Nous devons
refaire le plein avant de remettre la Malibu à son propriétaire. Heureusement,
il y a un Pétro Canada juste avant d’entrer à l’aéroport PET. Pas facile
d’accès mais le chauffeur y parvient. C’est fait, me voilà à la
porte des départs avec 2 chariots pour les valises et les 2 boites C....
J’attends! A. il fait le tour du stationnement, à la
recherche du fameux comptoir Avis. À son retour, il me dit l’avoir
fait 2 fois avant de le dénicher. Mais il me dit aussi :
- Tu sais où ils étaient les papiers? Non ! Tu étais assise
dessus! Ahhhhh Bordel! D’habitude, je cherche avec lui. Mais
là , il faisait tellement froid, et comme je n’avais que mon petit manteau tout
beau tout neuf, bien, voilà, je suis restée « bien assise
dessus »!
Ça y est!
On passe « en mode voyage ».
À
l’enregistrement Air France, on fait la looooongue
queue. Quand c’est notre tour, une agente ouvre une barrière et
nous invite à se diriger vers le comptoir . Est-ce
ma très jolie et très chic valise qui l’a impressionnée? Ou bien mon
nouveau veston très BCBG? Voir même mon carré Hermès? Elle pense qu’ on s’était
trompé de rangée? Ne nous détrompons pas, ce n’était que pour
l’enregistrement. Ce ne sont pas les sièges 4 F - G mais les 41 F - G de
qui nous sont assignés, « genre, comme, tsé, dans
la queue » comme disent encore ici les habitants de ma province natale.
Bof! La Première c’est bien plussssss dangereux. J’ai déjà lu,
qu’en cas de crash, ce sont les passagers de la queue qui survivent!
C’est vraiment pas sécuritaire La Première! Ils voyageront
dangereusement, eux, avec leur coupe de champagne dans leur grand siège qui
fait un lit. Non, vraiment, je les envie pas du tout. Mais pas du
tout. Enfin, un peu disons! Ahhhh piiiii, soyons franche,
j’apprécierais volontiers voyager dangereusement en buvant du
champagne! But, tel n’est pas le cas!
C’est fait.
Après nos frites et coca light Burger King, l’achat de deux magazines question
de liquider les dernières grosses pièces de dollars en poche, il est 19 h 15,
pas le temps de niaiser, on se dirige vers la porte 56. C’est déjà
l’embarquement.
Et c’est un
départ. À 20 h 30 et non à 19 h 55 comme prévu. À bord du vol
347, nous n’avons pas tellement bien mangé ! On a demandé la lasagne,
mais rendu aux très sécuritaires sièges 41 F et G il n’y a plus de
lasagne. Il reste le poulet vigneronne. Ouach! On dirait que ca
fait deux jours qu’il macère dans son vignoble le poulet. Pire
encore, le plat est « infesté » de petits pois. –S’il vous
plaît, madame, monsieur ne peut manger votre poulet, il est allergique aux
petits pois. Elle revient avec une lasagne. Le « Château La
piquette » est potable. Tout le reste c’est de la bouilli pour les
chats, dessert compris! Et je n’en mange pas. Idem pour le lunch du
matin. Et on y échappe pas, sur un Airbus 340, les sièges tempo
sont archi inconfortables. On fait 7 heures les bras croisés! On
a pas dormi. Que fermé les yeux!
Arrivé à CdeG Gare
2F le matin à 8 h 30, je pense, (nous étions dans un état un peu comateux par
manque de sommeil) comme le vol 2584 vers Tunis est à 12h30 on se dit que nous
n’avons pas à courir. Erreur! C’est le fouillis total aux
correspondances de la même gare. Je dirais que nous sommes autour de + ou
– 300 voyageurs qui font la queue dans un labyrinthe. C’est
incroyable, dans ce Grand et Moderne aéroport international, il y a que 2
portes pour franchir l’embarquement! J’comprends, on fouille chaque
passager quasiment « à la loupe ». On m’a fait enlever mes
bottes, André ses souliers. Nos manteaux et nos ceintures aussi. Au
passage de la porte ca sonne de partout. On me passe le truc qui détecte
le métal, de haut en bas, de devant en arrière. C’est l ‘arsenal
dont je suis armée qui fait « buzzer » l’appareil : mes 8
bracelets en or et ma montre swatch-skin avec bracelet en pierres non
précieuses. D’ailleurs, la police avec son gun détecteur d’armes me
complimente en me disant que c’est la plus belle swatch qu’elle a vue.
Merci! Ça l’empêche pas de fouiller mon sac à main.
