VOL
AF349 PARIS-DAKAR
Je n’ai
pas relu mes carnets, mais je sais qu’à chaque début de séjour, je raconte la
longue, longue, très longue, trop longue route pour arriver à destination. Cette fois-ci, « classe
bétail » aidant, je pense qu’elle était encore plus longue.
Les « animaux économiques » n’ont pas voyagé en tout confort, cela, malgré les « sièges plus » (payé 65$ chacun) et malgré la chance d’avoir un siège de libre entre nous deux sur le vol Montréal/Paris. Les os me faisaient de plus en plus mal, de mille en mille. 27 heures plus tard, j’étais « cassée » et le très rêvé LIT du Novotel dans les derniers milles, était plus que bienvenue!
Les « animaux économiques » n’ont pas voyagé en tout confort, cela, malgré les « sièges plus » (payé 65$ chacun) et malgré la chance d’avoir un siège de libre entre nous deux sur le vol Montréal/Paris. Les os me faisaient de plus en plus mal, de mille en mille. 27 heures plus tard, j’étais « cassée » et le très rêvé LIT du Novotel dans les derniers milles, était plus que bienvenue!
VOL AF349 LE MENU :
Dans la
classe bétail AF349, manger n’est pas un plaisir gourmand. Un Big Mac aurait été mieux
apprécié que les « pennes à la provençale » servi entre Montréal et
Paris et le « poulet aux épices douces » entre Paris et Dakar. Et que dire de l’entrée « salade couscous
à je ne sais plus quoi» au goût de curry bien fort. Ouach! Et Beurk!
Sur le dernier vol, l’agent de bord me dit : Pardon, il n’y a plus de poulet et il met dans mon petit cabaret
où tout est pilé « un par-dessus l’autre » la barquette de
« Pennes aux petits légumes ».
J’ai dit : Des pennes?
Bordel! Je n’ai pas payé
assez cher pour avoir du poulet? - Vous n’aimez pas? Me demande-t-il.
Non j’en ai mangé entre Montréal et Paris et il est
dégueulasse! Et je fais la gueule!
Touché! Y’en a encore un! Il sort de son
chariot un autre plat, et il reprend ses pennes. Je l’ai regardé, sans sourire,
sans le remercier. Peut-être
avait-il réservé le poulet pour lui? Il n’avait pas l’air content. Comme il n’a pas changé celui de
A., ce dernier n’a même pas ouvert la barquette de pennes. Il a mangé son entrée et la mienne et
son dessert et le mien.
Toutefois,
j’ai pris une leçon. Le passager à
côté de moi avait demandé, comme on peut le faire en réservant son billet sur
internet, un « Menu diabétique ». Oh surprise, il y avait du poisson, du riz blanc et une salade
de carottes, enfin, ça me paraissait un peu plus appétissant que les cr@&??%%%%SSsssss’de’pennes et
la salade de je ne sais quoi au curry dégueulasse! La prochaine fois, je mange diabétique advienne que
pourra!
Plus
dégueu encore est le petit-déjeuner sur AF. J’ai passé mon tour.
PU’CAPAB de manger le petit muffin froid, le yaourt nature et le jus
d’orange acide qu’on nous sert depuis des années, des années. Je pense que ce menu est servi depuis
qu’Air France existe. Comme nous
voyageons la plupart du temps sur AF, juste y penser me donne mal au cœur. Il faut voyager Affaires pour y
échapper. Ah vraiment,
la classe bétail je déteste. Elle
n’est pas pour moi. Mais je
n’avais pas le choix. Pour
ce voyage-ci, la Premium était autour de 4800$ et la Bétail à 2079$. Si je
faisais un vol par année, 4800$ pas d’objection. Mais je voyage plusieurs fois par année, et à mes frais, ce qui fait que la facture
monte et monte encore à chaque séjour et que mon pognon descend et descend
encore. Je n’ai pas l’intention de
rester à la maison pendant que mon A. voyage! Et mon A. n’a pas l’intention de voyager si je reste à la
maison. Alors nous voyageons ensemble quelle que soit la classe.
LE
TERMINAL 2 E DE CDG
Si vous
avez lu mon dernier carnet dakarois de mai dernier, vous avez lu mon impression
du 2 E de CDG. Surtout celle des
très confortables fauteuils au bout dudit terminal que nous n’avions pas testé
parce que nous étions au Salon AF.
Je m’étais juré d’y prendre place. Après un SUCCULENT croissant au
chocolat et un DÉLICIEUX café au lait (celui de AF est aussi dégueu que les
pennes), nous avons testé les fauteuils.
Ahhhh yaille yaille! Quelle
bonne idée que ses fauteuils. Oh
bonheur! On y a dormi! Les os se sont un peu replacés! (Voici quelques photos) :
Cela étant
dit, fait, enduré; me voici bien
confortable, à la 1041 vue ville.
C’est moi qui ai demandé « vue ville ». Et la 1041 me donne moitié ville –
moitié mer. Même que je vois mon
resto préféré : Le Lagon I et
mon nouveau « quartier général ».
