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24 oct. 2011

Un BALLET sur la rue Habib Bourguiba!


J'ai un spectacle à vous décrire, j'y ai assisté tous les après-midi depuis que je suis à Tunis.  Un spectacle extraordinaire, que dis-je, un spectacle époustouflant que j’observe tous les fins d'après-midi dans la vitrine de ma chambre :  C’est un Bal d’oiseaux!.  Ce bal existe depuis toujours, du moins depuis que l’Avenue Habib Bourguiba existe. Personne ne peut dire le pourquoi du comment.  Mais le spectacle est vraiment stupéfiant.  Je vous le décris. 




Une fin d’après-midi typique :  Je suis assise sur le lit, bien accotée sur mes 2 oreillers, je lis mon bouquin.  La grande fenêtre se trouve à ma gauche.  À 16 h 45 heures pile, je vois arriver une envolée d’oiseaux noirs ( ma compétence d’ornithologue tunisienne ne me permet pas de vous dire la sorte, chose certaine, je peux affirmer qu’ils sont tous de la même famille. Tous pareil, pareil! De la taille d’un Gros Bec).  Je continue à lire.  Mais de seconde en seconde il y a de plus en plus de points noirs dans le ciel.  Je me lève, curieuse de voir ce qui se passe.  Comment vous dire?  Ahurissant? Est ce que j’ai  là « drette devant ma moi ».  Et comment vous le décrire?  Une horde d’oiseaux, et une autre, et une autre, et chaque bande, dans une envolée de « valses à trois temps » (le Danube bleue accompagnerait très bien mon bal tiens):   Tra la la la la la…une grande envolée par en haut….la la une grande par en bas …. la la…un demi tour…et on reprends. De vol en vol, quasiment d’étage en étage, les valseurs descendent, ils se croisent, se rassemblent, se décroisent, un groupe se joint à un autre, se détache, et ils repartent un peu par le haut, descendent par le bas, et c’est ainsi jusqu’à à la noirceur.  Je n’exagère nullement en vous disant que des  milliers d’oiseaux dansent gracieusement devant ma fenêtre.  Ils sont d’abord à hauteur de l’hôtel.  Comme elle a 22 étages.  À 17 h 30,  ils se posent tous sur une branche des Ficus qui longe le trottoir du milieu.  Fait étrange seulement sur ceux devant l’hôtel et quelques blocs à côté en ont l’honneur. 

Comme nous sortons vers les 17 h 45 pour aller à « notre salle dîner »;  dès la sortie,  nous avons un concert de Coui coui coui coui coui  à « enterrer » le bruit du trafic.  Allons voir si nous pouvons les apercevoir.  Précaution à prendre tout de suite : qui risque de marcher dessous les arbres risque de se faire chier sur la tête.  Vite on passe sous les ficus.  Et est-ce qu’on les voit les millions d’oiseaux?  Bin oui!   Je vous dirais qu’il y a autant d’oiseaux qu’il y a de feuilles.  Et ça « couicouine » à tue tête.  Bien malheureusement,  autant de fientes sur le pavé aussi.  Tous les matins, des nettoyeurs avec leur grosse brosse nettoient le chemin de fientes!



Bien voilà!  Je crois bien que c’est le dernier épisode du Carnet Tunisien.   Nous quittons jeudi prochain à 20 h 15.  Nous nous envolons sur les ailes de Royal Air Maroc.  Nous faisons une escale à Casablanca et atterrissons à Nouakchott à 03 :35 heures, le matin.  Je vois déjà les cartes d’embarquement, de débarquement, les douaniers, mais cette fois-ci pas …taxiiiiiiii!   Mon correspondant,  Omar Diop du Novotel Tfeila, m’a assuré que la navette viendra nous chercher.   Je peux vous dire quand nous arrivons, mais ne sais vous dire quand nous quitterons. C’est un casse-tête que ce Projet Mauritanie.  A. démêlera dès son arrivée, les morceaux avec Monsieur M.  Il se peut que nous y restions 6 ou 8 semaines.  But, comme  A.  a beaucoup à faire au Maroc, une ou deux serait préférable.  Avec tout ça,  on ne sait pas non plus les dates de retour au Canada.  Enfin, bref, je vous raconterai sur place le déroulement.  J’aurai beaucoup de temps.  Nouakchott, ce n’est pas Tunis.

LUNDI 9 JANVIER 2006 :




Il pleut toujours sur ma ville!  Bof, cé pas bien grave, j’en ai fait le tour à mon goût. Ça me donnera du temps pour commencer à refaire les valises.  Un peu triste je vous dirais.   Je vous raconte une petite note coquine et  joyeuse  qui vient de se produire :  On sonne à la porte.  A. va répondre.  C’est la Chef Concierge.  – Bonjour, est-ce que la belle femme est là?  (Excusez mais il fallait que je vous le dise.)  Ça me fait rire me faire appeler ainsi.  Rire mais je l’avoue, c’est quand même flatteur non!  Et puis, plus flatteur encore, tout au long du séjour,  on déposait sur la table de chevet de la « belle femme » deux belles roses blanches.  Parfois des rouges.  HhhhhhhhhhhHHHHH (soupir).   Je l’ai fait remarqué à « beau bonhomme » qui partage la même chambre…qui sait?…sur la rue TG…un matin! 
Et que voulait la Chef Concierge ?  Me donner un petit cadeau, une petite bouteille d’essence d’ambre.  – Merci beaucoup !

Mes bien cher lecteurs (et non électeurs ha ha)  c’est sur cette note que je vous dis  à la prochaine.  Merci de m’accompagner à chaque escale.  À chaque fois que je compose, je vois au bas de la page le nombre que j’ai écrit.  Présentement je vois  6/6  Je me dis que ça vous en fait de la lecture. Mais voyez-vous, je tape à la machine comme je parle!  Et je parle beaucoup! C’est ma « tortue » qui se fatiguera à l’envoi.

OK… Avant d’atteindre le 7…JE VOUS FAIS UNE GRAND BONJOUR!