Mardi le 21 avril
2010
Maintenant que
j’ai marqué tout mon territoire et que j’ai une cote d’enfer chez les marchands
ambulants; la meilleure étant que j'ai 31 ans (je ne suis pas prête de l'oublier).
Maintenant que je suis « la copine » des
« mouches » de la rue Sarraute, maintenant que mon horaire est bien
rodé, c’est le temps de partir. Le décompte est
commencé!
6 et jusqu’à zéro le 29 avril prochain, jour J, jour du départ. Je fais ici mon dernier carnet sénégalais. À moins d’événements fastueux digne de mention.
6 et jusqu’à zéro le 29 avril prochain, jour J, jour du départ. Je fais ici mon dernier carnet sénégalais. À moins d’événements fastueux digne de mention.
Tout n’est pas "moins cher que gratuit" :
Ce matin,
téléphone de l’administration :
- Madame, ici Micheline de l’administration, ça fait plusieurs fois que nous laissons la note de paiement. S’il vous plaît, il faut venir régler la note tout de suite. – Ah Bon? Excusez-moi, mais il n’y a jamais eu de carte dans notre porte ni dans la chambre. - Je l’ai laissé à plusieurs reprises. – Un autre que nous l’a ramassé; Je descends! Encore une fois, j'ai aimablement payer la soustraction et ma VISA en a pris un autre coup encore une fois ce matin. Enfin pas la Visa mais mes économies qui payeront ladite Visa. C’est bien agréable la vie d’hôtel, malheureusement la « Belle Vie » elle a un prix. Et au Novotel, ce n’est pas moins cher que gratuit croyez-moi!
- Madame, ici Micheline de l’administration, ça fait plusieurs fois que nous laissons la note de paiement. S’il vous plaît, il faut venir régler la note tout de suite. – Ah Bon? Excusez-moi, mais il n’y a jamais eu de carte dans notre porte ni dans la chambre. - Je l’ai laissé à plusieurs reprises. – Un autre que nous l’a ramassé; Je descends! Encore une fois, j'ai aimablement payer la soustraction et ma VISA en a pris un autre coup encore une fois ce matin. Enfin pas la Visa mais mes économies qui payeront ladite Visa. C’est bien agréable la vie d’hôtel, malheureusement la « Belle Vie » elle a un prix. Et au Novotel, ce n’est pas moins cher que gratuit croyez-moi!
Par exemple, à la
piscine cette après-midi, j’ai commandé le cocktail « Fraîcheur
Casamance » que Kasimir m’avait fait goûter; mais cette fois-ci, cé
moi qui le payais. Et c'est la toute charmante Thérèse qui me l'a servi,
Casamançaise m'a-t-elle dit la première fois qu'elle m'a apporté mon club
sandwich.
Combien? 5
000 FCFA soit 11$. Bordel c’est le prix d’un après-midi à la plage. (Je
n’ai pas fait mention de cette activité, inutile de vous raconter une partie de
journée à lézarder sur le bord d’une plage. Rien de bien exceptionnel!
Sauf que l’endroit est attrayant.)
Or, au
Lagon Plage, pour 5 500 francs, j’ai la chaise (2000) +coussin (1500) +parasol
(2000). Ça aussi c’est cher, surtout que c’est impossible de se
baigner dans la mer, le ressac des vagues est dangereux. Il t’emmène vers
le large quoi! Alors, je n’y suis pas allée bien souvent. Une
fois. Bien franchement, l’inlassable bruit des vagues ne m’enchante
pas, au contraire; il vient un moment où j’aimerais bien baisser le
volume voir même le fermer. La musique du ressac c’est lassant à un
moment donné « t’en peu pu » tout simplement.
Les dérangeants :
Les tapageurs du
« Brussels Airline », me lasse autant que les vagues du Lagon
plage. Ils sont cloués au sol depuis vendredi dernier, et ils m’ont fait
suer hier encore! Jacques Brel chante:
Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n'est pas causant
Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n'est pas causant
Mon cher Jacques, j'taime beaucoup, mais j'ai le regret de te dire que cé'pas"vrai' ce que tu chantes. Les flamandes, elles causent "pi pas à peu près" comme on dit chez-nous.
