Ce n’est pas sous
mon parasol, allongée sur ma chaise longue à la piscine du Sofitel Tfeila de
Nouakchot que j’ai composé mon coucou. Eh bien non! Je suis
toujours assise devant ma « tortue » du Publinet de l’avenue
H.Bourguiba! Nous devions quitter le 6 janvier? Nous quittons
le 12. Nous n’en sommes pas malheureux. Un mois à Tunis est
loin d’être désagréable. Et pourquoi ce changement de calendrier?
C’est l’Aïd El Khebir! La GRANDE Fête du Mouton, les 10 – 11 janvier. Une grande fête musulmane. Deux jours de congé! On pourrait dire quatre. Un jour pour préparer les deux jours, un autre pour se reposer des deux. Une semaine de perdue concernant C Inter. Or, comme c’est aussi 2 jours de congé en Mauritanie, A a préféré « les perdre » ici. Ça coûte moins cher perdre son temps à Tunis qu’à Nouakchott. Et comme nous sommes très heureux ici ça fait notre affaire. Même si moi j'aime bien vivre à Nouakchott...
C’est l’Aïd El Khebir! La GRANDE Fête du Mouton, les 10 – 11 janvier. Une grande fête musulmane. Deux jours de congé! On pourrait dire quatre. Un jour pour préparer les deux jours, un autre pour se reposer des deux. Une semaine de perdue concernant C Inter. Or, comme c’est aussi 2 jours de congé en Mauritanie, A a préféré « les perdre » ici. Ça coûte moins cher perdre son temps à Tunis qu’à Nouakchott. Et comme nous sommes très heureux ici ça fait notre affaire. Même si moi j'aime bien vivre à Nouakchott...
C’est
incroyable! Déjà UN mois? On dirait que ça fait 2
semaines. Le temps passe tellement vite! La semaine dernière, nous
étions jeudi, on se pensait à mardi. Heureusement que j’ai acheté un calendrier
au Dollorama avant de partir. Je le laisse, bien en évidence sur le
pupitre, juste à côté de la flèche qui me montre où est la Mecque au cas ou je
veuille faire ma prière quand le muezzin m’y invite. Chaque jour
qui passe, est marqué d’un chiffre. Ainsi on risque pas de manquer
l’avion J’en suis au numéro 26 ce matin.
Tant qu’à attendre
l’avion, si on allait prendre une marche ? Vous avez marcher à
Casablanca, Nouakchott, Dakar, Bamako, Libreville, mais pas à
Tunis. Vous connaissez nos décors, nos restos, nos plats, nos ceci nos cela,
mais un tour du quartier pas encore. Alors, attachez bien vos lacets, nous
partons!
Comme le séjour
Tunisien n’en est pas un de «chaise longue-piscine- bronzette » je
dois faire autrement. Outre lire mon très intéressant bouquin « La Rose
Pourpre et Le Lys », écrire mon Carnet de Voyage et en e-partager quelques
chapitres avec vous. Outre tenir le registre des dépenses personnelles et
celles de C Inter, pitonner 2 heures au Publinet pour envoyer 3 mails, faire
mes petites brassées de lavage, ou des jours carrément rien faire, tous
les jours j’arpente et ratisse de long en large le centre-ville de Tunis. Je
musarde de rue en rue, de boutique en boutique. À mon très grand
soulagement, jusqu’à date, je dois vous dire qu’il n’y a aucun danger à circuler seule à
Tunis. On épie « la gazelle » de la tête aux pieds, mais
on ne l’interpelle pas. C’est même une gazelle qui m’a
dit : « vous êtes très élégante ». Et une autre m’a
dit : « votre parfum sent vraiment bon » Merci
beaucoup! Donc, la très élégante gazelle aux effluves d’Armani
Mania, enjolive et parfume les rues de Tunis sans aucune crainte. Il est 11
heures, nous partons!
