On voit poindre le bout du tunnel. Il nous reste 8 jours à
« attendre ». Ça me paraît tellement loin le jour où nous sommes arrivés ici. Mais bon, toute bonne chose a une fin. Bien franchement j’ai hâte d’être
assis dans l’avion, samedi prochain à minuit.
Bien agréable la nonchalance sous les tropiques, la farniente à la
piscine, me faire servir comme une Princesse, n’avoir rien d’autre à penser qu’où
je vais manger, mais il reste que me poser cette question devient
embarrassante. Pas de la poser, mais
d’avoir à me déplacer, tous les soirs,
pour aller me la poser. A. aussi en a
marre de nos sorties restaurants.
C’est toujours pareil, à chaque long séjour,
c’est ce qui nous tanne, avoir à sortir du Méridien, se rendre au bord de la
rue, attendre qu’un taxi « nous ramasse » pour aller au restaurant
« du soir ». Et pi rebelotte après avoir manger et encore le même scénario soit attendre le taxi et rentrer. Vivement ma cuisine et salle à manger. Mais surtout vivement mon Poutpout pour élargir mon quadrilatère. D'autant plus que mon moyen pour me déplacer en ville est en bien mauvais état.
Un mille
à pied…ça uuuuuse…ça uuuuuse….
Un mille
à pied…ça uuuuuse les souliers !
Je chante ça, parce que mes sandales Clark, elles sont « user à la corde » comme disait ma
grand-mère. Les semelles commencent à
s’arracher sous les talons. Faut dire que les sandales au beaucoup de millage "au compteur". Parlant sandales, j’entends celles qui me connaissent bien, et
qui savent que Céline Dion et Moi, des sandales on en a en pagaille. Alors ?
Tu en as achetées ? Eeeeeee
oui, une paire, mais je les ai donné en cadeau à Ginette, la Femme de
chambre.
Elle sautait comme une petite fille à qui on
donne la première poupée. Le lendemain
elle me dit : Madame,
dès le soir je les ai portées et avec la jolie petite robe noire que tu m’as
donnée. Bin oui, je lui ai donné une jolie petite
robe noire, deux nuisettes, un chemisier « avec des brillants », etc.
etc. etc. J'apporte tout le temps des cadeaux pour ceux qui "travaille à ma place".
Et je n’ai pas oublié ma toute charmante et
bien appréciée Nicole, la Femme de ménage, à qui je dis souvent « tu m’as sauvé la vie…et je me
priverais de manger pour te garder ».
Quesse’vous’voulez, elle est la perle des perles des femmes de
ménage. Je l’aime ! Pendant
que je farniente ici, elle fait briller ma maison. Je pense que ça s’appelait « le ménage
du printemps » ? Je’l’sais’plus’je’l’fais’plus ! lol Je vais donc rentrer dans une maison « spot clean ». Mais je voulais surtout qu’elle ne soit pas
au chômage parce que je voyage. Je la
paye comme si j’y étais. Et je lui ai
acheté une jolie robe de plage « africaine » en batik. Elle trouvait bien belle celle que j’ai. Alors elle en aura une.
Envie de Plaire
Envie de Plaire
Entrepreneuriat à Gros Bouquet
À Libreville, circuler au
« qua’tier » c’est comme circuler sur les rues à Mourial. Il y a des
trous partout. Mais, contrairement à
Mourial, à Libreville certains jeunes s’en font une entreprise fort
payante. Ils n’attendent pas que les employés
de la voirie de la commune viennent réparer : Ils les réparent eux-mêmes et ils font payer
ceux qui doivent passer « dessus » leur réparation. Pas mal comme idée non ?
R. a dû payer pour passer sur une rue du Quartier Gros Bouquet.
Bon, voilà mon « discours » du
jour. Je suis en retard pour mon thé, il
est 15 h 29. @+