La Magnifique de Libreville
On dit que pour vieillir en meilleure santé, il
est important de prendre soin de son corps et de son
esprit. Ce dernier a été bien soigné cette semaine. C’est en revenant
de mon « tour en ville », je croise ce très beau gabonais, costume
noir-cravate très BCBG. Il allait
prendre place dans sa 4X4 Prado et il me dit :
-
Bonjour ! Vous êtes magnifique
madame !
Va sans dire que La Magnifique, a pris le compliment à "grande gorgée" et elle se dit
que finalement, vivre à Libreville c’est très bon pour son moral !
Note : Ici un homme en costume noir-cravate
ET au volant d’une Nissan PRADO, c’est le summum de la réussite.
Bon, ok, trêve de flatterie et de
plaisanterie, que je ne pouvais tenir sous silence, je me pose une question: qu’est-ce que je raconterais bien ?
Je le répète encore, je viens ici depuis "ka la ka la" et j’ai beaucoup raconté « mon vécu de bonne femme » à
Libreville dans ce blogue. Je me demande bien ce que
je pourrais raconter encore.
Ah? Tiens, si on parlait bouffe?
Chronique culinaire
Chez moi, le questionnement majeur
est : Qu’est-ce que je cuisine ce soir ?
Ici c’est : À quel restaurant on va manger ce
soir ?
Ensuite :
Qu’est-ce que je choisis sur le menu ?
Pas facile la vie d’hôtel
n’est-ce-pas ? Comme ce séjour en
est un long, et qu’au Méridien "la vie" ça coûte « la peau des fesses » , (par exemple un coca zéro coûte 10$, une bière 13$ un
frite 12$, imaginez le reste ?) Forcément, j’ai dû organiser nos repas pour « garder
mes fesses » quoi.
J’ai réglé le matin avec les
Boulangeries et l'achat d'une cafetière. Le midi c’est facile, je
suis toute seule, alors c’est plutôt frugal. J’arrive même à me faire des
salades « tomates + échalotes + avocat » que j’achète dans un « bazar
de légumes » typiquement africain.
Je l’ai déniché, encore ici, lors de mes sempiternelles marches matinales.
J’ai décidé de mettre « du
piquant » dans mon activité quotidienne,
en tournant à droite du Méridien au lieu d’à gauche. Sur ma route, je vois un local qui m’apparaît être un marché de légumes. Curieuse, je traverse la rue, ce qui est ici un acte dangereux parce que c'est risquer sa vie tellement c’est difficile à cause du trafic, et ayant réussi à le faire, j’entre dans ledit bazar. Franchement, je me suis vue dans une ruche
d’abeilles, une ruche de
gabonaises. « Ça bougeait la
dedans » c’était fascinant.
J’avais tout un spectacle "en son et images" que ces bonnes femmes donnaient en choisissant
leurs fruits et légumes. En son surtout! Et le volume "au boute". Ça m'est bien difficile à
décrire. Dans des moments pareils, j'aimerais bien avoir une caméra à même mes lunettes. Mais comme ce n'est pas le cas, et que c'est gênant prendre des photos... Il faut tout simplement vous
imaginer une ruche pleine d'abeilles qui butinent bruyamment.
Scène de vie que La Magnifique de Libreville, observe,
écoute, savoure, et télécharge dans son disque dur. Et j'aime ça. Je prenais mon temps pour choisir les tomates, l’échalote
et mon avocat au milieu de mes abeilles butinantes. Tous les légumes et fruits sont dans des casiers en bois, et il y en a de toutes les sortes imaginables. T'as qu'à fouiller et choisir. Il suffit de bien nettoyer parce
qu’ils sont « direct du jardin ». Sinon, bienvenue les bactéries.
Alors, tout ça pour dire que j’avais
réussi à composer les 2 premiers repas.
Reste celui du soir : Où on
va aller ?
L’obstacle principal pour nous, c’est que la
plupart des restaurants n’ouvrent leur porte qu’à 19 heures voire 19 h 30. Nous ne sommes pas des « mange tard ». Difficile pour moi de sortir de table à 22
heures, me coucher après. À minuit,
digestion oblige, j’ai chaud. Insomnie
assurée. Et pi aussi, quand le séjour est long, on aime bien faire comme si on était "à la maison". La vie d'hôtel est plus facile à "endurer".
