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31 mars 2015

Le muezzin.....


Je remontais à la 308, je reviens du Bar, j'y bois mon jus d'oranges pressés et bien frais, question de "sortir de ma chambre" et voici que j'entends le muezzin qui fait appel à la prière.  Il y a une petite mosquée dans les jardins du Grand Hôtel pour les employés....

Je me presse...entre dans la 308...prends ma caméra...et j'ai eu le temps de filmer le Allaaaaaahhhh Awwwwwakkkkkkbaaaaahrrrrr.....  Le soir, quand nous descendons pour souper...on entends encore l'appel....  

Quand tu entends ça...té loin de chez vous....

Note:  ce n'est pas la caméra qui fait défaut...mais c'est bel et bien du sable dans l'air! Et comme il vente, on en a dans les oreilles!

28 mars 2015

Le retour.....

Il fait 42°C il est 9 heures, la Navette du Grand Hôtel nous amène à l'aéroport.  Mais l'embarquement n'est qu'à 11 h 30.  Moyennant 10 euros nous les passons au petit salon VIP qui n'a de nom que le vip parce qu'il est plutôt kitch,mais quand même, nous y sommes beaucoup plus confortable que les chaises en fer de la salle d'attente.  

Bon, je ne vais pas faire encore une fois le récit des vols, et aéroports, mais tout simplement dire que nous nous sommes récompensés, c'est-à-dire que nous nous sommes payés le surclassement en Classe Affaires pour le vol Paris-Montréal.  C'est un long vol de 7 h 55 et en plus madame, elle a un début de "crève".  Je mouche et surtout je tousse.  Et pi n'était-ce pas ma fête il y a quelques jours?  Bon, bin, alors allons aux sièges 2J / 2K pour le retour.  OH Bonheur!  Oh plaisirs gourmands!  Oh confort de ses sièges sur lesquels tu peux t'allonger comme dans ton lit.  Oh service impeccable des Agents.  Bref, un vol sur un nuage luxueux!  Ce qui se prends très bien considérant que le voyage est de 28 heures pile  jusqu'à chez-nous.  

Samedi 28 mars 2015

Et voilà.  J'ai la crève.  Ça fait 2 jours que nous sommes revenus, et ça fait 2 jours que je suis "sur le dos".   Le vieux Diallo il avait bien raison lorsqu'il me disait de ne pas aller à la piscine lorsqu'il ventait et qu'il y avait du sable dans l'air.  Ça rends tout simplement malaaaaaaaaaaade.  Comme je n'en ai fait qu'à ma tête... 

Je mets comme promis les photos de NIAMEY.... je les commente sous chacune: 


 C'est la vue que nous avions, à 19 h 30, l'Heure des brochettes frites, à la Terrasse du Grand Hôtel.  Quelle reposante image....


Je suis devant le Bungalow #56 - celui que j'ai habité 5 minutes le premier jour.  Quel triste endroit...aucune vue...Heureusement que la 308 était libre!   





 C'est l'entrée du Grand Hôtel.  Au bout des Gendarmes armés inspectent chaque voiture qui entre...même le chauffeur de Taxi de A. 

 Ce sont les chauffeurs de Taxis qui attendent "le poisson" eeee "le client".   



LES PHOTOS SUIVANTES ont été captées dans le taxi, en allant dîner au Turkish Kitchen.  On voit très bien ce qu'a l'air Niamey.   



 Ici nous sommes attablé au Turkish Kitchen...et vous voyez deux TOUAREGS avec leur grande Jellabah et leur Sheish....



On continue la route...de retour vers l'Hôtel:







Voilà...je pourrais mettre des centaines d'autres photos...et ça serait pareil.  Le délabrement...la malpropreté...pas tellement intéressant de sortir dans un tel paysage.  



24 mars 2015

Le Porte Bonheur de Madame!

 
Mon tout charmant Issofou m'a donné un cadeau ce matin.  
Bon, c'est pas la première fois qu'un homme de ménage ou femme de ménage en Afrique m'en donne un, mais celui-ci il est très spécial. Je suis très touchée.   Issofou m'a dit que c'était un PORTE BONHEUR TOUAREG.  

Je le porte déjà avec ma petite robe noire. Et c'est très beau.  
Et pi je suis certaine que ça va marcher.  


23 mars 2015

Dernier tour de piste...

Déjà ! 