Il est 10
h 50 et nous sommes ENFIN à la porte 56; non cé pas la bonne, ils ont
changé, allons à la 48. L’embarquement est retardé pour 12 h
15. Juste le temps de faire un petit tour au comptoir des parfums et
cosmétiques. Mais je suis trop fatiguée, je tiens pas debout, je remonte
et vivement un banc pour me reposer. Même chose pour le Directeur Adjoint
de C... Inter qui m’accompagne eeeeeee QUE
j’accompagne. Les deux pieds sur nos valises, les yeux fermés, la
tête qui parfois me tombe dans le vide car elle passe proche de sombrer dans un
sommeil profond, c’est l’attente numéro deux. Avant l’Arrivée
numéro 1.
12 h 35, départ
pour la première escale : Tunis. Les cuisiniers de Paris sont
pas mal mieux que ceux de Mourial. Je bouffe tout ce qu’il y a dans mon
cabaret : salade tunisienne, rôti de bœuf froid, salade de
pâtes et crevettes . Et encore 3 heures les bras croisées.
« Mesdames et messieurs, bienvenue à Tunis, bla bla bla, il fait
présentement 16°, merci d’avoir voyagé sur Air France ».
J’étais tellement fatiguée que je ne me rappelle pas qu’elle heure il
est. Et la ronde commence : remplir la carte de débarquement,
bagages, douanes, donner la carte de débarquement, polices, Taxiiiiiii!
En route vers
l’hôtel, pendant que le taximan tente d’obtenir 10 euros pour son voyage,
« par ce qu’il y a beaucoup de bagages »
comprendre : « par ce qu’il y a hôtel Africa » qu’il
fixe la course à ce prix; moi, j’ai beau regardé de tout bord tout côté,
rien ne m’est familier. Sauf les palmiers! Pourtant, je suis bel et
bien venue en 2002. Arrivée sur l’Avenue Habib Bourguiba, ma
rue, au numéro 50 pour les 3 prochaines semaines, je me retrouve.
Elle m’avait impressionnée en 2002, elle m ‘impressionne encore. On
dirait les Champs Èlysées! Foule comprise! J’ai déjà hâte de
l’arpenter. Mais d’abord voyons l’Hôtel Africa El Mouradi.
En franchissant la
grande porte, un air de « déjà vu ». Mais oui, on dirait un
Méridien! Excusez-moi, mais, l’experte s’y connais en Méridien! Vaste
Hall très chic avec des coins salon divans et fauteuil en cuir jaune, du marbre
partout. Aux murs, de magnifiques tableaux avec des scènes tunisiennes.
(Je prendrais bien celui du salon dans le coin en entrant tiens.)
Un petit bar au fond et comme à Libreville : un très majestueux plafonnier . Et enfin, le comptoir vers où, sceptique, nous nous dirigeons. Je dis sceptique et voici pourquoi : comme j’ai réservé la chambre sur un site internet qui a ses bureaux à Londres et New York, et que j’ai payé plus de 4000$ d’avance (une aubaine) avec carte Visa Or, que j’ai eu à régler avec eux et Visa, que’ques p’tits problèmes avant de partir par ce qu’il m’ont facturé deux fois les $$$$, inutile de vous dire que nous avons très hâte d’entendre la réponse du Préposé, à la question : -Bonjour, avez-vous une réservation pour A.L.? -OUI, une chambre à 2 lits, vue sur l’Avenue Habib Bourguiba, et le petit déjeuner buffet compris. Voici la carte, chambre 909 et Bon Séjour monsieur dame! FIOU! Ça marche octopustravel! On s’est pas fait flouer!
Un petit bar au fond et comme à Libreville : un très majestueux plafonnier . Et enfin, le comptoir vers où, sceptique, nous nous dirigeons. Je dis sceptique et voici pourquoi : comme j’ai réservé la chambre sur un site internet qui a ses bureaux à Londres et New York, et que j’ai payé plus de 4000$ d’avance (une aubaine) avec carte Visa Or, que j’ai eu à régler avec eux et Visa, que’ques p’tits problèmes avant de partir par ce qu’il m’ont facturé deux fois les $$$$, inutile de vous dire que nous avons très hâte d’entendre la réponse du Préposé, à la question : -Bonjour, avez-vous une réservation pour A.L.? -OUI, une chambre à 2 lits, vue sur l’Avenue Habib Bourguiba, et le petit déjeuner buffet compris. Voici la carte, chambre 909 et Bon Séjour monsieur dame! FIOU! Ça marche octopustravel! On s’est pas fait flouer!
