes poches?  Redébarre le 3290, réouvre le coffre, revérifie dans tous les compartiments de son attaché case.  Pas de papiers.  Il est 14 h 45.  Ne nous énervons pas!  Solution la plus simple? retournons chez Avis pour une deuxième copie. Ils auraient repris la voiture quand même qu’a dit madame la loueuse.  Il est 15 heures.  Deux passagers rassérénés,  les papiers en poche, quittent  Sherbrooke.

Nous devons refaire le plein avant de remettre la Malibu à son propriétaire. Heureusement, il y a un Pétro Canada juste avant d’entrer à l’aéroport PET.  Pas facile d’accès mais le chauffeur y parvient.  C’est fait,  me voilà à la porte des départs avec 2 chariots pour les valises et les 2 boites C....  J’attends!  A. il fait le tour du stationnement, à la recherche du fameux comptoir Avis.  À son retour, il me dit l’avoir fait  2 fois avant de le dénicher.  Mais il me dit aussi :  -  Tu sais où ils étaient les papiers?  Non !  Tu étais assise dessus!  Ahhhhh Bordel!  D’habitude, je cherche avec lui.  Mais là , il faisait tellement froid, et comme je n’avais que mon petit manteau tout beau tout neuf, bien, voilà,  je suis restée « bien assise dessus »! 
Ça y est!   On passe « en mode voyage ».  
 À l’enregistrement  Air France,  on fait la looooongue  queue.   Quand c’est notre tour, une agente ouvre une barrière et nous invite à se diriger vers le comptoir .  Est-ce ma très jolie et très chic valise qui l’a impressionnée?  Ou bien mon nouveau veston très BCBG? Voir même mon carré Hermès? Elle pense qu’ on s’était trompé de rangée?  Ne nous détrompons pas, ce n’était que pour l’enregistrement.  Ce ne sont pas les sièges 4 F - G mais les 41 F - G de qui nous sont assignés, « genre, comme, tsé, dans la queue » comme disent encore ici les habitants de ma province natale. Bof!  La Première c’est bien plussssss dangereux.  J’ai déjà lu, qu’en cas de crash, ce sont les passagers de la queue qui survivent!  C’est vraiment pas sécuritaire La Première!  Ils voyageront dangereusement, eux, avec leur coupe de champagne dans leur grand siège qui fait un lit.  Non, vraiment, je les envie pas du tout.  Mais pas du tout.  Enfin,  un peu disons! Ahhhh piiiii,  soyons franche, j’apprécierais volontiers voyager dangereusement en buvant du champagne!   But, tel n’est pas le cas!    
C’est fait.  Après nos frites et coca light Burger King, l’achat de deux magazines question de liquider les dernières grosses pièces de dollars en poche, il est 19 h 15, pas le temps de niaiser, on se dirige vers la porte 56.  C’est déjà l’embarquement.
Et c’est un départ.  À  20 h 30 et non à 19 h 55 comme prévu.  À bord du vol 347, nous n’avons pas tellement bien mangé !  On a demandé la lasagne, mais rendu aux très sécuritaires sièges 41 F et G  il n’y a plus de lasagne.  Il reste le poulet vigneronne.  Ouach! On dirait que ca fait deux jours qu’il macère dans son vignoble le poulet.   Pire encore, le plat est « infesté » de petits pois.  –S’il vous plaît, madame, monsieur ne peut manger votre poulet, il est allergique aux petits pois.  Elle revient avec une lasagne.  Le « Château La piquette » est potable.  Tout le reste c’est de la bouilli pour les chats, dessert compris!  Et je n’en mange pas. Idem pour le lunch du matin.  Et on y échappe pas,  sur un Airbus 340, les sièges tempo sont archi inconfortables.  On fait 7 heures les bras croisés!  On a  pas dormi.  Que fermé les yeux! 

Arrivé à CdeG Gare 2F le matin à 8 h 30, je pense, (nous étions dans un état un peu comateux par manque de sommeil) comme le vol 2584 vers Tunis est à 12h30 on se dit que nous n’avons pas à courir.  Erreur!  C’est le fouillis total aux correspondances de la même gare.  Je dirais que nous sommes autour de + ou – 300 voyageurs qui font la queue dans un labyrinthe.   C’est incroyable, dans ce Grand et Moderne aéroport international, il y a que 2 portes pour franchir l’embarquement!  J’comprends, on fouille chaque passager quasiment « à la loupe ».  On m’a fait enlever mes bottes, André ses souliers.  Nos manteaux et nos ceintures aussi.  Au passage de la porte ca sonne de partout.  On me passe le truc qui détecte le métal,  de haut en bas, de devant en arrière.  C’est l ‘arsenal dont je suis armée qui fait « buzzer » l’appareil :  mes 8 bracelets en or et ma montre swatch-skin avec bracelet en pierres non précieuses.  D’ailleurs,  la police avec son gun détecteur d’armes me complimente en me disant que c’est la plus belle swatch qu’elle a vue.  Merci!  Ça l’empêche pas de  fouiller mon sac à main.  

