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11 sept. 2012

DAKAR Septembre 2012


VOL AF349 PARIS-DAKAR
Je n’ai pas relu mes carnets, mais je sais qu’à chaque début de séjour, je raconte la longue, longue, très longue, trop longue route pour arriver à destination.  Cette fois-ci, « classe bétail » aidant, je pense qu’elle était encore plus longue.
Les « animaux économiques » n’ont pas voyagé en tout confort, cela, malgré les « sièges plus »  (payé 65$ chacun) et malgré la chance d’avoir un siège de libre entre nous deux sur le vol Montréal/Paris.  Les os me faisaient de plus en plus mal, de mille en mille.  27 heures plus tard, j’étais « cassée » et le très rêvé LIT du Novotel dans les derniers milles, était plus que bienvenue!


VOL AF349 LE MENU :

Dans la classe bétail AF349, manger n’est pas un plaisir gourmand.   Un Big Mac aurait été mieux apprécié que les « pennes à la provençale » servi entre Montréal et Paris et le « poulet aux épices douces » entre Paris et Dakar.  Et que dire de l’entrée « salade couscous à je ne sais plus quoi» au goût de curry bien fort.   Ouach! Et Beurk!  Sur le dernier vol, l’agent de bord me dit :  Pardon, il n’y a plus de poulet et il met dans mon petit cabaret où tout est pilé « un par-dessus l’autre » la barquette de « Pennes aux petits légumes ».  J’ai dit : Des pennes?  Bordel!  Je n’ai pas payé assez cher pour avoir du poulet?  - Vous n’aimez pas?  Me demande-t-il.  Non j’en ai mangé entre Montréal et Paris  et  il est dégueulasse!  Et je fais la gueule!

Touché!  Y’en a encore un! Il sort de son chariot un autre plat, et il reprend ses pennes. Je l’ai regardé, sans sourire, sans le remercier.   Peut-être avait-il réservé le poulet pour lui? Il n’avait pas l’air content.   Comme il n’a pas changé celui de A., ce dernier n’a même pas ouvert la barquette de pennes.  Il a mangé son entrée et la mienne et son dessert et le mien.
Toutefois, j’ai pris une leçon.  Le passager à côté de moi avait demandé, comme on peut le faire en réservant son billet sur internet, un « Menu diabétique ».  Oh surprise, il y avait du poisson, du riz blanc et une salade de carottes, enfin, ça me paraissait un peu  plus appétissant que les cr@&??%%%%SSsssss’de’pennes et la salade de je ne sais quoi au curry dégueulasse!  La prochaine fois, je mange diabétique advienne que pourra! 

Plus dégueu encore est le petit-déjeuner sur AF.  J’ai passé mon tour.  PU’CAPAB de manger le petit muffin froid, le yaourt nature et le jus d’orange acide qu’on nous sert depuis des années, des années.  Je pense que ce menu est servi depuis qu’Air France existe.  Comme nous voyageons la plupart du temps sur AF, juste y penser me donne mal au cœur.  Il faut voyager Affaires pour y échapper.    Ah vraiment, la classe bétail je déteste.  Elle n’est pas pour moi.  Mais je n’avais pas le choix.   Pour ce voyage-ci, la Premium était autour de 4800$ et la Bétail à 2079$. Si je faisais un vol par année, 4800$ pas d’objection.  Mais je voyage plusieurs fois par année, et  à mes frais, ce qui fait que la facture monte et monte encore à chaque séjour et que mon pognon descend et descend encore.  Je n’ai pas l’intention de rester à la maison pendant que mon A. voyage!  Et mon A. n’a pas l’intention de voyager si je reste à la maison. Alors nous voyageons ensemble quelle que soit la classe.

LE TERMINAL 2 E DE CDG

Si vous avez lu mon dernier carnet dakarois de mai dernier, vous avez lu mon impression du 2 E de CDG.  Surtout celle des très confortables fauteuils au bout dudit terminal que nous n’avions pas testé parce que nous étions au Salon AF.  Je m’étais juré d’y prendre place. Après un SUCCULENT croissant au chocolat et un DÉLICIEUX café au lait (celui de AF est aussi dégueu que les pennes), nous avons testé les fauteuils.  Ahhhh yaille yaille!  Quelle bonne idée que ses fauteuils.  Oh bonheur!  On y a dormi!  Les os se sont un peu replacés!  (Voici quelques photos) :




Cela étant dit, fait, enduré;  me voici bien confortable, à la 1041 vue ville.  C’est moi qui ai demandé « vue ville ».  Et la 1041 me donne moitié ville – moitié mer.  Même que je vois mon resto préféré :  Le Lagon I et mon nouveau « quartier général ».  



LE NOVOTEL – LE IBIS

Au dernier séjour, en mai-juin, j’ai eu droit aux bing-bang-bang de la construction du IBIS qui a pris place sur l’ancien terrain de tennis du Novotel.  106 chambres s’ajouteront au Novotel, donc il faut changer l’extérieur, agrandir les espaces etc.  Je savais avant de partir que les jardins, les terrasses et la piscine seraient reconstruits à neuf et au complet à  cause de l’ajout du IBIS.  À l’époque on disait que tout serait prêt « en septembre ».  Connaissant « l’espace du temps » en Afrique j’avais des gros doutes. 