Le Bagagiste me
dit que tout a été rénové en 2003, qu’effectivement je ne m’étais pas
trompée; c’était un Méridien avant. J’vous l’avais dit!
Té Experte ou tu lé pas! La porte de l’ascenseur s’ouvre, le
corridor est clair, tapis tout neuf, beige et rouge, très propre. Voyons
la chambre 909 maintenant. Bzzzzzzzzzzzzzz que ça fait en glissant la
carte et en ouvrant la porte. Ça sent bon. À mon grand
bonheur, la 909, elle est « très classe », grande, dans
les tons de beige plus précisément coquille d’œuf que vous dirais le
décorateur. Les meubles, les portes, les rangements, tout est
en « bois rouge » (comme les meubles du 3290 TC). Vaste salle
de bain toute en céramique blanche, sauf sur le mur de la douche, ou on a fait
comme un cadre de mosaïque en céramique dans des tons de bleu. Le même
sur le mur opposé. Ça lui donne un p’tit genre mauresque. Comptoir de
marbre blanc ou sont déposé sur un cabaret en miroir l’incontournable
kit : gel douche, bain moussant, savons, etc. Des rangements
pour les 2 aussi. Des tiroirs, des tablettes, une penderie qui donne
place pour les habits de monsieur mais aussi à la « garde-robe » de
madame . Une belle grande fenêtre avec une vue spectaculaire
sur Tunis. À gauche c’est vers la Médina, à droite le Port, La
Goulette. En bas, l’Avenue où nous habitons. Mais, bon,
fermons les rideaux . On admirera tout ça demain.
Pour le moment je
n’ai qu’une envie : m’allonger sur le lit. M’étirer les
bras! Ne plus bouger. Ne plus penser. Je suis « zo
boutte »! Enlever mes bottes aussi. Elle me serrent les pieds
et les jambes . J’ai eu peine à les rezipper à la fin du
voyage. Pendant que je fais la planche, André défait sa
valise. Je rangerai tout ça demain matin. Quand même, je ne
ferme pas les yeux, je ne veux pas dormir. Le décalage ne
« décalera » pas si je le fais. J’en aurai pour 4 ou 5
jours à me remettre.
Il est 18 h
00. L’heure de tester les cuisines du 5*. Parcourons le Menu Room
Service : Bol niçois à la mode de la croisette (salade niçoise pour
les intimes) 9 dinars (1 dinar = .85 cents) 7.65$; Rouget de roche rôti à
l’huile d’olive, 25 dinars (21.25$); Côtelettes d’agneau grillées,
21 dinars (17.85$), maintenant allons à la ligne convoitée, celle qui ce
soir nous fait saliver : spaghetti bolognaise, 11 dinars
(9.35$) ensuite, tournons à la dernière page : Carte des
boissons. Vins Rouges. On en liste dix. Le plus cher est à 28
dinars (23.80$) et le moins est à 14 dinars (11.90$).
Bin
Coudon! Cé pas ici qu’on va se priver! -Allo, ici la chambre
909. 2 spaghettis bolo et un Magon s.v.p.
Il est 20 h 30,
nous nous sommes bien sustentés et le Magon s’est avéré fort délicieux!
C’est l’heure du bain! Demain on a beaucoup à faire. D’abord tester
le buffet du p’tit dèj. À 10 heures, s’il réussit à se lever avant, A. rencontre R., il ira voir les locaux et vérifier les préparatifs que ce
dernier a fait pendant les 2 semaines qu’il est ici. Moi, je dois défaire
ma valise, marcher sur les Champs Èlysées de Tunis, aller au Palladium.
Au Palladium? Non non, c’est pas un Centre Sportif où on fait du patins à
roulettes, pardon, du Rollers. On y fait du SHOPPING! C’est un shopping center (lire centeure)à 3 étages, et à deux pas de
l’Africa. Et c’est sur cette planification, que j’ai compté 3 ou 4
moutons avant de « tomber dans les bras de Murphy » comme le dit mon
« mêri »!
Voilà! c’est
ainsi que se sont écouler les premiers balbutiements en terre Tunisienne.
MARDI 20 décembre 2005
C’est incroyable,
déjà 6 jours que nous avons quitté not’pays. Quoi de neuf?
D’abord faut que
je vous raconte un fait cocasse. Imaginez-vous que le soir de notre
arrivée j’ai failli causer un arrêt cardiaque au concierge. Il faisait
très chaud dans la chambre. André a tenté d’ajuster la clim.