Il est 10 h 50 et nous sommes ENFIN à la porte 56;  non cé pas la bonne, ils ont changé, allons à la 48.   L’embarquement est retardé pour 12 h 15.  Juste le temps de faire un petit tour au comptoir des parfums et cosmétiques.  Mais je suis trop fatiguée, je tiens pas debout, je remonte et vivement un banc pour me reposer.  Même chose pour le Directeur Adjoint de C... Inter qui m’accompagne  eeeeeee QUE  j’accompagne.  Les deux pieds sur nos valises,  les yeux fermés, la tête qui parfois me tombe dans le vide car elle passe proche de sombrer dans un sommeil profond,  c’est l’attente numéro deux.  Avant l’Arrivée numéro 1.

12 h 35, départ pour la première escale :  Tunis.  Les cuisiniers de Paris sont pas mal mieux que ceux de Mourial.  Je bouffe tout ce qu’il y a dans mon cabaret :  salade tunisienne,  rôti de bœuf froid, salade de pâtes et crevettes .    Et encore 3 heures les bras croisées.   « Mesdames et messieurs, bienvenue à Tunis, bla bla bla,  il fait présentement 16°, merci d’avoir voyagé sur Air France ».   J’étais tellement fatiguée que je ne me rappelle pas qu’elle heure il est.   Et la ronde commence : remplir la carte de débarquement,  bagages, douanes, donner la carte de débarquement,  polices, Taxiiiiiii!

En route vers l’hôtel, pendant que le taximan tente d’obtenir 10 euros pour son voyage, « par ce qu’il y a beaucoup de bagages » comprendre :   « par ce qu’il y a hôtel Africa » qu’il fixe la course à ce prix;  moi, j’ai beau regardé de tout bord tout côté, rien ne m’est familier.  Sauf les palmiers!  Pourtant, je suis bel et bien venue en 2002.    Arrivée sur l’Avenue Habib Bourguiba, ma rue,  au numéro 50 pour les 3 prochaines semaines, je me retrouve.  Elle m’avait impressionnée en 2002, elle m ‘impressionne encore.  On dirait les Champs Èlysées!  Foule comprise!  J’ai déjà hâte de l’arpenter.  Mais d’abord voyons l’Hôtel Africa El Mouradi.


En franchissant la grande porte, un air de « déjà vu ».  Mais oui, on dirait un Méridien! Excusez-moi, mais, l’experte s’y connais en Méridien!  Vaste Hall très chic avec des coins salon divans et fauteuil en cuir jaune, du marbre partout.  Aux murs, de magnifiques tableaux avec des scènes tunisiennes.  (Je prendrais bien celui du salon dans le coin en entrant tiens.)  

Un petit bar au fond et comme à Libreville :    un très majestueux plafonnier .  Et enfin,  le comptoir vers où, sceptique,  nous nous dirigeons.  Je dis sceptique et voici pourquoi :  comme j’ai réservé la chambre sur un site internet qui a ses bureaux à Londres et New York, et que j’ai payé plus de 4000$  d’avance (une aubaine) avec carte Visa Or, que j’ai eu à régler avec eux et Visa, que’ques p’tits problèmes avant de partir par ce qu’il m’ont facturé deux fois les $$$$, inutile de vous dire que nous avons très hâte d’entendre la réponse du Préposé,  à la question :  -Bonjour, avez-vous une réservation pour A.L.?  -OUI,  une chambre à 2 lits, vue sur l’Avenue Habib Bourguiba, et le petit déjeuner buffet compris.    Voici la carte, chambre 909 et Bon Séjour monsieur dame!  FIOU!  Ça marche octopustravel!  On s’est pas fait flouer! 

