J’ai eu l’occasion
à maintes reprises de fêter mon anniversaire dans des endroits très romantiques
et souvent très exotiques : « Attends que je me rappelle »
comme l’a écrit LE Péquisssse en chef.
Je me rappelle
très bien
sur ma véranda devant le désert, au Mali à Nioro du Sahel et mes amis Touaregs qui m’avaient invité pour le thé l’après-midi. Changer le chiffre de notre âge, en prenant le thé sous une tente et entouré de chameaux, on ne l’oublie jamais. Et pi aussi buvant du délicieux Rosé Pinot Gris et l’orgie de gambas sauce piquante, au très chic et très réputé resto Chez Sauveur à Alger. Je me rappelle aussi les gigantesques langoustes du Ylang-Ylang à Moroni aux Iles Comores. Je me vois également à 1300 quelques mètres d’altitude, à Briançon, la plus haute ville de France. J’ai oublié le nom du restaurant mais pas le Château Margaux qui grisait mes 35 ans. Ou encore au resto La Mer de Casablanca et l’année suivante, toujours à Casa, au resto de L’Idou Anfa. Comment oublier les serveurs qui me chantaient bonne fête en nnnnnnarabe déposant un gros gâteau avec chandelles sur ma table. Un petit cadeau en plus.
sur ma véranda devant le désert, au Mali à Nioro du Sahel et mes amis Touaregs qui m’avaient invité pour le thé l’après-midi. Changer le chiffre de notre âge, en prenant le thé sous une tente et entouré de chameaux, on ne l’oublie jamais. Et pi aussi buvant du délicieux Rosé Pinot Gris et l’orgie de gambas sauce piquante, au très chic et très réputé resto Chez Sauveur à Alger. Je me rappelle aussi les gigantesques langoustes du Ylang-Ylang à Moroni aux Iles Comores. Je me vois également à 1300 quelques mètres d’altitude, à Briançon, la plus haute ville de France. J’ai oublié le nom du restaurant mais pas le Château Margaux qui grisait mes 35 ans. Ou encore au resto La Mer de Casablanca et l’année suivante, toujours à Casa, au resto de L’Idou Anfa. Comment oublier les serveurs qui me chantaient bonne fête en nnnnnnarabe déposant un gros gâteau avec chandelles sur ma table. Un petit cadeau en plus.
Attends que je me
rappelle encore, je me vois aussi à Paris au très chic et onéreux
Lutécia. Et mes 30 quelques années, au restaurant Les pieds dans l’eau,
à Conakry (Guinée) mangeant des « petits raviolis de Nice »
iiiiiiiinoubliables. Je n’oublie pas non plus les quelques 15
mars à Libreville Gabon. Enfin, je ne vais pas vous embêter en radotant
mes vieux souvenirs, voici venu le temps de me mettre en mémoire, le
Depuis mon arrivée
que j’attends cette sortie et que j’ai choisi l’endroit. Je me suis
faite belle et je porte mes « jewels » du Dollorama et mon grand
collier acheté au H&M.
Je marche sur la
passerelle, il y a des « plaques commémoratives » soulignant le
passage de vedettes très connu: Gérard Depardieu, Isabelle Adjani,
Dalida, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Eddy Barclay, tiens une
Québécoise : Diane Dufresne et pi une autre : Laurence
Jalbert. Je ne vais pas tous les nommés, mais il y en a deux rangées et
des deux côtés. Et pi aussi il y a des Présidents comme Valéry Giscard
d’Estaing et Chirac et d’autres vedettes sénégalaises comme Youssou N’Dour, mais
j’arrête ici, chu tannée de les nommer.
En ouvrant la
porte, je devrais dire quand le portier nous a ouvert la porte du très beau
LAGON 1 mes yeux ont balayé d’un coup le décor fabuleux. Décor nautique
superbe! Comment dire? Nous sommes sur un bateau luxueux des années
1950. C’est somptueux! Mais vraiment très très très original, très
chic, bref : C’est vachement beau! Pour perler comme j’entends à la
piscine. Même qu’à ma gauche il y a un scaphandre, grandeur nature,
qui me tends la main.
C’est à
l’extérieur que nous prenons place, sur le ponton. Je veux entendre les
vagues, sentir la brise fraîche de la mer, voir la végétation sur la falaise,
voir ma maison à gauche, enfin je veux « la totale ». En plus
que la mer, je la vois entre les planches du ponton. Ça m’a même étourdi
les premières minutes. On aurait dit que ledit ponton avançait.
Ce soir,
l’occasion m’y oblige, je ne regarde que le côté gauche des cartes qu’on nous
présente : menu, vin, apéro viendra celle du dessert à la fin du
repas. La lecture du menu m’annonce que ce soir, ma fête sera un
plaisir culinaire.
Commençons par une
salade de calamar aux fines herbes et sa vinaigrette aux framboises, servie sur
mesclun « que nous partagerons à deux » parce qu’elle est généreuse
la salade que nous dit le serveur. Et ils sont servis chaud
les calamars. Pour en être une amatrice, je peux vous dire que c’est
seulement en Afrique que je choisis ce plat. Chez-nous on ne sait pas les
cuire. (Sauf au Bohême Café de Sherbrooke). Ils sont durs et
caoutchouteux. Pas au Lagon 1. Ils sont tendres, légèrement
croquants, et sautés avec le mélange de fines herbes, ils sont savoureux.
Des poivrons rouges qui sont coupés en forme de calamars décorent les coins de
l’assiette.
Ensuite, les deux
nous choisissons : Duo de filet de rouget et
gambas en sauce
crème aux poireaux et gingembre. Riz blanc pour accompagner. Le
plaisir que je ressens à chaque boucher : mixe poireaux, gingembre
et crème est vif et délicat. Je vous le dis : cé
vrrrrrrrrraiment bon! Plus de doute, je suis au ciel!
