Il ne reste qu'à espérer que les mariés Éric et Amy "vivront heureux et ensemble longtemps" comme la cendrillon et son prince charmant. En fait, comme "Auntie Zuzu (prononcez Zouzou) et Papou" l'ont fait. Zouzou? C'est la petite Amélie qui m'appelle ainsi. Elle ne sait pas encore prononcer Suzanne.
Malgré certains moments désagréables, je me demande si je vais les raconter…grosso modo la semaine valait le coût et le déplacement, puisque j'ai partagé avec Éric et Amy et de bons et "vieux" amis de très touchants moments dont certains sont tatoués dans ma mémoire. Mémorables! Inoubliables!
Par exemple mon chéri Éric, en larmes, alors que nous dansons la "first dance father and mother". J'étais "la mother". Beaucoup d'émotions! Mon ami Daniel qui je le sais m’aime bien et depuis toujours. John aussi. Bref ces rencontres me faisaient du bien.
En fait, reprendre contact avec "mon chéri" Éric et rencontrer "grandeur nature" la belle Amy et leur charmante petite fille Amelie, c'était un but de ce voyage. Malheureusement, j'en avais un autre en tête, mais ça s'est pas tout à fait passé comme je l'avais escompté et imaginé. J’ai déchanté dès l’arrivée.
Je débarquais presque de l'avion depuis Niamey/Niger. Durant tout mon séjour au Gaweye, je pensais, je rêvais à cette semaine où je passerais du temps avec ma Virginie. Je ne la vois pas souvent alors partager une semaine ensemble m’enchantait. Ma mère disait "L'homme propose, Dieu dispose". Bin ce n'est pas dieu qui a disposé, c'est Virginie. Je n'ai pas passé ma semaine en "complicité" avec elle. Comme celle à Miami tiens. Je peinais de jour en jour. Elle ne voyageait pas avec moi.
Dès l'entrée à la chambre elle voulait retourner à la réception pour voir où était sa soeur. J'ai compris dès ce moment que nous allions voyager avec elle et sa fille et son chum. Et ça été le cas, tout le long du séjour. La plupart du temps je me sentais toute seule. J'étais toute seule: Seule dans la chambre, par exemple, parce que aussitôt qu'elle était prête soit pour le petit déjeuner ou pour la plage, j'entendais: "je vais t'attendre en bas". Alors je prenais mon temps. Elle allait rejoindre sa soeur et sa fille. Elle s’occupait beaucoup de sa fille. Pas de moi. Un soit en particulier j'étais très malheureuse. Sans avertir elle est parti avec Karolane durant le souper. Je me suis retrouvée seule avec Marie-Élaine et Dominique. On a attendu, j'ai fait le tour du restaurant, fait le tour dehors à sa recherche, pas de Virginie. Je me suis encore une fois résignée: j'allais passer ma soirée sans elle.
Je suis allée m'asseoir avec "la gang" d'amies et amis d'Éric. Je n'avais pas tellement ma place, mais je ne voulais pas rentrer toute suite à la chambre. Et puis j'ai décidé de rentrer. En route, je l'ai rencontré elle était avec M.É et Dom, ils s'en allaient jouer au pool. Elle voulait venir me reconduire, j'ai refusé je ne la supportait pas. C'est Dominic qui est venu me reconduire il ne voulait pas que je marche toute seule le soir. Une soirée que je ne voudrais plus jamais revivre. Triste! Avec mon iPad dans ma chambre à écrire à André: J'ai tellement hâte de partir! Je n'en pouvais plus.
Souvent je me suis demandé s’il n’aurait pas été mieux de m’éloigner et de la laisser avec elles. C'est ce qu'elle préférait d'ailleurs. Je pense que j’aurais été moins seule et triste. Je me suis retenu de ne pas le faire et sincèrement, je le regrette. Je ne garde pas un très bon souvenir de ce voyage avec Virginie. Déception! Solitude! Peine! Tristesse. Comme quoi il ne faut jamais imaginer d'avance. Parfois on a des déceptions des gens qu'on aime le plus au monde. Ce fut le cas.
Enfin, ce n'est pas tellement intéressant ce récit, et je ne vais pas en faire un carnet.
Souvent je me suis demandé s’il n’aurait pas été mieux de m’éloigner et de la laisser avec elles. C'est ce qu'elle préférait d'ailleurs. Je pense que j’aurais été moins seule et triste. Je me suis retenu de ne pas le faire et sincèrement, je le regrette. Je ne garde pas un très bon souvenir de ce voyage avec Virginie. Déception! Solitude! Peine! Tristesse. Comme quoi il ne faut jamais imaginer d'avance. Parfois on a des déceptions des gens qu'on aime le plus au monde. Ce fut le cas.
Enfin, ce n'est pas tellement intéressant ce récit, et je ne vais pas en faire un carnet.