Le Bagagiste me dit que tout a été rénové en 2003, qu’effectivement je ne m’étais pas trompée;   c’était un Méridien avant.  J’vous l’avais dit!  Té Experte ou tu lé pas!   La porte de l’ascenseur s’ouvre,  le corridor est clair, tapis tout neuf, beige et rouge, très propre.  Voyons la chambre 909 maintenant.  Bzzzzzzzzzzzzzz que ça fait en glissant la carte et en ouvrant la porte.  Ça sent bon.   À mon grand bonheur,  la 909, elle est  « très classe », grande, dans les tons de beige plus précisément coquille d’œuf que vous dirais le décorateur.  Les meubles, les portes,  les rangements,  tout est en « bois rouge » (comme les meubles du 3290 TC).  Vaste salle de bain toute en céramique blanche, sauf sur le mur de la douche, ou on a fait comme un cadre de mosaïque en céramique dans des tons de bleu.  Le même sur le mur opposé.  Ça lui donne un p’tit genre mauresque.  Comptoir de marbre blanc ou sont déposé sur un cabaret en miroir l’incontournable  kit :  gel douche, bain moussant, savons, etc.  Des rangements pour les 2 aussi.  Des tiroirs, des tablettes, une penderie qui donne place pour les habits de monsieur mais aussi à la « garde-robe » de madame .    Une belle grande fenêtre avec une vue spectaculaire sur Tunis.  À gauche c’est vers la Médina, à droite le Port, La Goulette.  En bas, l’Avenue où nous habitons.    Mais, bon, fermons les rideaux .  On admirera tout ça demain.  

Pour le moment je n’ai qu’une envie :  m’allonger sur le lit.  M’étirer les bras!  Ne plus bouger.  Ne plus penser.  Je suis « zo boutte »!  Enlever mes bottes aussi.  Elle me serrent les pieds et les jambes .  J’ai eu peine à les rezipper à la fin du voyage.    Pendant que je fais la planche, André défait sa valise.  Je rangerai tout ça demain matin.   Quand même, je ne ferme pas les yeux, je ne veux pas dormir.  Le décalage ne « décalera » pas si je le fais.   J’en aurai pour 4 ou 5 jours à me remettre.

Il est 18 h 00.  L’heure de tester les cuisines du 5*.  Parcourons le Menu Room Service :  Bol niçois à la mode de la croisette (salade niçoise pour les intimes) 9 dinars (1 dinar = .85 cents) 7.65$;  Rouget de roche rôti à l’huile d’olive, 25 dinars (21.25$);  Côtelettes d’agneau grillées, 21  dinars (17.85$), maintenant allons à la ligne convoitée, celle qui ce soir nous fait saliver :  spaghetti bolognaise, 11 dinars (9.35$)  ensuite, tournons à la dernière page :  Carte des boissons.  Vins Rouges.  On en liste dix.  Le plus cher est à 28 dinars (23.80$) et le moins est à 14 dinars (11.90$).  
Bin Coudon!   Cé pas ici qu’on va se priver!  -Allo, ici la chambre 909.  2  spaghettis bolo et un Magon  s.v.p.  

Il est 20 h 30, nous nous sommes bien sustentés et le Magon s’est avéré fort délicieux!  C’est l’heure du bain!  Demain on a beaucoup à faire.  D’abord tester le buffet du p’tit dèj.  À 10 heures, s’il réussit à se lever avant, A. rencontre R.,  il ira voir les locaux et vérifier les préparatifs que ce dernier a fait pendant les 2 semaines qu’il est ici.  Moi, je dois défaire ma valise, marcher sur les Champs Èlysées de Tunis, aller au Palladium.  Au Palladium?  Non non, c’est pas un Centre Sportif où on fait du patins à roulettes, pardon, du Rollers.  On y fait du SHOPPING!  C’est un shopping center (lire centeure)à 3 étages, et à deux pas de l’Africa.  Et c’est sur cette planification, que j’ai compté 3 ou 4 moutons avant de « tomber dans les bras de Murphy » comme le dit mon « mêri »!
Voilà!  c’est ainsi que se sont écouler les premiers balbutiements en terre Tunisienne.

MARDI 20 décembre 2005 

C’est incroyable, déjà 6 jours que nous avons quitté not’pays.  Quoi de neuf?