Je doutais aussi de la température.  Nous sommes en fin de saison des pluies.  Avant de partir, j’ai vérifié la météo de Dakar qui était assez catastrophique :  Pluie abondante, orages voire inondations avec des morts en plus.  Enfin pas de bonnes nouvelles pour moi qui « vit dehors » la plupart du temps.  Mon domaine sera-t-il inondé?  Allons voir!

Les catastrophes et les inondations, je les vois que sur mes journaux du matin :  le soleil, L’OBS, La Tribune, Le Quotidien, et Enquête.  Vous me direz que j’en achète des journaux?  À 100 francs le journal, je ne me prive pas.  Et pi, le petit vendeur est tellement content de m’en vendre autant.   Or, je lis en titre de Le Quotidien par exemple :  Inondations :  la Bad annonce une aide d’urgence pour le Sénégal.  Plus de 856 milliards de FCfa investis dans le pays.  Autoroute à péage, centrale à charbon de Sendou, etc…etc…etc… bref ça va mal « à shop »! 

Mais qu’en est-il du PLATEAU?  (Le quartier où je vis).  Est-il englouti par les pluies diluviennes et torrentielles?  Hé bien non!  Le soleil brille de tous ses watts, le ciel est bleu, la mer est belle, tout est sec et tout va bien madame la marquise tout va bien.  Là où ça ne va pas bien, c’est dans « mes quartiers généraux » :  piscine, jardin, etc.  Il n’y a pas d’inondations mais des« démolitions-constructions » ça y’en a!  ET Oh malheur…il y a 1 mort :  Mon COCOTIER!!!!!  Celui qui m’a protégé des UVA-UVB à chaque séjour et dans lequel les oiseaux gazouillaient… ohhhhh douce musique à mes oreilles!  Sans oublier le vent dans les branches, doux bruit qui me berçait dans mes lectures et mon roupillon. J’en ai presque pleuré et Le Directeur avec.  Il m’a raconté le jour où on l’a rasé sans lui dire qu’on le rasait.  Le « raseur » a eu droit à tout un chapitre ce jour-là me raconte-t-il. Mon magnifique et majestueux cocotier, à la taille du tronc, il avait + de 75 ans que me dit le Directeur! Quel crime!  Snif! Snif!  On a pleuré ensemble un moment!  Lol

L’activité piscine détente sous un cocotier est majeure dans l’espace de mon temps.  C’est mon « Living Room » quoi!   Devant ce dramatique décor démoli en reconstruction, que fera Madame Dakar, alias Madame non merci? Je call « Nine one one » :  Au secours monsieur le Directeur!!!!  Pas de problème Madame Suzanne!  Il me dit que je peux aller au Pullman Teranga, que je n’aurai qu’à présenter ma carte-clé.  Mais il ne me l’aurait pas dit, que j’y serais allée quand même.  C’est à 4 minutes de marche d’ici et je sais pour y être allé en tant que résidente dudit hôtel, que c’est de toute beauté!  On y va?

La piscine du Pullman :

Le dimanche à Dakar, je devrais dire « en Afrique » tout le monde va ou à la plage ou à la piscine d’un hôtel.  C’est le cas au Pullman Teranga de Dakar.  Et ce 9 septembre 2012, il faut ajouter les clients du Novotel.  Ça fait du monde!  Beaucoup de monde!  Beaucoup, beaucoup de monde!  Tellement qu’il n’y avait plus de transat pour Madame Dakar.  Plus de transat?  Attention!  Je n’ai pas dit mon dernier mot.  Je vais voir le maître nageur et sort tout le charme dont je suis capable :  « Attends je te trouve » me dit-il.  Vous m’avez vu en moins de deux minutes bien confortable sur ma transat avec ma serviette bleue, face à la mer!  Où sont les autres?  À la terrasse du resto à boire une Flag fraîche.


Les autres?

Pour la première fois, nous ne voyageons pas seuls.  Missieu Le Directeur Adjoint, il a engagé trois conseillères technique. 3 + 2 = 5    Nous sommes 5!  C’est tout nouveau pour nous.  5 à la table, 5 à la piscine, 5 en Taxi, 5 partout quoi.  Enfin, pour les premiers jours disons.  Et dimanche, ils étaient où les 4  autres alors que tu te prélassais sur ta chaise transat?  Ils étaient au Bar-terrasse à  boire une Flag bien fraîche.  Une ou deux ou trois je dirais.  Et pi est venu une autre Transat, et on l’a partagé ensemble.  Oh la la!  Partager?!!!!  Ça y’est, voilà que je partage MA chaise sous MON cocotier?   Bof, il y aura un autre dimanche et « puis bass », on sera de retour au Québec! 

Voilà, de sont les premiers soubresauts de ce nouveau séjour Dakarois.  Je reviens bientôt!  Je vous raconterai ma première séance sous mon nouveau cocotier de mon nouveau domaine sans rien partager!  J’ai pas aimé un point.  Je vous dirai lequel!