Il voulait se rendre au coin de la rue Sarraute pour héler un taxi. Il ne demande plus aux bandits qui sont postés devant l’hôtel. Des truands qui ne pensent qu’à te faire les poches. Par exemple : Jeudi matin, avant d’embarquer dans un taxi, Il a négocié à 2000 francs. En cour de route, le taximan lui dit que c’est 2500 francs. Qu’est-ce que tu fais? Tu débarques? Hé bien non, il reste et à destination, Missieu lui donne 3000 francs. Le taximan lui dit qu’il n’a pas la monnaie. Alors, il a mis une croix définitive sur cette bande de voleurs.
Il y a une autre bande de taximans, sur le coin de la rue Sarraute. Ce n'est qu'à deux pas d’ici. Il faut juste descendre un petit bout de rue, et c'est la rue Sarraute. Et ils sont « gentils » et leurs taxis sont pas mal plus propres et récents que nos truands. Pour en revenir à la surprise de Missieu, en sortant du Novotel, il entend : Monsieur A. !!! Et qui voit-il : MAMA, « sa » chauffeure!!!!! La très colorée Taxi Sister! Lorsque nous sommes revenus, l’an dernier, elle ne faisait plus taxi. Elle était enceinte et en deuil de son père, alors elle avait mis un « stop » à son boulot. Le bébé, il a 4 mois maintenant, elle a donc repris le travail. Inutile de vous dire que Missieu il était ravi de revoir sa chauffeure préférée. « – Et ma chérie? Elle est là aussi? » Et sa chérie, mon humble personnage, a fait un tour avec MAMA, hier matin.
Il y a du
nouveau cette année. Missieu il
termine plus tôt, (du moins ces jours-ci) alors nous sortons « en
ville ». Et tant qu’à sortir
en ville, nous dînons en ville, vers les 18 h 30. Ce qui nous permet de le faire, c’est le rénnovation du
restaurant « Le Rond Point ».
Il est au coin de la rue Sarraute et la Place de l’Indépendance. Une belle petite marche pour s’y rendre
et y revenir. À l’époque, c’était
un vieux resto tout délabré avec des vieilles chaises en bambou. Aujourd’hui, il est tout beau tout
rénové et la carte est fort intéressante et par le menu qu’elle nous offre et
aussi les prix. Comme le Spaghetti
Bolognaise que j’ai mangé, à 6,500 F (1$ = 500F) et qui est à mon avis, un des
meilleurs à Dakar. Je peux en
témoigner, j’ai testé les spaghettis bolo sur tout le continent africain, dans
les contrées où j’ai habité. Mon
meilleur? Celui du Dolce Vita de
Libreville. Succulent et
Imbattable!!!! Demandez à
Le-Me-Lin, il vous le dira!
Malheureusement, celui of Thzeeee resto à Dakar, le Lagon II, il n’est
pas le meilleur mangé à date. J’y
donnerais 3 sur 10.
« Hier
nuit », comme on dit ici pour « hier au soir », c’était un dîner
officiel, sur invitation de Mme D. et M. M. La conseillère technique et Le
Directeur. Ici, comme ils
déjeunent à 14 h 30; ils
dînent tard. On viendra
vous chercher à 20 heures. Je sais par expérience, qu’à Dakar, 20 h c’est « vers 20 h
30 ». Mon expérience ne m’a
pas menti, 20 h 40 le chauffeur est arrivé. Le resto choisi : LE LOUCHTA. Un resto « spécialités sénégalaises ». Typiquement sénégalais, beaucoup d'ambiance et très
fréquenté et bondé à tous les soirs.
C’est à 21 h 45 que nous avons commencé à manger, pendant qu’un musicien
« griot » nous jouait du KORA.
Un griot nous louange en chantant.
J’sais pas pourquoi, mais il a beaucoup louangé
« Sizanne ». Et
Sizanne elle a mangé « Yassa
Crevettes » et Missieu « Yassa poulet ». C’est « genre comme » un
ragoût sauce aux oignons caramélisés avec citron et piments forts. Il est soit au poisson, crevettes,
poulet, calamar, ou viande. Servi avec du riz local s’il vous
plaît. Sizanne elle as aimé? Beaucoup. Missieu aussi il a aimé. Mais mangé si tard, on a moins aimé. Nous étions tous affamés quoi! Ce qui fait que nous sommes revenus
« à la maison » à minuit.
On ne va pas bouger fort aujourd’hui, moi du moins. Missieu et A.M. sont partis comme à
l’habitude, à 8 h 15, MAMA les attend tous les matins. J’avais l’intention d’aller faire un
tour (ou une razia?) chez mon marchand de sandales KADEL. Je vais voir. À date, les achats se limite à mes romans acheté à la
Librairie 4 Vents et des crèmes et autres nécessités au Casino. Sizanne elle est bien économe!
Parlant
achat, j’en ai fait un hier avant-midi. Je suis allée au
Marché des artisans, pas loin du Novotel. Un « Sandaga » miniature. Je voulais m’acheter un sac en tissus
africain. J’en ai un grand que j'utilise pour aller à "ma petite plage de Deauville". Un plus petit serait aussi très pratique. Alors j’ai absolument besoin d’un petit.
Je choisis le premier kiosque, ce qui m’empêchera de me balader dans le
labyrinthe et surtout m’empêchera de me faire « achaler ». Voici la négociation :
- Combien
pour le sac? Attention, je ne suis
pas une touriste, je suis sénégalaise. Alors ne me demande pas un prix touriste.
- 15,000
francs. (30$)
- Oh
la! Regarde-moi bien, c’est
pas la Reine d’Angleterre que tu
vois c’est « Ami Coly ». Je t'ai dit que je suis sénégalaise! Tu n’es pas sérieux. Je vais à côté, il veut que j’achète
chez-lui. (Les vendeurs des autres
kiosques sont tous autour de moi et ils m’invitent tous « viens voir
madame »).
- Ok, fais
un petit bout de chemin quand même.
- Un
petit? Je te donne 2000!
- ah non,
je ne vends pas à ce prix.
- (Je lui
montre un Grand sac sur son étalage.)
Tu sais combien j’ai payé un grand comme celui-ci? 4000 F et tu penses que je vais payer
15000 pour un petit? Non mais ça va pas!
Je te donne 2500 francs ou rien! (et je fais mine de m’en aller)…
- OK,
donne’l’agent! Ah toi là, tu
es vraiment une sénégalaise.
- Mais
qu’est-ce que je t’avais dit?
Djeredjeuf!
Et je suis
repartie avec mon joli petit sac noir avec des masques africains imprimés dessus. Très joli!
C’est très
rare pour nous, samedi, nous
ferons les touristes. Missieu a
demandé à MAMA de nous conduire jusqu’au Lac Rose. Un lac à ne pas manquer paraît-il. Si tu viens au Sénégal, tu dois aller au Lac rose. Qu’à cela ne tienne, nous irons. Je vous en reparle!