D’abord faut que je vous raconte un fait cocasse.  Imaginez-vous que le soir de notre arrivée j’ai failli causer un arrêt cardiaque au concierge.  Il faisait très chaud dans la chambre.  André a tenté d’ajuster la clim.  Impossible.  Le contrôle ne se réglait qu’entre 21° et 24°   –Allo, ici la 909, pouvez-vous venir vérifier le contrôle de la température dans notre chambre s.v.p.? 5 minutes plus tard Bzzzzzzzzzzzzzzz on sonne à la porte.  C’est le concierge.   Je suis assise sur le lit.   Entre la porte et la chambre, il y a un petit corridor où sont la penderie, les rangements  et la salle de bain.  Le concierge se dirige vers la chambre et :  HaH! HaH!, (comme l’annonce« famili prix » à la télé)   il aperçoit  « la tentatrice pécheresse des milles et une nuit ».   J’vous dis, il a fait un Stop, a reculé de deux pas et il est resté figé dans le corridor.  Ohhhh Pardon! Dit-il.  Je me suis levée et je me suis assise sur le fauteuil.  –ça va monsieur vous pouvez entrer.   Heureusement que je n’avais pas ma chemise de nuit,  on aurait eu un concierge su’l’dos  -Allo, ici la 909, un docteur s.v.p!  

Alors, après avoir provoqué cette commotion, et s’être fait dire d’ouvrir la fenêtre par ce que la température est programmée à la centrale, nous avons bien dormi jusqu’à 9 heures le vendredi matin,  l’heure de tester le buffet du p’tit dèj.  Fameux!  le choix très varié, tout y est et tout est bon et surtout frais.   En quittant, je me prends une poire et des dattes et un yaourt,  mon coupe faim du midi.   A. déjeune avec ses Tunisiens, là où R. a louer une salle, à l’hôtel OMRANE sur l’avenue Farhat Hached, à 5 minutes de marche d’ici.   J’irai peut-être certain midi.  On verra.  Revenons à notre installation.  J’ai tout bien rangé mes vêtements, le comptoir de marbre blanc croule sous le poids des produits de beauté et de soin.  La bonne  a mis dans un vase mon joli bouquet de fleurs en soie que j’ai acheté au très méchant WallMart avant de partir.   Touche finale et personnelle!

Les bonnes de l’hôtel Africa sont très charmantes avec  leur « costume de soubrette » :  une petite robe noire,  un tablier en coton blanc et son frison en dentelle, un serre tête (ou bandeau?) aussi en coton blanc et son frison,  des bas opaques et noirs et des souliers de même couleur.    Et comme je suis dans la chambre quand elle vient faire le ménage, elle cause avec moi.  Comme partout en Afrique,  j’ai eu droit à  LA question :  avez-vous des zenfans?  Et A. à LA sienne :  Qu’est-ce qu’elle fait Suzanne, elle ne s’ennuie pas?  N O N  elle n’a pas d’enfant et elle ne s’ennuie absoooooooolument pas! 

Cela dit.  La gourmande que je suis vous a beaucoup parlé bouffe, réglons ici ce chapitre :  Comme nous sommes au centre-ville, le choix de restaurants n’est pas un problème.  Et le choix de cuisine non plus.  Il s’arrête à un depuis notre arrivée :  la Pizzeria du Café de Paris.  D’abord par ce qu’il est ouvert à 18 heures, (beaucoup le sont qu’à 19 heures) et qu’il y a du vin (Coran oblige beaucoup n’en ont pas) et que c’est à 2 minutes d’ici et  le menu est très varié.  Avec toutes ses raisons,  on en a fait notre « salle à dîner ».   Hier le serveur nous conseille comme entrée une tarte à l’oignon.  J’exagère pas en vous disant que c’est la meilleure que nous avons mangé.  A. a pris Escalope de veau sprint.  Un pur délice.  Tendre, juteuse, arrosé de sauce tomates et gratinée.  C’est mon choix pour ce soir.  Moi j’ai mangé un couscous calamars.  Même si c’était délicieux, le couscous je trouve que ça « bourre » un peu trop pour un repas du soir, je l’ai roté le reste de la soirée le couscous.  Et, bien sûr, un soir,  nous avons mangé l’incontournable  mets, celui que nous choisissons quand on sait vraiment pas quoi manger, et j’ai nommé :  le spaghetti bolognaise,  qui est, selon l’Expert, comme la tarte à l’oignon :  trrrrrrrrrrrès bon!.   J’avoue qu’il a raison, c’est une  sauce maison, bien épicée, et les pâtes sont de très bonne qualités et très savoureuses. 

