« Celui
qui veut la rose doit respecter l’épine. »
Pour la rose, « ça se passe bien » comme y dise. Le séjour est très agréable. L’épine? C’est celle qui est assise à la « table des 5 »
(table des 6 depuis hier matin puisque le « Commercial » alias le "Bana-bana" s’est ajouté « à la gang » et l’épine, elle parle et gesticule en même temps, et j’avoue bien franchement qu’il m’est ardu de la respecter. Je me mords la langue tous les jours que l’épine mange à ma table. Je mets plus de crêpes qu’il en faut dans mon assiette, pour bien garder le nez dedans et surtout pour en avoir en masse à mâcher ce qui m’empêche de parler. Pendant qu’elle égratigne mon ouïe,
je mange silencieusement et déguste chaque gorgée de mon café, tout en me tassant une fois de temps à autre pour ne pas qu’elle me frappe avec « ses baguettes en l’air ». Mais bon, ça achève! Vous me direz "tu as qu'à aller manger plus tard?" Je vous répondrai "Que mon A. il aime bien que je petit déjeune avec lui". Alors, je me sacrifie...lol
As
de Pique :
Depuis le
premier séjour au Sénégal je vais à la « Bitik » d’artisanat de Mariama
la couturière. C’est une « bitik plein
air », sous des cocotiers et autres arbres dont je ne sais le nom.
Elle est juste à côté du Pullman. Mariama confectionne et vends de très belles choses et en plus elle me fait de bons prix. Avec elle je n’ai pas à négocier. Or, la semaine dernière, je suis passée pour la saluer, mais c’est un jeune homme qui se présente. Il s’appelle As – As de cœur? Que je lui demande. – Non As de Pique et il me montre sa bague affichant « le pique ». Et j’apprends qu’As de Pique c’est le fils de Mariama. Après salutations, discussions, et achats et cadeaux, on a fait un pacte As de Pique et moi. Un « bana-bana » mutuel : « Tu me fais de très bons prix et je t’envoie 3 nouvelles clientes. C’est la première fois qu’elles viennent en Afrique, elles ne savent pas négocier mais elles vont acheter beaucoup. »
Elle est juste à côté du Pullman. Mariama confectionne et vends de très belles choses et en plus elle me fait de bons prix. Avec elle je n’ai pas à négocier. Or, la semaine dernière, je suis passée pour la saluer, mais c’est un jeune homme qui se présente. Il s’appelle As – As de cœur? Que je lui demande. – Non As de Pique et il me montre sa bague affichant « le pique ». Et j’apprends qu’As de Pique c’est le fils de Mariama. Après salutations, discussions, et achats et cadeaux, on a fait un pacte As de Pique et moi. Un « bana-bana » mutuel : « Tu me fais de très bons prix et je t’envoie 3 nouvelles clientes. C’est la première fois qu’elles viennent en Afrique, elles ne savent pas négocier mais elles vont acheter beaucoup. »
Je pense qu’il est très content l’As de Pique, il a fait de
très bonnes affaires parce que tous les soirs les 3 nouvelles
clientes reviennent de la piscine avec des achats. Je sais que chacun en a eu pour son compte : et As de pic et les dames et pi moi
avec. Hier, Mariama et As ils
m’ont donné un très beau sac tissé :
- On l’a vendu 4000 aux
autres. Il ne faut pas le
dire. – Bouche cousue, le
bana-bana c’est entre nous! « On est ensemble! » (comme me dit les
vendeurs de la rue).
Thème
de ce séjour : calme
Nonobstant
le samedi des voleurs, nous laissant un peu sous le choc pour le weekend, le
séjour a été bien calme. Calme
voulant dire que nous n’avons pas fait de « grandes sorties ». Calme voulant dire aussi que je
n’allais qu’au Pullman, au supermarché Casino, et prendre quelques marches
« en ville ».
Calme voulant aussi dire que tous les midis, depuis lundi, je déjeune
(lire dîne) au Novotel. Le Buffet
du midi est abondant et délicieux. J’ai droit à chaque midi à un jus de fruits
pressés « c’est moi qui l’offre » que me dit mon amie AMY. Quand même, ce jus est à 3500 sur le
menu. Et pi calme veut aussi dire que j'ai réussi à lire 2 romans Poche.
La chaleur
y était pour beaucoup dans le choix de mon « immobilité ». Je rappelle que c’est le mois le
plus chaud de l’année et qu’on a choisi CE mois pour faire venir C…. afin de terminer le contrat. Or,
chaleur + humidité, c’est très bon pour la peau, je n’ai même pas besoin de
mettre de lait pour le corps; mais
pour le reste? Ce n’est pas bon du
tout. Marcher 30 minutes
« very slowly but surely » pendant que le soleil te tape sur la tête, l'épuisement est au rendez-vous!
