Je
vous racontais notre rally LaLaLa Dakar? Ce matin, sous mon parasol,
après avoir fait mes 3 traversées de piscine, c’était l’heure de la lecture du
journal l’Union, particulièrement la rubrique MAKAYA, ma préférée. Je
vous ai parlé de lui? J’adoooooore son style. Je savoure chaque
rubrique, tous les matins. Si on ne me glisse pas ledit journal sous la
porte de chambre, je ne manque pas de l’acheter à la petite tabagie de l’hôtel.
«On dirait, comme
le cave de ce célèbre film gaulois-là, que le taximan se rebiffe, quoi.
Ces derniers jours se sont multipliés des scènes aussicocasses qu’inquiétantes
qui montrent que le ras-le-bol est à son comble chez les transporteurs.
Et moi, Makaya, je crois qu’il serait grand temps qu’une décision claire soit
prise au sujet de tous ces contrôles. Premier incident, il y a trois
jours à peine. Vers 7 heures du soir sur le boulevard qui porte le nom du
père du dipenda, à hauteur du carrefour de l’ancienne Sobrage. Un taximan
refuse de répondre au coup de sifflet d’un pandore. Ce dernier sort son
arme et tire dans la direction de l’automobile. Ni celle-ci, ni ses
passagers, ni les passants ne sont touchés. Une chance inouiïe!
Deuxième incident, hier au niveau du carrefour de la pharmcie de Nkembo.
Un poulet parlemente avec un taximan. Lequel démarre brutalement.
Le flic s’accroche à la portière. Le taxi fait demi-tour, son chauffeur
donne de furieux coups de volant et voilà que le keuf décramponné qui s’affale
sur le bitume. Le taxi, lui, a disparu malgré la tentative d’un
automobiliste – qui en percutera un autre – de lui barrer le chemin. J’ai
en mémoire une ou deux autres scènes du même tonneau, mais je vous en fais
l’économie, mes chers frères Makaya abasourdis.»
Putain! J’ai
en mémoire monsieur et madame qui ont vécu la même chose dernièrement? On
l’a échappé belle? C’est là même où Makaya décrit que notre film a
débuté. Sapristi!!! Il dit que les contrôles à tous les 500 mètres
créent inévitablement des problèmes. Il termine son texte
par : «il est grand temps de faire quelque chose quoi!». C’est
ce que nous avons fait.
Vendredi nous
sommes retournés au Baracuda, mais pas en taxi cette fois-ci, non, avec notre
voiture. Et «chance inouïe» nous avons traversé les barrages sans se
faire arrêter ni se faire tirer au pistolet! Il faut dire que les
« gens d’armes » étaient occupés à parlementer avec des taximan
justement. OUF! 4,000 francs dans nos poches. On a donc
ajouté à notre facture, une salade de gambas-papayes-avocats et sa vinaigrette
chaude comme entrée. Un péché de saveur!
C’est bien
embêtant ces barrages, mais ça n’obscurcit pas nos sorties. On prends ça
en riant quoi! Il reste que nous sommes bien contents, quand nous
revenons « à la maison » sans arrêts!
Cela dit, il ne
nous reste que 10 jours. On commence à avoir hâte de rentrer au
bercail. On en a un peu marre, de sortir tous les soirs pour aller
manger. Ça fait 68 soirs que nous le faisons. On a fait le tour
quoi! Heureusement, il y aura du nouveau ici, un coin grillades au resto
de la piscine. C’est bienvenue et ça fera changement.
J’ai fait le tour
de ma valise ou plutôt de ma garde-robe. J’ai hâte de mettre autres
choses! « chu tannée » zé écoeurée de voir et surtout porter
mes 6 robes, mes 5 jupes mes jeans fleuries, mes 2 pantacourts et mes 8
t-shirts! Ça vraiment, du changement, du renouveau sera aussi très très
très bienvenue!
Bon, ok, avant de
me mettre à râler sur le triste sort que je subis tous les jours, je vais
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