J’avais une bursite je ne l’ai plus! Enfin! Mon handicap est chose du passé. Déjà 10 jours sont
cochés (d’une main) sur mon calendrier. Je me serais passé de la douleur
des 8 premiers. Putain! On dirait que c’est pire quand on est à l’autre bout du monde. Le mal semblant s'établir en demeure, je déprimais de jour en jour. Ch’peux’tu’vous’dire
que je suis soulagée! Ahh la la!!!!
Durant ma convalescence, considérant que j’ai beaucoup dit sur cette
escale, je me disais : Que pourrais-je bien raconter, dans mon
carnet et qui n’a pas encore été dit? J’ai beaucoup élaboré et raconté sur Libreville.
Commençons par notre arrêt à Paris,
après 7 heures de vol coincés comme des sardines et parlons du « Formule 1 » cet hôtel où j’ai réservé une chambre en désespoir de cause, (tous les hôtels de Roissy Charles de Gaule affichant complet). La Formule 1 n’a de panache et de prestige que le nom. Nous avons compris pourquoi cet hôtel avait des chambres de disponibles quand la réceptionniste du minuscule hall d’entrée nous a informé que les douches et WC étaient dans le corridor et non dans la petite chambre qui n’avait qu’un petit lavabo, un lit ¾ avec ½ lit superposé auquel on accédait par une échelle. Mais bon, pour 31 euro (45$) et pour dormir quelques heures, on n’a pas rouspété. Même queeeeeeee ledit WC avait une particularité très amusante: en ouvrant la porte; un coup assis sur la chiotte, on entendait des gazouillis d’oiseaux et à la minute qu’on se lève la toilette « flush» automatiquement. On ne badine pas avec l’originalité en Formule 1!
après 7 heures de vol coincés comme des sardines et parlons du « Formule 1 » cet hôtel où j’ai réservé une chambre en désespoir de cause, (tous les hôtels de Roissy Charles de Gaule affichant complet). La Formule 1 n’a de panache et de prestige que le nom. Nous avons compris pourquoi cet hôtel avait des chambres de disponibles quand la réceptionniste du minuscule hall d’entrée nous a informé que les douches et WC étaient dans le corridor et non dans la petite chambre qui n’avait qu’un petit lavabo, un lit ¾ avec ½ lit superposé auquel on accédait par une échelle. Mais bon, pour 31 euro (45$) et pour dormir quelques heures, on n’a pas rouspété. Même queeeeeeee ledit WC avait une particularité très amusante: en ouvrant la porte; un coup assis sur la chiotte, on entendait des gazouillis d’oiseaux et à la minute qu’on se lève la toilette « flush» automatiquement. On ne badine pas avec l’originalité en Formule 1!
Nous avons dormi comme des bûches, avons bien mangé à La Courte Paille, un
resto à côté de l’hôtel. Question de se dégourdir un peu, une grande
marche s’impose sur la Rue des Étoiles et enfin un autre 7 heures de vol pour
Libreville. À la sortie de l’aéroport, après avoir récupéré nos valises avec un
TRÈS Grrrraannnd soulagement, la Navette du Méridien était au poste, malgré les
5 h 30 du matin. Bienvenue à Libreville!
Comme dit notre original chauffeur marocain D… : «je te jure» nos pantoufles nous attendaient à la porte du Méridien. Tout nous est tellement familier, on dirait que ça ne fait que quelques jours que nous venons de quitter. Le seul changement est le numéro de chambre, nous logeons à la 365; une belle grande chambre (il nous semble même quelle est plus spacieuse que la 671) dans des couleurs « douces » de vert et jaune pâles, avec tapis couleur cuivre, meubles bleus sans oublier cette grande vitrine nous donnant vue imprenable sur mer. Ahhhhh Il sera très agréable le séjour.
«Le Couple» comme nous appelle les Portiers a repris l’aisance dès l’entrée!
En nous apercevant, Apollinaire, le Chef Réceptionniste s’exclame : Ahhhh Madame L…. et Monsieur L…..!