Prenons le jour où
j’ai eu besoin de mes kleenex rose parfumés à la rose, de déodorant, de
dentifrice, et de grignotages. Je demande à Aïcha dans son costume
de soubrette où je peux trouver tout ça? -Mais tu vas à Champion,
c’est comme à Carrefour, tu trouves tout et c’est pas loin. Et elle me le
montre de la fenêtre de la chambre : - tu vois, c’est là-bas où il y
a 2 arbres. Oui, je vois bien les 2 arbres et une grande rue qui
semble y mener. Ouais, pas loin? Voyons voir à pieds maintenant.
Sur ma carte de Tunis, je vérifie les rues à prendre et mémorise les
principales. Par prudence, j’écris sur un bout de papier le numéro
de mobile de A. : xxxxxxx. J’ai aussi dans mon sac une
photocopie de mon Passeport. Je garde toujours en tête que si je me
perds, ma dernière arme sera de m’installer à un coin de rue et de faire comme
ils le font : étendre le bras, lever nonchalamment la main en
pointant de l’index le taxi jaune qui n’a pas de passagers : Hôtel
Africa s’il vous plaît! Il est donc impératif de me garder quelques
dinars en poche.
À la sortie de
l’hôtel,
je tourne à gauche, traverse, saine et sauve, l’Avenue Habib Bourguiba et après 2 coins de rues tourne à droite. Nous nous trouvons sur l’Avenue de Paris. Ma carte m’a indiqué les rues perpendiculaires : Garibaldi, de Ghandi, du Luxembourg, de Lénine, de Ghana, de Naplouse, de Naplouse? ooopss je me suis trompée. Je retourne de Naplouse pour prendre l’avenue Habib Thaneur? Jean-Jaures? « où je suis là ? » je demande à un policier où est Champion? – continue tout droit, prends le passage, tu connais le passage? – Oui c’est le petit passage entre le TGM et le grand immeuble blanc? (je l’avais remarqué mais n’avais pas osée le prendre) - après tu traverses les rails et tu arrives à rue de Palestine et c’est à 400 mètres. Je rebrousse chemin et fais ce qu’il me dit. Au dit « passage » je suis un peu méfiante par ce que c ‘est un petit trottoir à moins d’un mètre de large, entre un immeuble et une clôture là où sont les rails du TGM. Je prends une grande inspiration et le passe sans heurt. Je traverse de l’autre coté des rails, une pancarte sur immeuble m’indique la rue de Palestine et voilà! Champion! Ahhh mais pas juste Champion, c’est un centre commercial et il y a aussi un Mariannaud. Une gigantesque Parfumerie. Justement, j’ai besoin d’un rouge à lèvres.
je tourne à gauche, traverse, saine et sauve, l’Avenue Habib Bourguiba et après 2 coins de rues tourne à droite. Nous nous trouvons sur l’Avenue de Paris. Ma carte m’a indiqué les rues perpendiculaires : Garibaldi, de Ghandi, du Luxembourg, de Lénine, de Ghana, de Naplouse, de Naplouse? ooopss je me suis trompée. Je retourne de Naplouse pour prendre l’avenue Habib Thaneur? Jean-Jaures? « où je suis là ? » je demande à un policier où est Champion? – continue tout droit, prends le passage, tu connais le passage? – Oui c’est le petit passage entre le TGM et le grand immeuble blanc? (je l’avais remarqué mais n’avais pas osée le prendre) - après tu traverses les rails et tu arrives à rue de Palestine et c’est à 400 mètres. Je rebrousse chemin et fais ce qu’il me dit. Au dit « passage » je suis un peu méfiante par ce que c ‘est un petit trottoir à moins d’un mètre de large, entre un immeuble et une clôture là où sont les rails du TGM. Je prends une grande inspiration et le passe sans heurt. Je traverse de l’autre coté des rails, une pancarte sur immeuble m’indique la rue de Palestine et voilà! Champion! Ahhh mais pas juste Champion, c’est un centre commercial et il y a aussi un Mariannaud. Une gigantesque Parfumerie. Justement, j’ai besoin d’un rouge à lèvres.
