Elle :
C’est le voyage
Qui
nous fait vivre tous les deux
Et
l'on est libre de partir demain où tu veux
Lui :
Lui :
C'est ça que j'aime, voyager partout avec toi
Le
jour se lève, on prend l'avion et l'on s'en vaaaaaaaaa
Elle
:
L'aaaaaaaaventuraaaaaaaaa… C'est la vie que je mène avec toi
L'aaaaaaaaventura…C'est dormir chaque nuit dans tes bras
Et
chaque jour que Dieu fait mon amour,
Voyager avec toi
C'est l'aventuraaaaaaaaaa !
Lui :
Les jours qui passent ne sont jamais, jamais pareils
Elle
:
Prends nos valises, de quoi d'autre avons-nous besoin ?
Que mon histoire ne tienne plus qu'en un refrain….
Par quel bout
commencer pour raconter mon histoire qui tiendra en plusieurs refrains.
Comment vais-je décrire le chemin qui m’a amené à écouter le Muezzin
chanter « Allah Aouakbarrrrr » sur le toit terrasse de l’Auberge
MASSA MASAA de THIES en ce dimanche 12 septembre 2010. Il me dit que Dieu
est grand? J’avoue qu’il y a à peine une heure, mon Dieu, je
l’implorais de me sortir de l’enfer où j’étais : Ah yaille
yaille!
Je commence donc
par le refrain le plus agréable, notre première expérience en Cabine PREMIUM
VOYAGEUR que du bonheur ! Le beau début de l’aventura, la
vie que je mène avec A.
Du comptoir AF de
Dorval jusqu’à la porte du Novotel, l’expérience se résume en un
mot : « PRIORITY » tout le long du refrain.
C’est l’étiquette qu’on appose sur chaque bagage: PRIORITY.
C’est comme si tu l’as collé sur le front.
Nous prenons le
couloir A (et non B où les Écos se bousculent) pour accéder à la Cabine
Premium, où il y a à peine 3 rangées, je crois que c’est 24 sièges, peut-être
28. On dirait un voyage en Jet Privé. Si je veux vous imager les
sièges du Jet; je dirais qu’ils sont comme de mini-lazy-boy,
néanmoins confortables. Plein de place entre nos sièges et ceux qui sont
avant de nous. Entre nous deux aussi, il y a de l’ESPACE, ce qui permet
de bouger les coudes. Et ohhh bonheur! Les sièges sont beaucoup
plus larges. Tapez « Premium Voyageur » sur le site AF et vous
aurez une vidéo démonstration.
Pendant que les
« Écos » se bousculent encore, chez les Premiums, les Agents de bord
passent pour nous souhaiter chacun leur tour « Ça va? Bienvenue à
bord! Je vous souhaite bon voyage! Vous allez où? Et bla bla bla et
l’on nous offre des magazines et des journaux ». Quel bonheur!
En « Espace
Tempo » pour réussir à boire un verre d’eau, tu dois attendre d’être dans
le ciel avant qu’on daigne t’en offrir un. En Premium; deux
bouteilles d’eau minérale trônent dans un petit compartiment. Et pi une
trousse de voyage avec brosse à dents, crème Multisoins Clarins pour la peau,
des bas, etc, etc, etc., et aussi de VRAIS écouteurs « hi-fi » et non
pas les minables patentes qui t’égratignent les tympans. C’est une
couverture en vraie laine et de bonne dimension aussi et le coussin est plus
volumineux que les petites « crottes » de l’Éco. Et nous
avons chacun notre « lumière de chevet » pour la lecture. Et
que dire des toilettes qui ne sont pas achalandées par 247 personnes. À
mi-vol, tu « pile dans le pipi ». Pas
« chez-nous ». En gros, c’est ce qui distingue la
Premium-Priority de celle des « animaux économiques »
d’AF. De multiples « petits rien » qui nous fait passer du bon
temps sur le vol AF349. Et nous avons beaucoup apprécié les petits rien
luxueux.
Cependant, malgré
le « lazy-boy », je n’ai pas réussi à dormir. Bof!
Un roupillon par-ci un peu encore par-là. Pour remédier à cette lacune,
c’est la PREMIÈRE qu’il me faudrait. Mais, bon, comme un Monsieur a dit à
sa Dame en passant par la Premium direction Éco : « Avance, ce n'est
pas pour nous cette classe-là ».
Et nous voilà au
Terminal 2F de CDG, il est 11 h 05 et le vol Paris Dakar n’est qu’à 16 h
15. Qu’est-ce qu’on fait? Nous marchons d’abord. Nous
rentrons au RELAY pour l’achat d’un convoi de magazines « petit format »
pour moi et un livre pour A. Nous lunchons, et pi nous nous assoyons à la
Porte 54. Pas à la 53, la nôtre, où c’est « noir de
monde ». Et à la 54, c’est la porte d’embarquement du nouveau
mastodonte AF380. Il y a dix minutes, c’était « full japonais »
car il s’apprête à décoller via Tokyo. Nous attendons
l’événement, celui du spectacle du décollage. Mais quel immense avion que
cet AF380!
À 15 h 30,
vraiment, nous étions « au bouttttttte » du rouleau.
La tête ne me
tient plus sur les épaules. A. pareillement. La photo vous
montre Les PRIORITY’s sur un vrai Lazy-boy qui masse le dos pour la modique
somme de 2 euros.
À 17 heures, nous
décollons!