LE
NOVOTEL – LE IBIS
Au dernier
séjour, en mai-juin, j’ai eu droit aux bing-bang-bang de la construction du
IBIS qui a pris place sur l’ancien terrain de tennis du Novotel. 106 chambres s’ajouteront au Novotel,
donc il faut changer l’extérieur, agrandir les espaces etc. Je savais avant de partir que les
jardins, les terrasses et la piscine seraient reconstruits à neuf et au complet
à cause de l’ajout du IBIS. À l’époque on disait que tout serait
prêt « en septembre ».
Connaissant « l’espace du temps » en Afrique j’avais des gros
doutes.
Je doutais
aussi de la température. Nous
sommes en fin de saison des pluies.
Avant de partir, j’ai vérifié la météo de Dakar qui était assez
catastrophique : Pluie
abondante, orages voire inondations avec des morts en plus. Enfin pas de bonnes nouvelles pour moi
qui « vit dehors » la plupart du temps. Mon domaine sera-t-il inondé? Allons voir!
Les
catastrophes et les inondations, je les vois que sur mes journaux du
matin : le soleil, L’OBS,
La Tribune, Le Quotidien, et Enquête. Vous me
direz que j’en achète des journaux?
À 100 francs le journal, je ne me prive pas. Et pi, le petit vendeur est tellement content de m’en vendre
autant. Or, je lis en titre
de Le Quotidien par exemple :
Inondations : la
Bad annonce une aide d’urgence pour le Sénégal. Plus de 856 milliards de FCfa investis dans le pays. Autoroute à péage, centrale à charbon
de Sendou, etc…etc…etc… bref ça va mal « à shop »!
Mais qu’en
est-il du PLATEAU? (Le quartier où
je vis). Est-il englouti par les
pluies diluviennes et torrentielles?
Hé bien non! Le soleil
brille de tous ses watts, le ciel est bleu, la mer est belle, tout est sec et
tout va bien madame la marquise tout va bien. Là où ça ne va pas bien, c’est dans « mes quartiers
généraux » : piscine,
jardin, etc. Il n’y a pas
d’inondations mais des« démolitions-constructions » ça y’en a! ET Oh malheur…il y a 1 mort : Mon COCOTIER!!!!! Celui qui m’a
protégé des UVA-UVB à chaque séjour et dans lequel les oiseaux gazouillaient…
ohhhhh douce musique à mes oreilles!
Sans oublier le vent dans les branches, doux bruit qui me berçait dans
mes lectures et mon roupillon. J’en ai presque pleuré et Le Directeur
avec. Il m’a raconté le jour où on
l’a rasé sans lui dire qu’on le rasait.
Le « raseur » a eu droit à tout un chapitre ce jour-là me
raconte-t-il. Mon magnifique et majestueux cocotier, à la taille du tronc, il
avait + de 75 ans que me dit le Directeur! Quel crime! Snif! Snif! On a pleuré ensemble un moment! Lol
L’activité
piscine détente sous un cocotier est majeure dans l’espace de mon temps. C’est mon « Living Room »
quoi! Devant ce dramatique décor démoli en reconstruction, que fera
Madame Dakar, alias Madame non merci? Je call « Nine one
one » : Au secours
monsieur le Directeur!!!! Pas de
problème Madame Suzanne! Il me dit
que je peux aller au Pullman Teranga, que je n’aurai qu’à présenter ma
carte-clé. Mais il ne me l’aurait
pas dit, que j’y serais allée quand même.
C’est à 4 minutes de marche d’ici et je sais pour y être allé en tant
que résidente dudit hôtel, que c’est de toute beauté! On y va?
La
piscine du Pullman :
Le
dimanche à Dakar, je devrais dire « en Afrique » tout le monde va ou
à la plage ou à la piscine d’un hôtel.
C’est le cas au Pullman Teranga de Dakar. Et ce 9 septembre 2012, il faut ajouter les clients du
Novotel. Ça fait du monde! Beaucoup de monde! Beaucoup, beaucoup de monde! Tellement qu’il n’y avait plus de
transat pour Madame Dakar. Plus de
transat? Attention! Je n’ai pas dit mon dernier mot. Je vais voir le maître nageur et
sort tout le charme dont je suis capable : « Attends je te trouve » me dit-il. Vous m’avez vu en moins de deux minutes
bien confortable sur ma transat avec ma serviette bleue, face à la mer! Où sont les autres? À la terrasse du resto à boire une Flag
fraîche.
Les
autres?
Pour la
première fois, nous ne voyageons pas seuls. Missieu Le Directeur Adjoint, il a engagé trois conseillères
technique. 3 + 2 = 5
Nous sommes 5! C’est tout
nouveau pour nous. 5 à la table, 5
à la piscine, 5 en Taxi, 5 partout quoi.
Enfin, pour les premiers jours disons. Et dimanche, ils étaient où les 4 autres alors que tu te prélassais sur ta chaise
transat? Ils étaient au
Bar-terrasse à boire une Flag bien
fraîche. Une ou deux ou trois je
dirais. Et pi est venu une autre
Transat, et on l’a partagé ensemble.
Oh la la!
Partager?!!!! Ça y’est,
voilà que je partage MA chaise sous MON cocotier? Bof, il y aura un autre dimanche et « puis
bass », on sera de retour au Québec!
Voilà, de
sont les premiers soubresauts de ce nouveau séjour Dakarois. Je reviens bientôt! Je vous raconterai ma première séance
sous mon nouveau cocotier de mon nouveau domaine sans rien partager! J’ai pas aimé un point. Je vous dirai lequel!