J’entre. Une jolie Tunisienne me reçoit, me conseille et me maquille de
crayon et rouge à lèvres qui, selon elle, m’ira très bien :
Rouge Éclipse couleur #24 « Cuivre Troublant ». Je m’éclipse de
cette parfumerie et entre au Champion faire mes achats. Je fouine
dans les allées tout en inspectant les produits qui y sont étalés. Et il
y a 2 étages à Champion. J’ai le temps! J’aime ça faire le tour des
épiceries étrangères. Je manque jamais l’occasion d’y aller. Les
hyper-marché, les pharmacies, les parfumeries, les librairies. Ahhh
les librairies, je voudrais en avoir une à moi toute seule. L’odeur
du livre me donne des frissons. Revenons à Champion. Je
marche dans toutes les allées. Contrairement à chez nous, ici, la
Poissonnerie a tout un pan de mur. Et ça me prendrait une page pour vous
réciter l’étalage. Je perds beaucoup de temps au comptoir des crèmes, gel
douche, etc… Bien voilà c’est fait. J’ai vu ce que mange et dans
quoi mange les tunisiens. Bref j’ai tout vue leur « style de
vie »! Et aussi trouvé ce que je
voulais. Il est 13 h 15, faudrait bien penser à rentrer.
Espérant ne pas
trop « troubler » de Tunisiens avec mes lèvres fardées de
mon nouveau rouge, cuivre troublant, je reprends le même trajet.
En passant devant les petits restos, l’odeur du poulet grillé aux
herbes me fait saliver. Faut dire que j’ai pas dîner et j’ai faim.
Comme des gargotes à shawarma il y en a à tous les 20 pas, je choisis
celui qui me paraît le plus propre. Là où il y a des femmes
aussi. Devinez mon choix? Hé oui, un Shawarma poulet,
que je mange debout. Dans une gargote il n’y a pas de
table. Que des comptoirs au mur. Mmmmm non mais cé tu bon un
shawarma avec des frites dedans! J’ai mangé, j’ai payé 1 dinars 50, on
continue, tout en jetant des coups d’œil au boutiques de « mobiles »
(cellulaire) que je rencontre sur mon chemin. Je voudrais bien en
avoir un. Un qui me servira partout en Afrique. Mais, comme je n’ai
que 10 dinars en poche, c’est pas aujourd’hui que ça va se faire. À 14
heures 30, le portier de l’Africa m’ouvre la porte « Bonjour
Madame! » Ouf! Vivement mon lit, les deux pieds appuyés au
mur!
On s’est bien
reposé les pieds? On repart! Le lendemain matin c’est toujours vers
la gauche, direction sud. Vers la droite c’est le Port, La Goulette et
mon Publinet. On prends donc les rues Charles de Gaules, de Carthage, de
Hollande, de Yougoslavie, de Russie, du Maroc, d’Algérie mais quelques
unes difficiles à retenir du genre : Abderrazak, Ibn Khaldoun,
Farraht Hacheb pour enfin aboutir à la rue Al Jazira. La rue des
marchands ambulants mais aussi celle qui longe la Médina. C’est là que
j’ai acheté mon Hijab. Le samedi c’est impossible d’y aller
tellement il y a de monde. A. et moi avons rebroussé chemin;
nous étions incapable d’avancer. C’était suffocant! Les matins de
semaine c’est moins pire. Mais, contrairement à beaucoup de villes africaines,
(et à la Médina) sur Al Jazira, les vendeurs ne vous embêtent pas ni ne vous
agressent comme à Dakar disons. On vous laisse regarder, on vous aide à
choisir, et on vous demande le même prix payé par les résidents. On les
entends crier en arabe, dieu sait quoi! Ahhh la la on est loin de la rue
Wellington quoi! Décidément, c’est très agréable la Tunisie!
Comme je ne veux
pas me perdre, je fais un trajet en carré. Du moins je tente d’en faire
un. J’observe là où je passe. À chaque coin, je remarque et tente
de mémoriser quelle boutique ou hôtel pour me repérer au retour. C’est ça
ou faire comme Le Petit Poucet? Laisser tomber sur mon parcours, non pas
des morceaux de pain mais au nombre ou j’en mange, des morceaux de Shawarma! Ha
ha ha! Ce matin, dans le même quartier, carrément perdue, je
suis arrivée au Marché Central. Oh la la! En fait c’est le
marché où vont les Tunisiens « ordinaires » ceux qui n’ont pas les
moyens d’aller à Carrefour, Champion, Monoprix ou Géant pour leurs emplettes.