On commence à faire le décompte… Après 19 dodos à la 308…
Il nous reste que 1 dodo et c’est parti !

Demain à 00 h 35 le Vol AF 0547 nous ramène chez-nous.  Mais il y a 25 heures « de route »  à faire avant de dormir dans mon lit du 2709.  C’est long et éreintant les étapes avant d’y être. Heureusement, entre les deux vols, il y a une récompense, un avantage très apprécié pour voyager Premium :   passer la journée de mercredi au Salon VIP Air France et mieux encore,  si j’ai la chance,    me faire dorloter au Salon Clarins ?   

Mais nous ne sommes pas encore parti.  Faisons un dernier tour de piste à Niamey ? 

Depuis mon arrivée, de jour en jour,  le paysage a changé parce que c’est la saison sèche, chaude et surtout celle des vents au Niger.  Primo, le fleuve Niger s’évapore petit à petit on ne le voit presque plus, c’est un « filet du Niger » non plus un fleuve que je vois de ma vitrine de la 308.  Secundo ;  nous respirons du sable. Beaucoup de sable.    Des jours il y en a tellement que je ne vois plus l’horizon. 


Niamey est « dedans » le désert du SAHEL.   Qui dit désert, dit sable ?  Qui dit vent + sable dit beaucoup de poussière dans l’air.  Tellement que c’en est presque irrespirable. On en mange quoi!  Diallo, le vieux taximan me l’a dit un matin :  - Madame, ce n’est pas bon la poussière.  Il ne faut pas venir à la piscine.  Tu respires et tu vas tousser.   Et j’ai la gorge irritée et je tousse.   Ces deux derniers jours, je les ai passé dans ma chambre climatisée.  J’en ai profité pour commencer à faire les valises…et à donner mes cadeaux à mon cher Isoffou.  Il m'a dit:  Madame je ne sais pas ce que je vais faire quand tu vas partir.  -  Je reviens au mois de mai et je compte bien reloger à la 308.   

Les sorties de Madame

Il n’y en a pas beaucoup de sorties à faire ici.  Et je vois que je ne suis pas la seule à le déplorer.  Et pour nous et pour les « blancs »  elles se font toutes à un endroit :  le restaurant.   Et il n’y a que 5 restaurants qui valent « la sortie» :  Côté Jardin, Le Piliers (Italien pas encore testé), La Cabane et Tabakady et La Terrasse (de mon cloître).   Nous sommes allés au Tabakady samedi soir.  Avant de venir j’avais vu sur tripadvisor que le restaurant-hôtel Tabakady était La meilleure table à Niamey.  Bof ! Pas à mon avis en tout cas.   C’était « pas pire » mes gambas sauce je ne sais plus laquelle à  10 500 francs.

Bien franchement, même si j’avais « la liberté »  de sortir de mon palais, ne fut-ce que pour marcher sur la rue,  je n’irais pas.  À voir ce que j’ai devant les yeux quand je suis dans le taxi ?  C’est comment dire ?  ÉPOUVANTABLE !  C’est « moche » Niamey.  Une poubelle !  Tellement délabré, sale et par endroit trop dégueulasse. Et il y a tellement de gens sur la rue, je me sentirais "coincée", envahie.  Et pi en danger.  Peur de me faire frapper par les 4X4 les motos surtout qui circulent n'importe comment.  Je préfère la sécurité de mon cloître du Niger.  Et j'y suis tellement bien!  

(Je ne peux pas mettre mes photos, c’est trop long les télécharger.  Je le ferai au retour) 

 On connait un Québécois qui habitent ici depuis 3 ans.  Je me demande comment ils font.   Il n’y a rien à voir, rien à faire d’autre que travailler et manger.   La vie à Niamey c'est:  boulot-maison-boulot.  Le weekend?  maison-resto-maison.  Je suis très flexible, je m'adapte très facilement, mais ici?  Les 3 semaines d'hôtel c'est assez.   Considérant aussi bien sûr le facteur sécurité.  Pas rassurant quand tu sais qu’à quelques centaines de kilomètres BOKO HARAM est là qui fait « ses ravages ».  Pas tellement le goût de le « tenter le destin ».  Je l'ai fais 2 fois et c'était suffisant.  Heureusement que Le Grand Hôtel il est bien, confortable et aussi très agréable.  Cela, à cause de tout le personnel qui nous traitent au petits oignons !  Je n’ai pas réussi à m’ennuyer.  