C’est ainsi, qu’au fil de mes marches, j'ai découvert un nouveau restau; LE PETIT CHALUT au quartier OLOUMI. Il est à 20 minutes à pieds de la maison, et c'est spécialité poissons et fruit de mer et oh bonheur, c'est ouvert toute la journée. N’écoutant que ma curiosité, je suis
entrée et j’ai demandé à voir le Menu à la carte: Gratin de langouste. Capitaine sauce au poivre vert. Brochette de Gambas, Gratin de gambas au
basilic ET Spaghetti bolognaise. On a tout
mangé ça, pas tout en même temps, mais un soir un menu. Sans oublié la bonne bière
Castel. Pas de vin. Jamais de vin, donc pas de peur d’une
réaction aux sulfites. Mais aussi pas le goût d'en boire. La bière est trop bonne!
Le Nouveau Amigo
Les photos montrent le Amigo Avant et le Amigo
Après.
Depuis une semaine il est enfin ouvert. Comme la photo le montre, c’est très différent
de l’ancien boui-boui où nous allions la première semaine. C’est moderne, c'est chic, c’est beau, c’est bon, et c’est
cher et ça on s’en fout. Enfin, c'est cher à l'étage. Au rez-de-chaussé c'est le Snack, c'est là que "mon fils" règne. :-)
Mieux encore, dans la partie D’ici et d’Ailleurs du Menu à la carte, lorsque « mon fils » nous a fait visiter la veille de l’ouverture, j’ai vu..... devinez quoi ? Hé oui. Spaghetti Bolognaise. Qu’est-ce j’ai mangé le samedi où on l’a inauguré ? Hé oui, vous avez bien devinez. Quesse’vous’voulez, je les teste dans toutes les villes qui me voient passer.
Mieux encore, dans la partie D’ici et d’Ailleurs du Menu à la carte, lorsque « mon fils » nous a fait visiter la veille de l’ouverture, j’ai vu..... devinez quoi ? Hé oui. Spaghetti Bolognaise. Qu’est-ce j’ai mangé le samedi où on l’a inauguré ? Hé oui, vous avez bien devinez. Quesse’vous’voulez, je les teste dans toutes les villes qui me voient passer.
Le Palmier Doré,
Oh Bonheur ! Jeudi soir dernier, de retour du Émir, on a vue que la lumière à la terrasse de la pâtisserie Palmier Doré était allumée mieux encore, des clients y étaient attablés. Je dis ça, parce qu’il était
en rénovation donc fermé les premières semaines du séjour. N’écoutant que notre gourmandise, nous y avons pris le dessert en se
disant que demain matin, on viendra acheter nos croissants ici.
Vous revoyez donc, le samedi midi, « Le Couple» attablé à la Terrasse
du Palmier Doré, mangeant une délicieuse Omelette-jambon + Orangina pour madame
+ Regab pour monsieur. Et re-revoilà le
même Couple, le lendemain soir et hier soir encore. Je pense même que nous serons des clients
assidus, d'abord à cause de la bonne bouffe + la bonne bière mais surtout à cause de l’addition. C'est moitié moins cher que partout à
Libreville. Pi j'adore l'ambiance.
Le Couple?
Les premières années que nous vivions ici, un
Agent de Sécurité à l’entrée du Méridien nous surnommait ainsi. Je suis certaine que je l'ai mentionné dans ce blogue. Chaque fois que nous sortions ou rentrions,
on entendait « Le Couple Bonsoir ! ». À la fin, tous les agents nous saluaient
ainsi.
Et puis a passer quelques années
où nous ne sommes pas venus. Les Agents
ont changés. Mais pas l’appellation. Un nouvel
Agent, beau jeune homme dois-je préciser, depuis le début, dès qu’il
nous voit on entend:
Bonsoir
Le Couple !
A. dit que c’est ainsi que les noms
de famille change. À force de se faire
appeler monsieur et madame Le Couple, on en perdrait notre propre nom. Enfin, à Libreville du moins.
Et c’est ainsi que Le Couple vit des jours
heureux en ce mois de juin 2015.
Voilà! Je dois fermer la fenêtre parce que La Magnifique prends son thé à 15 heures!