Je n’entre pas à l’intérieur. Voir les poissons et les têtes de veaux ou
toutes autres cadavres ne m’intéresse nullement. Une odeur d’épices
titille mon odorat! Je vois des kilomètres de poches d’épices de toutes
les couleurs. Je m’arrête à la première vendeuse.
– qu’est-ce? Que
je demande à la dame. – Corète (et un mot en arabe) me
dit-elle - - - Corète? - Une épice pour le
poisson. Enfin, elle a pas dit la phrase au complet, elle en est
incapable. Elle a dit : « poisson » et a mimé de ses
doigts qu’on en met une pincée dessus. J’en prends et aussi du
carvi. On verra ce que ça donne de retour dans ma cuisine. Ahhh Mon
dieu! Cuisine! Quel mot horrible! Balai, torchon, vaisselle,
OUACH! « quéqua » que je dirais à Marilou! Ha ha! Ok
Ok on s’égare là. Il est 13 heures. L’heure d’aller manger
mes amandes, ma poire, mes 2 biscuits Saïda aux 6 céréales et mon yaourt.
Nous grignotons le midi. Nous nous empifrons le soir.
Mais par où je
passe? Je marche, et j’aperçois la rue Charles de Gaule, elle aboutit à
l’avenue de France et ensuite H.B. cella-là. Je la prends
souvent pour aller à Monoprix. Par manque de repère, je ne sais pas si je
la monte ou la descends, bof, marchons-là, on verra. Ooopsss! Voilà
un kiosque à lunettes de soleil eeeee pardon de verres
fumés. Putain! des Dior, Gucci, Chanel, Armani et j’en
passe. La mode est aux énormes lunettes qui te couvrent quasiment le
visage. À Libreville les « hôtesses de l’air » d’Air France en
portaient toutes. Des Dior surtout. J’en ai vu à 400$ à
l’aéroport CdeG. Voici que j’en ai en pagaille devant
moi. Des contrefaçons? So What! Personne sur la rue TG ne le
remarquera. Pas le choix, perdue pas perdue, j’arrête.
Spécialement à l’étalement des Grosses Dior avec un Gros Dior écrit sur le
côté! - c’est combien? 5 dinars! Bordel! J’en prends 2
paires : des marrons et des noires. –vous pouvez me dire par où je
passe pour retourner à Habib Bourguiba? Il me montre la direction en
diagonale, mais j’étais dans le bon sens, c’est déjà ça! Avec mes Grosses Dior
qui me protègeront non pas seulement du soleil, mais au volume qu’elles ont,
aussi du vent; je remonte par la rue d’Espagne et le vent me ramène saine
et sauve à la porte de mon hôtel.
Plus je déambule
dans mes rues, plus je me questionne: les Tunisiennes ne s’achètent-elles
queeeeee des chaussures? Il y a un magasin à toutes les 2 boutiques quel
que soit la rue, quel que soit le shopping center, quel que soit le
quartier. J’ai jamais vu autant de boutiques de chaussures, ni de
chaussures de ma vie. Je me dis que si elles marchent comme je le fais,
je « capiche »! Je remarque surtout les bottes à talons
hauts et aiguilles, à bouts pointus, très très très pointus, assez
que le bout retrousse. Tu chausses des 36 et on dirait que ce sont des 39
avec ça. Imagine si tu chausses du 39? Oh la la!
Beaucoup sont décorés de « diamants », posées comme un bracelet
à la cheville, sur une boucles, enfin un peu partout sur la botte.
Habiter ici quelques mois, certes j’en porterais avec ma belle jupe paysanne
noire pi ma petite robe noire à froufrou. Mais vous me voyez, sur
la rue TC avec un tel accoutrement? Moi non plus.
Côté
vêtements? Rien de bien reluisant pour ajouter à ma garde-robe. Les
vitrines ne me montrent que des gilets à col roulé, en laine (ou
acrylique) et de couleur marron, rose, noir ou bourgogne. Des jupes,
pantalons, vestons, manteaux toujours de ces même couleurs. Un jour, au Palmarium,
Oh Surprise! je vois dans la vitrine deux beaux t-shirt: Un Versace
et un Chanel. J’aurais un penchant pour le Chanel mais il n’est pas de la
bonne couleur. Le beige avec Versace brodé en brillant dessus me
plaît bien. Allons voir.