Bienvenue! Et cette formule se répète à chaque place où nous allons
à Libreville, même les petits vendeurs ambulants du centre-ville nous
retrouvent. Et à chaque resto où nous retournons, on nous demande :
« vous avez voyagé? ».
Serait-ce que Le Couple est inoubliable? À les entendre tous, il semble
que OUI!
Comme j’ai beaucoup décris, en long et en large, dans un Tome précédent et
l’Hôtel, et la piscine, et les restos et leurs cuisines, et encore et j’en
oublie, je ne vais pas radoter ces chapitres. Il reste tout de même, qu’au
Jardin de Bambou, notre Chinois préféré, quand le Shop suey de mer grésillant
est « apparu » devant moi et les Nems bien savoureux « je te
jure », ils avaient un « goût de ciel » Ouais, décidément,
il sera très agréable le séjour à Libreville.
Malgré ma @£%#&*£€∞∞ de bursite, j’allais quand même à « ma »
piscine. Il faut dire que mon ami Édouard, le chef piscine s’occupe bien de la «momie »
qui reprenait place exactement sur le même « grabat » sous le même
parasol qu’il y a un an. Sauf qu’il y a un an, j’étais « entière »
et en mesure de tenir des deux mains mon petit journal L’Union et de lire la
rubrique très amusante de Makaya. Je pouvais aussi me tourner à ma guise
pour me faire bronzer des 2 bords. Pour le moment je suis bronzée que sur
le devant! Il y a un an, je pouvais aussi me baigner et non pas
prendre une douche qui…..Ahhhh? Tiens ? un changement ?….elle se
trouve au bas de l’escalier.
Parlant de changement. J’en ai noté un autre, le premier matin, dans « mon »
personnel. En plus du régulier : bonne de jour, bonne de nuit,
le Pressing et le vérificateur de la chambre de bain et du « papier cul »,
cette année, j’en ai un nouveau : celui qui vient changer les verres
(il y en a 6) et tout ce monde circule dans machambre tous les matins. Il y a
de quoi avoir le tournis.
Pour éviter l’étourdissement je quitte ma chambre avant qu’il commence leur
ronde. Et je vais où? Au Paradis! À la piscine! Surtout
que, depuis deux jours, je peux bouger le bras à ma guise, même si persiste un
petit mal à l’épaule. En écrivant «Paradis », ça tombe bien parce
que Sylvie Jolie, la bonne de jour nous appelle : Adam et Eve ha ha
ha! LE Couple! Adam et Ève! Je pense que c’est parce que « quand
tu vois Pierre tu vois Paul » on est toujours ensemble quoi!
Alors « Pierre et Paul » alias « Adam et Ève » ont
repris leur petite routine Librevilloise. Monsieur quitte à 8 heures le matin
après le p’tit dèj à la chambre. Madame fait la vaisselle et se prépare
pour son avant-midi piscine. Pour le moment, monsieur revient à midi,
alors soit Le Couple va déjeuner en ville où soit il grignote à la chambre.
Sieste en après-midi et vers 16 heures, direction Supermarché M’Bolo, parfois
Super Center Glass (à deux pas du Méridien) pour achats divers, mais surtout le
nécessaire du petit dèj. Entre 17 h 30 et 18 h 30 c’est comme partout où
nous allons, la question : OÙ on irait bien manger ce soir? Un
coup que le OÙ est réglé, deuxième questionnement : QU’EST-CE qu’on
mangerait bien ce soir? Parfois le deuxième questionnement se fait en
premier, ce qui détermine OÙ on va. Comme on le répète souvent :
Cé pas mal difficile la vie Afrique!
Lundi 8 mai 2006 : CRONIQUE L’EXPERT :
Il a passé la semaine dernière au Ministère. Le vendredi 28 avril, il a eu
sa première rencontre avec le nouveau Ministre. E., Le CM présente A. non
pas comme « un Expert » mais « LLLL’EXPERT Canadien en APC »,
il a « pris du galon » LE Monsieur!