Impossible. Le contrôle ne se réglait qu’entre 21° et 24°
–Allo, ici la 909, pouvez-vous venir vérifier le contrôle de la température
dans notre chambre s.v.p.? 5 minutes plus tard Bzzzzzzzzzzzzzzz on sonne à la
porte. C’est le concierge. Je suis assise sur le
lit. Entre la porte et la chambre, il y a un petit corridor où sont
la penderie, les rangements et la salle de bain. Le concierge se
dirige vers la chambre et : HaH! HaH!, (comme l’annonce« famili
prix » à la télé) il aperçoit « la tentatrice
pécheresse des milles et une nuit ». J’vous dis, il a fait un
Stop, a reculé de deux pas et il est resté figé dans le corridor. Ohhhh
Pardon! Dit-il. Je me suis levée et je me suis assise sur le
fauteuil. –ça va monsieur vous pouvez entrer. Heureusement
que je n’avais pas ma chemise de nuit, on aurait eu un concierge
su’l’dos -Allo, ici la 909, un docteur s.v.p!
Alors, après avoir
provoqué cette commotion, et s’être fait dire d’ouvrir la fenêtre par ce que la
température est programmée à la centrale, nous avons bien dormi jusqu’à 9
heures le vendredi matin, l’heure de tester le buffet du p’tit dèj.
Fameux! le choix très varié, tout y est et tout est bon et surtout
frais. En quittant, je me prends une poire et des dattes et un
yaourt, mon coupe faim du midi. A. déjeune avec ses
Tunisiens, là où R. a louer une salle, à l’hôtel OMRANE sur l’avenue Farhat
Hached, à 5 minutes de marche d’ici. J’irai peut-être certain
midi. On verra. Revenons à notre installation. J’ai tout bien
rangé mes vêtements, le comptoir de marbre blanc croule sous le poids des
produits de beauté et de soin. La bonne a mis dans un vase mon joli
bouquet de fleurs en soie que j’ai acheté au très méchant WallMart avant de
partir. Touche finale et personnelle!
Les bonnes de
l’hôtel Africa sont très charmantes avec leur « costume de
soubrette » : une petite robe noire, un tablier en coton
blanc et son frison en dentelle, un serre tête (ou bandeau?) aussi en coton
blanc et son frison, des bas opaques et noirs et des souliers de même
couleur. Et comme je suis dans la chambre quand elle vient
faire le ménage, elle cause avec moi. Comme partout en Afrique,
j’ai eu droit à LA question : avez-vous des zenfans? Et
A. à LA sienne : Qu’est-ce qu’elle fait Suzanne, elle ne s’ennuie
pas? N O N elle n’a pas d’enfant et elle ne s’ennuie absoooooooolument
pas!
Cela dit. La
gourmande que je suis vous a beaucoup parlé bouffe, réglons ici ce
chapitre : Comme nous sommes au centre-ville, le choix de
restaurants n’est pas un problème. Et le choix de cuisine non plus.
Il s’arrête à un depuis notre arrivée : la Pizzeria du Café de
Paris. D’abord par ce qu’il est ouvert à 18 heures, (beaucoup le sont
qu’à 19 heures) et qu’il y a du vin (Coran oblige beaucoup n’en ont pas) et que
c’est à 2 minutes d’ici et le menu est très varié. Avec toutes ses
raisons, on en a fait notre « salle à dîner ». Hier
le serveur nous conseille comme entrée une tarte à l’oignon. J’exagère
pas en vous disant que c’est la meilleure que nous avons mangé. A. a
pris Escalope de veau sprint. Un pur délice. Tendre, juteuse,
arrosé de sauce tomates et gratinée. C’est mon choix pour ce soir.
Moi j’ai mangé un couscous calamars. Même si c’était délicieux, le
couscous je trouve que ça « bourre » un peu trop pour un repas du
soir, je l’ai roté le reste de la soirée le couscous. Et, bien sûr, un
soir, nous avons mangé l’incontournable mets, celui que nous
choisissons quand on sait vraiment pas quoi manger, et j’ai nommé :
le spaghetti bolognaise, qui est, selon l’Expert, comme la tarte à l’oignon : trrrrrrrrrrrès bon!. J’avoue qu’il a raison, c’est
une sauce maison, bien épicée, et les pâtes sont de très bonne qualités
et très savoureuses.