J’entre et
me dirige vers le t-shirt convoité. Je demande à la vendeuse de
quelle « grandeur » est le Versace? GRANDEUR? Me
dit-elle, en me regardant de haut en bas - Eeeee avez-vous du
petit? du grand? - Ahhhhh LA TAILLE? - Oui oui,
avez-vous TAILLE large? grand? - c’est TAILLE unique, il faut
l’essayer. Ce que je fais. Je ressors de la cabine et déçue je
remets le t-shirt de TAILLE unique car il est trop « serré »
que je lui dis. - Serré? –Eeeeee (pensons vite) MOULANT ! Fiou
c’est le bon mot, elle a compris. -Mais madame c’est un BODY (lire bodi)
et c’est MOULANT un bodi. Je lui explique que ça fait plus que
mouler, que le bodi, il « aplatit un peu trop les seins »
tout en mimant ce que je lui avance. Est-ce le mime? Elle a
compris « aplatit aussi ». Alors, elle me dirige
vers ceux qui ont une TAILLE S M et L et qui ne MOULE pas ni
n’aplatit. Beurk! (que je ne lui mime pas) ce sont ceux qui me font
horreur. – Merci beaucoup! Je suis sortie les mains vide mais
quelques termes précis dans mon disque dur : les vêtements ont
une TAILLE et non une grandeur! Et qu’un BODI ça serre pas mais ça
MOULE. J’ai aussi appris que brun cé pas brun, cé MARRON.
Tiens, tant qu’à parler de la langue froooonçaise, faisons une petite
parenthèse de sa DICTION.
J’ai beau me
mettre la bouche en « cul’d’poule » pour me faire comprendre,
m’appuyer la langue sur les ddddents pour ddddire mes dddddd, de même pour les
Ttttt et ne pas « dzire tsu veux tsu dzu thé » la
prononciation du « in » nasillard québécois n’est pas du tout
compris. Exemple : si on demande « du VIN rouge
s.v.p » on se fait répondre : « Pardon? ». …« du
VAN rouge s.v.p. » et arrive une bouteille de Magon! Ban, cé bian
bian difficile, toujours penser à dire : « Deman matan je
mangerai du pan au raisan et avec les van dinars qui me reste je m’acheterai
une bouteille de VAN rouge. Tian toi! » Il faut y penser à
chaque fois. C’est donc une pratique quotidienne qui nous amuse
bian. Par contre, A. aurait intérêt à prendre des cours de langue
allemande. On lui parle en allemand partout où il passe. Il dit
qu’on le prends certes pour le Président de Daimler Chrysler !
Et le Président de
Daimler Chrysler, depuis notre arrivée, par son comportement
alimentaire, m’étonne et c’est peu dire. Je suis très surprise de le voir
vider son assiette, de manger des frites et
toutes les frites, de s’aventurer dans le choix de ses plats. Et plus
étonnant encore, il mange du spaghetti bolognaise plus souvent que
moi. Là vraiment j’en suis « bouche la bée »! Il dit que
la sauce est très bonne. Je suspecte les chefs de les faire avec de
l’agneau haché. Plus encore, il sauce son
« pan » et sa viande dans le harissa, la sauce ultra-piquante
made in Tunis, et ce, tout au long du repas. Un autre homme voyage
avec moi. Mais faut dire, et vous le radoter encore : nous
mangeons très bian et pour pas cher. Des jours, on se demande
sérieusement si on devrait pas aller dans une Agence Immobilière pour voir les
Villas et les aparts à vendre, du moins à louer, à Hammamet tiens.
C’est ça ou demander l’asile politique. Dire que « Ducon »
(l’ineffable Duceppe) le Bloqueux en chef, nous opprime! OK!
ici on se calme, on inspire….on expire….une deuxième fois…pi encore une autre
fois! C’est pas le moment de faire ta campagne électorale Suzanne!
Avant que je me « gonfle », je prends congé de
vous!