Nous nous déplaçons en Nissan, je ne sais pas laquelle, mais elle est
en bien meilleure condition que la Peugeot de l’an dernier. Premier
geste? Mettre 1000 francs dans le cendrier pour les contrôles.
Côté boulot? Fidèle à la tradition : rien n’a été organisé,
Il semble que la préoccupation majeure du moment est l’achat de 5 ordinateurs
et un « clim. » pour un bureau quelconque. Concernant l’achat des
ordinateurs, A. a demandé à CM, pourquoi il n’achetait pas des « Portables ».
Réponse : parce que, justement, ils sont « portables ».
(Traduire facile à voler).
Vendredi dernier, un certain montant a été alloué et une enveloppe a été
remise à LLLLLLLLEXPERT pour l’achat de papier, crayons mines, bics, gomme à
effacer voire même des tasses, assiettes, petites cuillères pour la pause café.
Changement en 2006, LLLLLLLEXPERT ne s’occupera pas de l’achat du café, sucre,
lait et croissants. Il a nommé un responsable pour ses achats. Je
vous ai dit qu’il avait pris du galon.
Première sortie de LLLLLL’EXPERT :
Faut que je vous raconte comment il s’est trouvé un Coiffeur. Comme j’étais
délirante de souffrance dans ma chambre, le vendredi 28 avril dernier, vers 17
h 30, après sa rencontre avec SG au petit bar du Méridien, il devait aller chercher
la Nissan de Blanche. Je ne l’ai donc pas accompagné. Quand il est
revenu, à 19 h 30, il m’a dit qu’il s’était perdu dans Libreville. Mais
vraiment perdu. Il ne savait pas du tout où il se trouvait encore moins
quel chemin prendre pour retourner à l’hôtel. Il demandait l’aide de
Taximans qui lui répondaient : « va par là, tout droit ».
Bien facile à dire mais pas à faire surtout quand tu as aucun point de repère
et qu’il fait noir et que tu es carrément perdu. Et que « tout droit »
c’est « tout croche ». Tout droit mène à un rond-point, donc
quel « tout droit » tu prends? Alors de par-là en par-là, et de
plus en plus perdu, il a finalement vu un Coiffeur qui fermait sa boutique.
Il a reformulé sa demande de chemin et le coiffeur s’est gentiment offert à
aller le reconduire jusqu’au Méridien. Ce dernier lui a dit : « quand
tu auras besoin d’une coupe, demande « Costeau le Coiffeur », tout le
monde me connaît. La question que je me pose est : saura-t-il
aller tout droit à la boutique du coiffeur? Ho Ho Ho!
MÉTÉO :
Nous avions oublié qu’il fait chaud, trrrrès trrrrrrès chaud à Libreville.
Je ne dirais pas que les soirées sont fraîches, mais l’absence de soleil nous
donne une apparence de fraîcheur. La brise de la mer se fait bienvenue,
quand nous sommes à la piscine où au ELIWA, le snack-resto de la piscine.
Depuis notre arrivée, nous avons eu une journée de pluie, le reste du temps c’est
du soleil, du soleil, de la chaleur, de la chaleur. On se s’en plaint
pas. Y fait CHÔÔÔ point!
Bon, je vois 5/5 au bas de mon Word. Serait-ce que j’ai déjà écrit 5
pages? Bien OUI! Et il est 9 h 30….je dois absooooolument quitter
ma chambre avant que la farandole du personnel commence. Le Pressing
vient juste de venir. Ça presse…je dois m’en aller!
Contrairement aux autres matins, je ne vais pas à la piscine ce matin.
Je vais prendre ma marche jusqu’Au Centre Affaires. Un genre de grand
magasin où on dit qu’il y a de belles choses pour la maison. Comme la
Grosse Poche de documents C,,,, sera vide pour le retour, je compte la remplir
de documents pour enjoliver le 3290 TC. Ha ha