Faut dire quand même que j’ai lu 3 romans et je termine le 4e d’ici demain. 

Et tes achats ? 

 Je ne sors pas alors où dépenser ?   Acheter quoi d'autre que l'épicerie?  Et l'épicerie c'est des bouteilles d'eau, des biscuits, des arachides et des bananes.  Point.  Mais quand même.  J’ai fait quelques achats au Kiosque de mon ex-ami Alex l’artiste.  

Une belle nappe en Batik à « 6 serviettes » parce c’est de cette manière qu’on détermine la dimension.  Une jolie robe "boubou" aussi en batik.  Un petit cadeau bien sûr pour ma toute charmante Nicole, la femme de ménage.   Une girafe en bronze, et la petite table Touareg en maroquinerie.  Ah oui, sans oublier le chemisier que je n’ai pas revu.  Ni le chemisier ni le Tailleur.  Disparu dans le sable quoi. 

J’ai aussi fait un achat « utilitaire »  à cause du sable :  je me suis acheté un grand foulard pour faire comme les Touaregs qui se couvrent le nez et la bouche.  Les soirs « sortie-resto » je m’en servais.  D’autant plus que le foulard, il est en batik avec motifs de « girafe sous un palmier » de couleur rouge brulé.  Trrrrrès beau !   Je l’ai acheté à la Boutique de l’hôtel.  C’est d’ailleurs la dame de la Boutique qui me l’a choisi…  « prenez celui-ci parce que ça va très bien avec votre belle robe » .  Franchement, elle a choisi LA couleur pile.  Et c’est très chic  en plus !  Voilà pour la partie dépenses de madame.  Ah oui, j’oubliais mon cadeau d’anniversaire que mon A. m’a fait au hors taxes de la chic classe affaires :   3 belles breloques Pandora.  Avec ça mon bracelet il est complet.  De toute manière, il n’y a plus de place pour en mettre d’autres. 

Petit changement au menu de madame :

Il n’y a pas que le paysage qui a changé au fil des jours il y a mes « repas du midi ».  Je ne mange plus mes sandwichs dans ma chambre.  Ras le bol du  fromage.  Un jour, j’ai vu  le mot « Pâtes » sur le Menu Service aux chambres.  Mais c’est comme accompagnement des plats du jour. Qui risque rien n’a rien ?  Je me risque. 

Mercredi midi,  je suis descendu à la réception et j’ai expliqué que je ne voulais pas prendre un repas copieux le midi, je le réserve pour le soir « avec mon mari ».
  
– Puis-je avoir seulement les pâtes sans le plat du jour ? 
-       Bien sur madame Suzanne.  À la chambre ou au Bar ?
-       Au Bar s’il vous plaît.

Vous voyez madame, attablée au Bar avec son assiette de spaghetti sauce tomates (fraîches) et comme boisson, son Youki Soda Water.   Et la revoyez encore un autre midi, cette fois-ci à la chambre et avec une copieuse portion de macaroni avec la même sauce mais plus de légumes dedans et toujours son Youki.  Et comme « dessert »  je reçois un compliment : 

Le petit Boy qui me sert les midis me dit avant de quitter la chambre :  « Je vais à l’école après le travail.  Dans 5 ans je suis grand patron comme monsieur et j’ai une belle fille comme toi ».   -  Bonne chance !  lui ai-je souhaité.   Reste queeeeeeee  ça fait un petit velours se faire dire qu’on est « une belle fille comme toi » parce qu’à mon grand âge il aurait pu me dire : « une belle tite’vieille comme toi »   LOL 

Hé bien voilà, je crois bien que c’est mon dernier carnet du mois de mars 2015.  À midi je vais dîner avec Le Grand Boss et R.   Nous allons « chez le Turc » au Turkish Kitchen que me dit le Grand Boss.  Et pi ce soir, dernier souper à la Terrasse.  Je sais d’avance que je vais manger, parce qu’elle sont tellement bonne:  Pizza capitaine-poivrons-oignons.  C’est LA meilleure Pizza cuit au four à bois que j’ai mangé depuis longtemps. 


Kala a tonton ! 

20 mars 2015

Quelques photos...



