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Je ne suis pas la seule à en être
estomaquée…voici ce qu’on dit dans la Presse sur ce « véritable casse-tête »
Il s’observe tout particulièrement depuis deux semaines, dans la
ville de Kinshasa, et spécialement sur les grandes artères déjà très
fréquentées, que la circulation routière est devenue un véritable casse-tête.
Le trafic connaît une densité particulière aux heures de pointe. Bouchons
inextricables, les véhicules « vissés » pare-chocs contre pare-chocs, les nerfs
tendus, les chauffeurs impatients créent de nouvelles bandes au mépris du code
de la route, en échangeant souvent des injures et autres quolibets. Le déficit
de courtoisie routière en est pour beaucoup. Entrent également dans cette danse
et en rajoutent à cette cacophonie, les motocyclistes cascadeurs qui, en dépit
de la présence de clients sur leurs selles, se faufilent entre les voitures et
les camions dans une insouciance totale. Leur vie et celles de leurs passagers
ne comptent pas. Compte seulement la maximisation des recettes
journalières. Et la voie est ouverte aux accidents spectaculaires.
Pour des spécialistes des questions de circulation routière,
l’augmentation du parc automobile par l’importation des voiturettes japonaises
exploitant le transport en commun, serait la raison principale qui justifie ce
phénomène. Il y a aussi la présence des écoles primaires et secondaires sur
certains tronçons importants, relève un directeur d’école, comme les avenues de
la Souveraineté, Kasa-Vubu, O.U.A, 24 novembre, Justice, l’Université,
Victoire, pour ne citer que celles-là. Kinshasa étouffe. Le constat unanime des
Kinois est que la capitale réclame d’être désengorgée.
Le matin, à l’ouverture des écoles, note un surveillant, les
parkings improvisés pour débarquer les écoliers, donnent des vertiges aux
automobilistes qui empruntent les routes riveraines de ces établissements
scolaires. Chacun gare comme il entend, sans tenir compte de l’encombrement des
engins sur la chaussée qu’il partage avec les autres conducteurs.
Le malheureux constat fait par des éléments de la Police de circulation
routière est qu’à midi, les automobilistes ont perdu toutes les notions de la
législation routière. On gare comme on peut, et les autres n’ont qu’à se
débrouiller autrement, tel est le refrain que les insouciants lâchent au visage
de leurs collègues.
Les autorités
urbaines devraient redessiner une nouvelle carte de la circulation routière à Kinshasa
Il n’y a que la présence de certains éléments de la PCR ou de la
Croix-rouge qui désengorgent le trafic sur certaines artères en accordant la
priorité aux automobilistes déjà engagés sur la voie, et en stoppant la
circulation routière momentanément à ceux bloqués dans les parkings.
Aux carrefours, fait observer un commandant de la PCR, tous les
conducteurs étant pressés, personne ne sacrifie son temps pour laisser passer
les autres. Même les ronds-points où la circulation routière est réglée par les
feux lumineux et les robots, on ne respecte pas ces instruments de
signalisation. Que dire de ces « cascadeurs » qui menacent d’écraser les
pauvres piétons désemparés par le volume du trafic et la grande vitesse de
certains véhicules comme ceux assurant le cortège des autorités? Pour raison de
sécurité, certains droits des piétons sont sacrifiés au profit de la protection
des V.I.P.
N’oublions pas que l’autre problème fondamental de la circulation routière à
Kinshasa, est la présence au volant de milliers de véhicules, des chauffeurs
qui ont obtenu le permis de conduire sans passer par un examen théorique et
pratique. Tant d’autres n’en ont pas et ignorent tout du code de la route. Ce
sont des dangers potentiels sur nos artères. Un contrôle sur nos routes
permettrait de remettre de l’ordre dans ce secteur.
De l’accroissement du nombre des engins en circulation qui ne correspond plus à
la largeur des voies datant de l’époque coloniale ou post-coloniale, devait
plutôt correspondre une nouvelle carte routière de la ville de Kinshasa, devant
déterminer d’une part les voies à instaurer dans le régime de sens unique,
celles moins encombrées aux heures de pointe qui resteraient à double sens.
Les autorités urbaines devraient donc localiser avec panneaux de
signalisation à l’appui, les rues considérées sens interdit, afin d’éviter que
des chauffeurs et des agents de la PCR s’empoignent.
J.R.T.
Fils no. 2 vient
reconduire A. le soir après le boulot, et ce qui chez-nous, même dans le trafic, nous
prendrait maximum 15/20 minutes, à KIN ça prend minimum 1 heure.
Et A. se ferme les yeux pour ne pas voir cette
cacophonie. On dit ici qu'il y a accident...quand il y a un mort! OUF!
Fils no. 1 nous dit
que le jour de notre départ, nous
devrons quitter l’hôtel à 16 heures pour
éviter le casse-tête. Notre vol est
à 23 h 05 je pense. Jamais vu ça !!!!