Depuis deux mois, je descends tous les jours, ou presque, vers 12 h 30. D’habitude à la piscine, c’est très calme. Quelques clients font comme moi : baignade, mange, lecture, cocktail, rêveries et des jours je regarde tout simplement passer le temps. Les exercices sont répétés quelques fois jusqu’à 15 h 30 me concernant. Hier, la Brussels en question, était déjà sur place quand je suis arrivée. Ce n’était pas calme à la piscine. Alors, pour avoir mon intimité, et éviter de les entendre piailler, je m’installe à la seule place qu’ils n’ont pas envahie, et qui est ma place privée depuis le début.
Depuis deux mois, je descends tous les jours, ou presque, vers 12 h 30. D’habitude à la piscine, c’est très calme. Quelques clients font comme moi : baignade, mange, lecture, cocktail, rêveries et des jours je regarde tout simplement passer le temps. Les exercices sont répétés quelques fois jusqu’à 15 h 30 me concernant. Hier, la Brussels en question, était déjà sur place quand je suis arrivée. Ce n’était pas calme à la piscine. Alors, pour avoir mon intimité, et éviter de les entendre piailler, je m’installe à la seule place qu’ils n’ont pas envahie, et qui est ma place privée depuis le début.
Je prends mon
roman, mes lunettes + mes lunettes de soleil pardessus et bien tranquille je
commence ma lecture. Tout va bien, car je les entends à peine et les
oiseaux gazouillent à cœur joie. La vie est belle! Je suis plongée
dans mon histoire « Paradis conjugal » d’Alice Ferney.
Malgré le fait
d’occuper les trois quarts de la terrasse et tout ce qui trouve de
chaises, parasols et tables et comme s’ils n’avaient pas assez de place là où
ils sont; 5 du groupe viennent s’asseoir tout juste à côté de moi, là où
il y a une petite table et des chaises. Cet endroit est généralement utilisé
pour ceux qui viennent seulement prendre un cocktail ou un café. Et ceux-là ils
ne dérangent pas tous les clients de la piscine. La plupart du temps ce
sont des Sénégalais.
Dois-je vous
préciser que Madame Dakar est en cr##$$@%$ssssssssse? Les Flamands ont
décidé de jouer aux cartes « dans sa bulle ». Entendre
du flamand à proximité, je vous jure que ça brouille les fréquences, ça
casse les oreilles. Bordel que cette langue a un décibel irritant:
les Flamands, ils parlent torop fort! Et le chahut recommence. Que
faire? La place ne m’appartient pas, inévitablement je dois bouger d’ici.
Alors je me lève,
je ramasse mes pénates et je vais de l’autre côté de la piscine, sous le
cocotier. Personne ne s’y trouve. C’est le calme total et j’ai de
l’ombre. Tout de suite, Khadime vient me voir : - Madame
pourquoi as-tu changé de place? - Je suis incapable de lire
avec le vacarme qu’ils font. – Mais tu ne peux pas t’asseoir sous le
cocotier, c’est dangereux, les cocos tombent sans avertir avant de
tomber. - Pas question d’aller de l’autre côté. Et Khadime il tasse
ma chaise longue un peu plus loin, ce qui m’épargnera de me faire écraser le
coco. Les branches me font quand même un peu d’ombre. Je ne
m’installe jamais en plein soleil. Je n’ai pas l’intention de cuire à
Dakar. Y’a des jours comme ça, où rien ne va comme tu le souhaiterais.
Surtout quand les Flamands et les Flamandes s’en mêlent.