C'est le jour où j'ai acheté ma robe en Batik et la Nappe aussi en Batik, d’Alex.   Comme il est midi, et qu'il fait 41°C à cette-heure là, et que le Kiosque d'Alex est en plein soleil, on se croirait dans une fournaise, c'est donc "Au  Garage de Motos" que j'ai fait mon choix et négocié légèrement la très jolie robe. 

De 8 000 à 6 000 francs pour la robe et de 25 000 à 22 000 pour la nappe,  c'est quand même un "exploit" pour moi!  





Vous voyez un bâtiment bleu...au fond? C'est là où je me trouve pour négocier.  Le kiosque de Alex est juste là, devant la clôture, à gauche de la 4X4 


C'est mon "petit coin" lecture de la 308.  
Au mur il y a un très beau tableau que je mettrais bien dans ma valise.  
Pour agencer les couleurs, Isofou a changé le tapis qui au début était bleu, maintenant tout "match" dans ma chambre.   


C'est LE tableau!


Un aperçu de la 308...spacieuse à souhait...on ne se pile pas sur les pieds.  au fond c'est là que j'écris présentement.  Ce que nous apprécions c'est qu'il n'y a pas de moquette, donc pas d'odeurs, de taches étranges, et Isoufou a un savon pour les planchers qui sent tellement bon.  

Ce matin il m'a dit:  - Madame, quand tu vas partir, je ne sais pas ce que je vais faire.  Tu vas tellement me manquer!  

Je l'ai rassuré:  - Je reviens au mois de mai!   

L'imposteur et la Débordée du Grand Hôtel du Niger

Vendredi le 20 mars 2015.   

Aujourd'hui je reste dans la 308.  Il y a eu une tempête de sable cette nuit...et il vente encore et du sable on en mange.    La piscine est "en bouette", les tables blanches sont brunes de sable.  Alors j'ai pris le temps d'écrire ma petite histoire.  


Dans ma recherche à être débordée,  j’ai écrit que j’avais trouvé, grâce a Alex l’artiste, son ami le couturier Ibrahim.  En fait ce n'est pas moi qui ai trouvé mais lui.  Sachant d’avance que ça ne sera pas une « tâche » facile, car je ne connais pas l’attitude des nigériens, ni les coutumes, ni les prix, encore moins le talent de couturier d’Ibrahim, j’étais tout de même bien contente :  me voilà occupée pour quelques jours. 

J’ai aussi avoué que bien franchement, qu’ici négocier les prix ce n’était  pas mon « sport » favori.   Contrairement à ailleurs en Afrique ou souvent je me fais dire :   « - Toi, madame, tu es trop malin ! ».  Pas à Niamey ou je m’en vois incapable de l’être « malin ».    Forcément,  je sais  d’avance, que la « joute » sera à un gagnant et une perdante.  La perdante étant Madame Suzanne.  Mais bon, j’ai dit que je voulais remplir mon temps à Niamey ?  Comme il n’y a pas tellement d’activités à part celle de ma « salle de séjour » je vais quand même m’amuser,  au risque de « perdre ».  Et pi bien franchement, je m’en foutre carrément !  Perdre quoi ?  10 000 francs ? (22$)  Bof ! 

J’ai raconté avoir tenté le destin jusqu’à la boutique d’Ibrahim à 2 reprises, le reste s’est fait dans « ma cour ». 

Premier morceau :   une robe à partir d’un très joli pagne acheté à Dakar sur le modèle d’une robe acheté à Libreville.  5 000 francs pour le couturier.  Je sais que c’est trop cher, beaucoup trop cher.  Je ne négocie pas.  Pour 12$ d’un pagne que je ne portais jamais,  j’aurai une très jolie robe pour aller à la « plage ».  Elle est parfaite !

Deuxième morceau ?  C’est ici que le jeu se corse et je me demande si il en valait « la chandelle ».  De jour en jour, ça devient plus compliqué.  Mais bon, j’ai commencé ?  Je fini !

Je crois avoir raconté que je devais retourner à la fameuse boutique du fameux Ibrahim pour choisir un autre fameux tissu.  Je n’y suis pas retournée et j'en suis fort aise parce qu'après midi c'est la canicule extrême:  42°C.  Je suis donc contente, c’est lui qui lundi  après-midi m’a amené un tissu d’une couleur que j’aimais bien.  Il m'avait dit qu'il m'apporterait plusieurs échantillons, je vois que je n'ai pas le choix:  c'est celui-ci ou rien.  J'aurai le chemisier « ce soir » selon lui.   Je ne suis pas dupe, (il ne le sait pas), il est beaucoup plus probable que ça soit demain après-midi.  