Même qu’à
la piscine, sous mon cocotier, j’y reste que 2 heures au plus. Je ne mange plus là-bas. Cé bin beau manger des frites et boire
un coca light le verre rempli de glaçons sous un cocotier, mais la brise de la
mer ne suffit pas à me rafraîchir.
Vivement « la clim » du restaurant du Novotel et les pattes de
crabes!
Hier,
alors que j’étais en séance de contemplation marine, bien confortable sur ma
transat de la piscine du Pullman, des gouttes de pluies se sont mis à tomber et plus de gouttes encore. Khadim, le maître nageur m’a mis le parasol. La pluie tombait doucement et j’ai lu mon livre bien tranquille. Ce qui m’a étonnée, c’est que personne
n’a bougé, personne n’a quitté la terrasse. Nous sommes tous restés là, bien calme, attendant que ça se
passe. Et il n’y a pas eu la
flotte, un peu « de pipi d’oiseaux » comme disait Madame Clair du
Masa-Masa de Thiès et le soleil est revenu.
LE
SIFLET :
Concernant
les voleurs, en racontant mon histoire à Khadim, il me dit de m’acheter un
SIFFLET de retour au Canada. Et la
prochaine fois, (si prochaine fois il y a) de le porter au cou, avec mon petit sac que j’ai tout le
temps suspendu au cou pour y mettre mes lunettes et mon pognon. Tu SIFFLES et ils fuient! On va essayer! Je vais m’en acheter un. Je me demande même si je n’ai pas vu
dans un dollorama un « système d’alarme » à suspendre au cou.
Toutefois, FALL dit à A. que si un Sénégalais voit quelqu’un agresser une
femme, il lui saute dessus. Même
si il est dans un Bus, dans un Taxi, dans sa voiture et sur la rue, un
Sénégalais n’accepte pas qu’on touche à une femme. Ça me rassure!
Un peu!
FAUSSE
JOIE :
Vendredi
dernier, je reçois un mail nous offrant, Oh Bonheur!!!!! un surclassement en classe Premium pour
la modique somme de 149E par personne. Il fallait s’inscrire, et dans les 5 jours nous
aurions une réponse. Sans aucune
hésitation, j’ai rempli la formule. N’obtenant pas de réponse encore ce
mercredi matin, je suis allée à l’agence Air France, qui sait? Me surclassera-t-on sur le champs?
J’explique
mon histoire à l’agente, et elle me dit :
1) Ici nous ne pouvons rien
faire.
2) On fait cette offre à beaucoup de
clients. Donc c’est seulement s’il
y a de la place.
En
d’autres mots : ne comptez
pas sur cette offre, il n’y a jamais de place. Fausse joie! Nous retournerons en classe bétail
économique. Bof! L’important est de retourner à
« la rose sans épine » :
MA Maison!
Nouvelle
sortie au Sunu Bideew:
Hier,
le Commercial nous a fait
connaître un nouveau restaurant vraiment sympa.
Il est au « Centre Culturel Français » sur la rue Joseph Gomis. Quelle belle ambiance il y avait au "Sunu Bideew". Une grande terrasse, dans un luxuriant
jardin, et au-dessus de nos têtes une toile est accrochée
aux arbres, ce qui fait un immense parasol. Et que dire des « Crevettes aux fruits de la
passion »? Délice! Et la « divine sève » qui
l’accompagnait itou.
LA
PLUIE :
Les seules
gouttes de pluie que j’ai vues ce sont celles que j’ai reçues, hier, à la
piscine du Pullman. À tous les
jours c’est que du soleil,
du très chaud et du très humide. Je
regarde sur « my yahoo » et je vois qu’il fait présentement 10° à
Sherbrooke. J’ai hâte de respirer
de l’air frais. Hier, au centre
culturel français, comme la terrasse est plein air et surtout à l’intérieur de murs en
ciment, inutile de vous dire qu’à la fin du repas, quelques heures plus tard,
encore une fois, nous avions tous les vêtements collés au corps. Le thème est calme…mais je dois ajouter : SUER!
PHOTOS?
Je n'ajoute pas de photos...des rues...du marché...enfin des endroits où Madame Dakar laisse les gouttes de sueurs. La raison? On me voit avec une caméra en main, et on ne voit plus la caméra dans ma main! Et je n'aime pas photographier "les gens". Chez-moi, je ne m'imagine pas un passant me prendre en photo, comme ça, pour son plaisirs ou son blogue. C'est pour ça que je n'image pas "la ville" juste "la piscine".
PHOTOS?
Je n'ajoute pas de photos...des rues...du marché...enfin des endroits où Madame Dakar laisse les gouttes de sueurs. La raison? On me voit avec une caméra en main, et on ne voit plus la caméra dans ma main! Et je n'aime pas photographier "les gens". Chez-moi, je ne m'imagine pas un passant me prendre en photo, comme ça, pour son plaisirs ou son blogue. C'est pour ça que je n'image pas "la ville" juste "la piscine".
Une nuit
de sommeil…et c’est le LONG retour à la ROSE!