Mercredi 21 avril
2010
À chaque jour
suffit sa peine :
Hier après-midi ce
n’était pas la Belgique qui m’a embêtée, au contraire, le groupe a
diminué. Les pies ont pris l’avion. Cette fois-ci c’est Le LIBAN
qui a dérangé ma quiétude. Il est 14 h 45, je me suis baigné, et vous me
trouvez toujours au même endroit, avec le même roman et lunettes, en position
lecture qui est la coche 1 du dossier de ma chaise longue. Je vois
poindre dans mon « univers » quatre Libanais et une
Libanaise. Comment je sais que ce sont des habitants du
LIBAN? Lisez la suite. Ils vont s’installer au parasol de biais en
arrière de moi. Jusqu’ici rien à redire. Sauf que :
Un Libanais a pris
place sur une chaise longue, sa dame sur l’autre à côté, mais deux autres
viennent chercher les chaises à côté de moi, (les mêmes qui supportaient la belgique hier). Et la cérémonie dérangeante débute ici : que
font-ils pour déranger Madame Dakar pour qu’elle en fasse "une montée de passion
Casamance"? Ils font de la boucane et il en sort par le nez de Madame
Dakar!
Il faut croire que
j’attire les emmerdeurs cette semaine? Un jour un pays. Et
qui d’autre que des Libanais pour fumer, tsé lé grosse PIPE à EAU?
Tsé le FUMAGE DE LA CHICHA? Vous me voyez l’air? Vous ne me la
voyez plus. Je prends mes affaires et tout de go en direction de la
428.
Et vous m’avez vu
jeudi, fin seule à la piscine et « la broderie du temps est devenu
musique » parce que TOUT le monde est rentré et Merci au Volcan! Je
suis donc restée jusqu’à 16 h 30, « assise là devant ce merveilleux
décor, satisfaite de la plénitude de mes pensées » (lu dans mon roman)
parce que Monsieur avait une « Réunion de régulation », la dernière.
La Formation est terminée. Et Monsieur est fatigué « de s’entendre
parler » dit-il et les formateurs itou. Quel contrat
« serré » que celui-ci! Aujourd’hui, c’est la « Remise des
diplômes » des mains importantes du MINISTRE de l’Éducation
lui-même. Hier après-midi, la RTS (Radio Télé Sénégalaise) était sur
place. Cé pas petit affaire que la venue de cette importante entreprise
pour laquelle bosse l’Expert Canadien. Ce week-end devrait en être un de
REPOS pour Monsieur. Je pense qu’il sera indispensable le repos. La
semaine prochaine c’est la rédaction du RAPPORT.
Pendant ce temps,
Madame Dakar a changé de département : celui des MONTRES « de
marques » bien sûr. J’en ai acheté 4, de très grandes marques.
Je n’ose pas les nommer, de peur qu’on me poursuive pour achat de
contrefaçon. Déjà qu’on va se questionner sur le nombre de foulards et de
lunettes quand ma valise va passer au "scan" à l'aéroport.
Or, ce matin, ma
cote est à la hausse : j’ai au poignet une montre d’une valeur de
3,500$.
J’ai comme
l’impression que de retour au bercail, alors qu’on se reposera la question à
l’envers « qu’est-ce qui nous manque de Dakar? » il y aura
« DJIBRIL » dans la réponse. Ahhh vraiment il nous gâte notre
ami Djibril. Depuis le début du séjour.
Il se donne des
Séminaires de tout genre au Novotel. Et chaque séminaire a une
« pose syndicale» à la piscine. Ça arrive souvent que la pose a
lieu alors que nous sommes attablés à la 22 de La Calebasse, vers 18 h
30. Et qui dit pose dit goûters qui dit goûters dit petits-fours et au
Novotel les petits-fours sont non seulement délicieux mais présentés de façon
fort appétissante. Nous voyons donc les serveurs passer avec des cabarets
remplis de petits-fours « écoeurants » pour m’essssssprimer dans ma
langue. Au moment du dessert, notre adorable Djibril nous apporte une
assiette assortie des fois de ses petites gâteries savoureuses et d'autres
fois, il dépose sur la table 22 une "Farandole de fruits" qui
est un assortiment de tout ce que vous trouver au marché au rayon des fruits,
même des fraises, tendres et sucrées et pourtant elles ne viennent pas de l'île
d'Orléans! Bref, hier soir, les gloutons de la 22, se sont empiffrés de
petits fours à souhait. En quittant la salle j’ai dit à Djibril :
« On va te mettre dans ma valise » et il me répond : « non
il fait trop froid chez-toi. Je vous trouve une belle maison et vous
passez l’hiver ici ». MARCHÉ CONCLU!