Étrangement, comme
à chaque voyage, c’est sur le vol Paris-Dakar qu’on mange le mieux. Ce
voyage-ci, le Parmentier poisson crevette était délicieux. Le
« pan » est plus savoureux aussi. Le « van »
itou. Comme vous m’entendez, j’ai repris mon accent
« pointu ». Et le fromage n’est pas du Cheddar P’tit
Québec , c’est du Brie President.
Le bon vin
m’endort et l’atterrissage me réveille encore! (Encore ici, paroles de chanson « remix » à ma
manière.)
Nous sommes debout
devant le carrousel des bagages, et aucune angoisse, déjà à la queue leu
leu, les 4 valises PRIORITY sont là. Ça alors! Jamais vu
ça! Je dis au bagagiste qui se garroche sur nous: « Tu
vois les étiquettes Priority? Tu peux nous faire passer Priority aux
douanes? - Mais bien sûr madame! Il roule le
chariot, baragouine je ne sais quoi au Douanier, et en moins de deux + 5
000 francs, nous voilà dans la Navette du Novotel. « Soyez les
bienvenus! » que nous dit Amadou.
Et vous voyez les Premium-Priority,
bien assis dans le salon de la SUITE 852 offert à un prix Préférentiel
pour les Préférés d’Abdoulaye, le réceptionniste de
nuit. Elle n’est pas belle la vie? - Mais bien sûr
Madame!
C’est ainsi que se
termine la belle histoire des « Pays d’en haut » du ciel en Classe
PREMIUM Voyageur. Les « Priority-Préférentiel-Prout-Prout-ma
chère » en sont enchantées!
Bienvenue le
Grrrrrrrrrand lit King de la 852! Contrairement à mes contes
d’enfance : Ils furent heureux et n’eurent pas beaucoup
d’enfants! Le sommeil est torop vite arrivé!
DAKAR PRISE II –
Samedi 11 septembre 2010
Rien n’a
changé! « Vous nous avez manqué » nous disent-ils
tous. « Nous vous attendions! Soyez les bienvenus ».
À chaque coin du Novotel, c’est ce qu’on entend. On a laissé une
trace quoi!
Je dis que
rien n’a changé? Faux! Le climat a changé. C’est
« l’hivernage » au Sénégal. La Saison des PLUIES. Samedi
matan, juste le temps d’aller chez Alcatel pour réactiver nos
« mobiles »; et de s’apercevoir qu’en saison d’hivernage, les
vendeurs ambulants « hibernent ». Sauf mon vendeur de lunettes
Gucci, qui croit encore que je ne sais pas où est Alcatel et nous guide. –
Tu veux pas des lunettes? - Djeredjeuf! Ndiénouma! J’ai
pas oublié ma phase choc pour les évacuer : Merci! Je n’achète
pas!
Réactivé les
mobiles, nous rebroussons chemin. En remettant les pieds dans le portique
du Novotel, le FLOTTE a commencé. Et il paraît que cette année, c’est du
jamais vécu. Il pleut sans arrêt depuis deux semaines. Et ça
fini fin mois que m’a dit Aziz.
Je le savais,
j’avais vérifié la climatologie sénégalaise sur internet. Alors aucune
surprise. D’ailleurs même pas besoin de vérifier, nous
l’avons déjà vécu l’hivernage en Guinée Conakry, il y a de ça
quelques années. C’était tellement humide qu’à notre arrivée au MARIADOR,
le Boy devait gratter la moisissure des deux fauteuils de la chambre avec la
carte de crédit de l’Expert avant qu’on habite ladite chambre. HUMIDE je
vous dis.
Ce qui n’est pas
le cas dans la belle 852. Le Mariador et le Novotel ça ne se compare
pas. Oh que non. Je dis tout le temps, quand nous sommes à la
recherche d’un hôtel africain où loger : J’ai dormi au Mariador,
je peux dormir n’importe où. Je n’avais pas encore mis les pieds au LAT-DIOR de THIÈS. Mais avant d’y poser pieds, continuons la partie
« belle » de l’aventura :
Notre cher Djibril
est très heureux de nous revoir. Il nous offre l’apéro au bar et ensuite
le dîner à La Calebasse. – C’est moi qui vous invite,
dit-il. Comme ils disent ici : Djibril et nous,
« on’né’ensemble »! Ah tiens? La Carte a
changé. L’Aventura culinaire commence ce soir : Darne de
Thiof sauce provençale pour Madame. Filet de Sole du Chef sauce estragon
pour Monsieur. Accompagnement : Rissoto-fromage et
verrine de fruits. Un Côte du Rhône arrose le tout. Le Chef, il n’a
pas changé. Tout est succulent.
À chaque pays,
c’est pareil, nous avons not’préféré. Au Sénégal c’est Djibril, le Maître
D du Novotel. Et le « Maître
Di » il
est bien malheureux quand nous lui disons que nous partons dimanche pour
Saint-Louis. Parce qu’à ce moment, nous pensions partir pour St Louis,
mais ce n’est plus le cas.
Notre « port
d’attache » à changée de cap, samedi matin, quand Mallé a
téléphoné : – Dimanche 7 heures nous passons vous prendre,
nous allons à THIÈS. - Thiès?
Que s’exclame Madame Premium-Priority-Préférée-Préférentiel!!!!! - Pour
combien de temps? - Je ne sais pas, que réponds Mallé.
Quand nous annonçons la bonne nouvelle à Djibril, il nous dit (aussi
fort que je l’ai exprimé à A.) : - Thiès? Ahhh c’est
bien mieux à Saint-Louis. Ça augure mal le ton qu’il a
pris pour le dire! Il me regarde en me disant ça. J’y vois un
mauvais présage.