Dimanche, jour ou
beaucoup de restaurateurs prennent congé, ce qui était le cas pour notre
Pizzeria, nous sommes allés Au Capitole, juste à côté. Nous montons au 2e étage, une vaste salle, un peu vieillotte, style art déco, plafonds
très hauts et décorés, des tables au nappe rose et blanche et du carrelage noir
et blanc couvre le sol. Au centre un étalage comme au marché avec des
caisses de fruits et les desserts. À la lecture du menu, on a
failli faire comme le concierge, si j’avais porté ma chemise de nuit, non pas à
la lecture des plats mais à celui du prix : 5,50 dinars pour 4
services (2 entrées, plat principal, dessert et thé à la menthe offert par la
maison). Voyons voir si ça en vaut le coût. Alooooors, madame
prendra en entrée : une salade tunisienne, un spaghetti tomates,
ensuite une brochette mixte pour le plat principal et une crème caramel pour
dessert. Monsieur? Artichaut vinaigrette, salade pommes et
betteraves pour l’entrée , lui aussi une brochette mixte (mixte
pour : cubes de dinde, de veau, cœur de veau, foie de veau, et
merguez servi avec frites et laitue). Tout est frais, croustillant, bien grillé,
délicieux, et pour 4.67$ ???? On en revient pas! Ça en vaut plus que le
coût! Sans exagération, un tel menu nous aurait coûté 85$ à
Sherbrooke. Mais on aura jamais de tel menu à Sherbrooke. PROFITONS
EN! On peut pas trinquer au triste sort que nous subissons,
il n’y a pas de vin, juste de l’eau gazeuse. Quand même! Tchin
Tchin! Et Vive C.... et Vive la Tunisie!
Le midi, comme
André mange avec ses, je ne sais comment les appeler, ses formateurs disons,
moi je vais dans les gargotes manger des sandwichs Shawarma
poulet. Contrairement à chez-nous , ou dans un pita sec et
froids et sur une montagne de laitue iceberg on nous met avec parcimonie un peu
de poulet et qu’il faut quémander un morceau de tomates de plus ou de navet
mariné, en plus qu’on nous regarde comme si on avait demandé la lune,
ici, à mon grand bonheur, les portions sont très
généreuses. J’ai bien l’impression que je vais en manger jusqu’à
écœurement. Et mon sandwich avec frites me coûte 1,80 dinars. Ah
yaille yaille!
Pendant que je
vous écrit, le muezzin m’invite à la prière. Je l’entends très fort, ma
fenêtre est ouverte….Allahhhhhhhhh Akhhhhouakkkkkbarrrrrrrr Allllahhhhh
Halllahhhhhhh…. Sapristi que chu loin! Que je me dis
chaque fois que j’entends ça! Bon continuons……..
Rubrique nouveau gadget :
Dans notre salle
de bain, juste à côté de la toilette, au mur, il y a une
mini-douchette : un petit boyau avec sa petite champelure. On
sait pas trop à quoi ça sert mais on s’en doute considérant l’endroit où elle est
placée. Or, dimanche, nous sommes allés à Carrefour, le grand centre
commercial sur la route de La Marsa. Je me suis vue dans l’obligation
d’utiliser les toilettes. À ma grande surprise il n’y avait pas de
papier’cul mais la petite douchette à côté du WC y était. J’en déduis
donc que c’est bel et bien un « lav’cul ». Comme je ne suis pas
tellement familière avec une telle coutume, je suis sortie du p’tit coin,
pour me diriger au grand coin de la restauration pour demander 4 napkins et
suis retournée faire mon « besoin »! Avant de sortir, je me
suis lavée les mains et je cherchais le papier pour m’essuyer. Une
ménagère, qui était à laver le plancher m’a donné devinez quoi? Hé oui,
du papier cul! Ha Ha! Déduction finale :
Un : tu demandes du papier cul, deux : tu fais tes
besoins, trois : tu te douches et quatre : tu t’essuies.
C’était simple non? Comme je suis très curieuse, au retour à la
909, je l’ai quand même essayé le « lav’cul » , bof, j’sais pas…une
drôle de sensation, ce jet d’ eau froide! Ha Ha Ha! En tout cas, je
ne prends aucune chance, ainsi je ne serai plus prise au
dépourvue : je me suis acheté des paquets de kleenex format
sac à main….rose…parfumée à la rose! Ho Ho Ho!
Je pourrais
continuer à vous raconter, mais si je veux avoir des lecteurs pour mes romans,
faudrait bien que je clique sur envoyer à un moment donné.
Je vous
reviens dans quelques jours, internet n’est pas facilement accessible, non pas
par inexistence, au contraire, on peut se brancher dans la chambre, à haute
vitesse, mais à 10 dinars l’heure on doit se priver un petit peu!
Et les café internet, qu’on appelle ici Publinet ne pullulent pas. En
tout cas, pas autour de l’Africa. Dans mes marches quotidiennes, j'essaierai d'en trouver un. Alors, comme l’heure avance…je prends
congé de vous!
Salam Aleycoum!
À+