Je commence à le "saisir" le Ibrahim.  Comme on le dit chez-nous:  juste à lui voir la face!  De jour en jour, de visite en visite,  j’ai l’intuition que je ne serai pas contente.  Ibrahim ne m’inspire pas confiance.  Est-il vraiment un bon couturier?  J'ai des doutes.   On verra ! 

Je ne me suis pas trompée, le lendemain il arrive avec mon sac fleuri et le chemisier dedans. Je sors « le lapin du sac » et en la voyant je me dis que mon intuition était bonne car le chemisier est affreux.   Je suis à peu près certaine que ça sera trop petit, surtout aux manches.  Il a pourtant pris toutes les mesures possible avant.  Il a aussi le "patron" de ma petite robe blanche.  Alors il avait tout en main pour faire la bonne taille.  Mais je ne fais aucun commentaire.  Ah oui, faut que je dise aussi, il a même taillé le chemisier dans la partie du 3 mètres de tissus là où il y avait une grosse étiquette de collé dessus.  Et la colle est toujours là.  Je lui fais mention et il me dit "ça va partir!".      À la question :   C’est combien pour tout ?  Il me dit que pour le tissu, ’il n’a pas payé 4 000 mais 5 000 francs et que c’est 5 000 aussi pour la confection.  Ce qui n’était pas notre entente.   

Je n'ai rien dit.  J'ai payé. Mais...  Je commence à en avoir ras le bol de ses "niaiseries" parce que c'est évident:  il me niaise!  Je n'aime pas ça!

Évidemment, il est advenu que c’est trop petit.  C’est ce que je lui dis au téléphone 10 minutes plus tard.  Il revient et il me demande si je pourrais lui donner la « petite robe blanche » qu’il va me la rapporter ce soir…et qu’il va refaire le chemisier.  Je vais jouer le jeu jusqu'au bout.  Je lui donne et advienne que pourra!

 Vous me suivez toujours ?

Enfin, pour faire une histoire courte, j’ai attendu 2 jours et pas de nouvelles du couturier.  Non seulement de lui mais aucunes aussi de son ami Alex. ???????  Ce qui me chicote c'est ma jolie robe blanche.  Je LA veux!   J’ai téléphoné, hier matin (jeudi) il est 9 h 30, Ibrahim d'une voix embrouillée me dit que je le réveille et qu’il viendra ce matin.  Je passe une partie de l’avant-midi « sous mon palmier ».  Il ne vient pas. Je téléphone.   Il ne répond pas.  Dois-je préciser que je commence à me gonfler ?  Et que le jeu commence à m'écoeurer?  

Qu’à  cela ne tienne, je lui envoi un SMS

-       G besoin de ma robe blanche CE SOIR.
-   Bjour madam ça va?
-   Non...veux robe ce soir...
-        Suis au marché, je viens à 14 heures
-       OK je serai là
-       Merci de ta compré
-       J’ai confiance
-       Alors à 14 heures
-       À 14 h

Fin de la conversation.   

À 14 h je descends dans le lobby de l’hôtel et j’attends.  À 14 h 30 pas encore de couturier à l’horizon.  SMS :  Je suis là j’attends.  Pas de réponse.

Mon tout charmant, tout gentil et serviable Serveur du soir, « notre chouchou » qui lui aussi s’appelle Ibrahim me voit et me demande « tu fais quoi ? ».  Je lui raconte mon « aventure » et il me dit :   « - Ne t’inquiète pas il va venir. »

Et il EST VENU.  À 14 h 50.  Et j’ai ma petite robe blanche.  Mais rien d’autre.  Et je m’en balance du reste !    Il ne m’a pas refait le chemisier.  Il me dit qu’il va  acheter un autre tissu et qu’il va refaire une autre et qu’il revient demain et que je pourrai donner l'autre en cadeau.  –Va chez le diable !  ça m’a tenté de lui dire ça. 

Je le sais maintenant :   Ibrahim est un imposteur!     

Lui il ne le sait pas.  Mais je ne joue plus.

Voilà, c’était l’aventure de Madame Suzanne et l’imposteur !



Kala a Tonton !