Je me suis mis au
van rosé. Sont-ce les palmiers? La mer? Cet air de Côte
d’azur que me laisse voir Dakar? J’sais pas! Mais il me
semble que ça passe mieux du van rosé. Et au Lagon 1, celui que le serveur
numéro 5 nous a servi : La Réserve Lagon – St Martin,
je n’ai plus souvenir du reste de l’appellation, mais j’ai souvenir qu’il
se laisse boire parce que surtout suave, il est d’une douceur délicieuse.
J’aime beaucoup!
Comme au Novotel,
ici aussi c’est un serveur pour la corbeille de « pan », un pour
l’eau, un pour l’entrée et un autre pour le plat. Un pour nous demander
si tout se passe bien et bien sûr, le plus important : un pour
le « van ». Illusion nautique oblige; le van
il coule « à flot ». En d’autres
termes : le van : quand il n’y en a plus, il y en a
encore! Sincèrement, un verre de rosé de plus et pi « Dieu
m’apparaissait ». Ne suis-je pas au Paradis?
À bâbord, le
soleil s’est couché, un beau spectacle que de le voir partir, alors, sur le
ponton, la brise se fait torop fraîche. Un « préposé aux
rideaux » s’emploie à descendre des panneaux, et ils ont du millage les
panneaux. On n’y voit plus rien sur les carreaux en plastique transparents. Mais
de toute manière, il fait déjà noir.
Heureusement pour
nous, il ne baisse pas ceux à tribord. L'air marin nous grise
encore. Un autre allume les petites lampes rouges sur les
tables. L’atmosphère a changé, elle est douce et feutrée et
« Vogue le Navire »!
Mon Chevalier
trinque à mes nombreuses années de vie, et la soirée est fabuleuse. Je
flotte sur mon ponton, chantant Aznavour « Hier encore j’avais 20 ans, je
caressais le temps et jouais de la vie ….sans compter sur mes jours qui
fuyaient dans le temps…….. ». « Mais vieillir…Ô vieillir »
(Brel). Le 15 mars 2010 je n’ai plus 20 ans! Tchin Tchin!
Et c’est la carte
des desserts. Madame choisira une mousse de chocolat avec sorbet citron
et chips d’orange. Mon chevalier prend une « crème
brûlée ». Et je le cite : c’est la meilleure mangée à
date. Je note que je devrai en faire de retour au pays. Mon
assiette est copieuse, mais je réussis à tout bouffer. Les chips d’orange
sont en fait de petites tranches d’oranges confites très fines et placées en
fleur dans un coin de mon immense assiette. La mousse est fort délicieuse
et elle est contenue dans une petite corbeille faite d’un fin biscuit et que
dire du sorbet : j’aime!
Un espresso
serré; c’est la fin du festin au goût de ciel. Voici venu l’heure
de rentrer à la maison.
Madame non merci a
bien fêté. Un jour, elle ajoutera à « attendez que je me
rappelle » :
Au Lagon I, le 15
mars 2010; Dieu a failli m’apparaître, et c’était la faute à Saint Martin.
Amen!
PRISE 2
Il faut que je
vous dise que le lendemain, ne reculant devant aucune dépense; nous
sommes retourné au Lagon 1. J’avais vu sur le menu : Capellini
sauce napolitaine et petits lardons. Quoi de meilleur un dimanche
après-midi à Dakar. Et aussi, nous avions remarqué que le restaurant
était ouvert 7/7 de 11 h 30 à 23 h 30. Ce qui veut dire que
nous pouvons aller manger à 18 heures. Nous étions sur le ponton à 17 h
30.
Malheureusement,
l’expérience n’a pas été aussi agréable que « hier nuit » comme on
dit ici. Côté cuisine je veux dire. Le Lagon et les pâtes ne
vont pas ensemble. Celles du Novotel sont torop bonnes pour aller en
manger ailleurs. Et elle sont moitié prix. Mais quand même,
l’endroit reste tout de même un coin de paradis à Dakar.
HEURE DU DÎNER
Depuis notre
arrivée, nous descendons au Côté Jardin à 19 heures pile. L’habitude des
heures d’ouverture des restaurants « à la française » nous y
oblige. Oh surprise, pas à Dakar.
À quelques
reprises, en entrant à 19 heures, je voyais des convives déjà attablés, déjà
servis. J’ai donc demandé au serveur si nous pouvions venir avant 19
heures.
- Mais vous pouvez
venir à 16 heures si vous voulez. Ici c’est chez-vous.
Or, depuis deux
jours, les clients de la 428 descendent à 18 heures pour le dîner. Ce qui
permet à Monsieur de faire ses préparatifs après le dîner et non avant.
Avant, il doit prendre le temps de « dégonfler », ses 25 formateurs
lui « casse la voix ». Il rentre vers 16 heures. Le temps
de se changer, de s’asseoir et de prendre une « bonne bière »,
une FLAG pour la nommer. La Flag est une autre bière locale, mais
moins bonne que La Gazelle. Celle-là, c’est avant le repas. Les
serveurs le taquinent : « Monsieur prendra son médicament? ».
Parce que Monsieur leur a dit que La Gazelle; c’était un très bon
médicament pour sa gorge.
Et c’était une
page des Nouveaux Mariés à Dakar.
« J’ai
parfois l’impression de vagabonder autour du monde dans le seul but d’accumuler
le matériau de futures nostalgies » Lu dans un
roman...
Comme Piton Ruel
du Canadien de Montréal dit: Y'en aura pas d'facile!