Dimanche, jour ou beaucoup de restaurateurs prennent congé, ce qui était le cas pour notre Pizzeria, nous sommes allés Au Capitole, juste à côté.  Nous montons au 2e étage,  une vaste salle, un peu vieillotte, style art déco, plafonds très hauts et décorés, des tables au nappe rose et blanche et du carrelage noir et blanc couvre le sol.  Au centre un étalage comme au marché avec des caisses de fruits et les desserts.   À la lecture du menu, on a failli faire comme le concierge, si j’avais porté ma chemise de nuit, non pas à la lecture des plats mais à celui du prix :  5,50 dinars pour 4 services (2 entrées, plat principal, dessert et thé à la menthe offert par la maison).  Voyons voir si ça en vaut le coût.   Alooooors, madame prendra en entrée :  une salade tunisienne, un spaghetti tomates, ensuite une brochette mixte pour le plat principal et une crème caramel pour dessert.   Monsieur?  Artichaut vinaigrette, salade pommes et betteraves pour l’entrée , lui aussi une brochette mixte  (mixte pour :  cubes de dinde, de veau, cœur de veau, foie de veau, et merguez servi avec frites et laitue). Tout est frais, croustillant, bien grillé, délicieux, et pour 4.67$ ????  On en revient pas! Ça en vaut plus que le coût!  Sans exagération, un tel menu nous aurait coûté 85$ à Sherbrooke.  Mais on aura jamais de tel menu à Sherbrooke.  PROFITONS EN!    On peut pas trinquer au triste sort que nous subissons, il n’y a pas de vin, juste de l’eau gazeuse.  Quand même!  Tchin Tchin! Et Vive C.... et  Vive la Tunisie!

Le midi, comme André mange avec ses, je ne sais comment les appeler, ses formateurs disons, moi je vais dans les gargotes manger des sandwichs Shawarma poulet.    Contrairement à chez-nous , ou dans un pita sec et froids et sur une montagne de laitue iceberg on nous met avec parcimonie un peu de poulet et qu’il faut quémander un morceau de tomates de plus ou de navet mariné, en plus qu’on nous regarde comme si on avait demandé la lune, ici,  à mon grand bonheur,  les portions sont très généreuses.   J’ai bien l’impression que je vais en manger jusqu’à écœurement.  Et mon sandwich avec frites me coûte 1,80 dinars.  Ah yaille yaille!

Pendant que je vous écrit, le muezzin m’invite à la prière.  Je l’entends très fort, ma fenêtre est ouverte….Allahhhhhhhhh Akhhhhouakkkkkbarrrrrrrr Allllahhhhh Halllahhhhhhh….   Sapristi que chu loin!   Que je me dis chaque fois que j’entends ça! Bon continuons……..

 Rubrique nouveau gadget :

Dans notre salle de bain, juste à côté de la toilette, au mur, il y a une mini-douchette :  un petit boyau avec sa petite champelure.  On sait pas trop à quoi ça sert mais on s’en doute considérant l’endroit où elle est placée.  Or, dimanche, nous sommes allés à Carrefour, le grand centre commercial sur la route de La Marsa.  Je me suis vue dans l’obligation d’utiliser les toilettes.  À ma grande surprise il n’y avait pas de papier’cul mais la petite douchette à côté du WC y était.  J’en déduis donc que c’est bel et bien un « lav’cul ».  Comme je ne suis pas tellement familière avec une telle coutume,  je suis sortie du p’tit coin, pour me diriger au grand coin de la restauration pour demander 4 napkins et suis retournée faire mon « besoin »!  Avant de sortir, je me suis lavée les mains et je cherchais le papier pour m’essuyer.  Une ménagère, qui était à laver le plancher m’a donné devinez quoi?  Hé oui, du papier cul!  Ha Ha!  Déduction finale :   Un :  tu demandes du papier cul, deux :  tu fais tes besoins, trois : tu te douches et quatre : tu t’essuies.  C’était simple non?   Comme je suis très curieuse, au retour à la 909, je l’ai quand même essayé le « lav’cul » , bof, j’sais pas…une drôle de sensation, ce jet d’ eau froide!  Ha Ha Ha!  En tout cas, je ne prends aucune chance, ainsi je ne serai plus prise au dépourvue :   je me suis acheté des paquets de kleenex format sac à main….rose…parfumée à la rose! Ho Ho Ho!

Je pourrais continuer à vous raconter, mais si je veux avoir des lecteurs pour mes romans, faudrait bien que je clique sur envoyer à un moment donné. 

 Je vous reviens dans quelques jours, internet n’est pas facilement accessible, non pas par inexistence, au contraire, on peut se brancher dans la chambre, à haute vitesse, mais à 10 dinars l’heure on doit se priver un petit peu!   Et les café internet, qu’on appelle ici Publinet ne pullulent pas.  En tout cas, pas autour de l’Africa.  Dans mes marches quotidiennes, j'essaierai d'en trouver un.  Alors, comme l’heure avance…je prends congé de vous!  


Salam Aleycoum!  À+