Je viens de
lire, les textes des deux « trotteurs » voisins de
mon amie Pauline, les «premiers mots» du superbe Maroc, de ce pays
fascinant qui ne me sort pas de la tête . Ils sont à Marakesh, et
ils ne sont pas volubiles sur cette belle ville. Je vois même qu'ils
« ont suivi le guide » celui qui dirige les touristes chez les
fabriquants de tapis et puis dans les souks où "son frère" a
certes une boutique dans laquelle tu dois entrer "juste pour le
plaisirs des yeux" -Bon prix madame Bon prix! Et je vois
aussi
que ça n'a pas changé, les « moustachus » font toujours effet chez les zzzzzzzzzarabes et que les « gazelles » sont toujours bien présentes et remarquées. Il est rare, pendant les séjours "d'affaires" de l'Expert, que nous fassions du tourisme.
que ça n'a pas changé, les « moustachus » font toujours effet chez les zzzzzzzzzarabes et que les « gazelles » sont toujours bien présentes et remarquées. Il est rare, pendant les séjours "d'affaires" de l'Expert, que nous fassions du tourisme.
La plupart du temps, nous vivons en ville, à l'hôtel comme si nous étions "à la maison". D'ailleurs, mes carnets décrivent en long et en large "not'vécu" urbain. Or, en lisant les trotteurs, je me suis rappelé notre weekend dans la magnifique ville qu'est Marakesh. Et je crois bien n'en avoir jamais raconté une ligne. C'est ici que je le fais, juste pour me souvenir!
Mon Marakesh à
moi, la « Perle du Sud », je l'ai bien en tête. De belles
images sont gravées sur mon "disque dur" et lorsque je ferme les
yeux, elles me reviennent. Forcément, elles me sont revenues
ce matin après lecture du blogue en question.
D'abord nous
avons fait le trajet Casa-Marakesh en "jetta turbo" avec Saïd le
chauffeur de « Maître ». Je dis turbo parce que je me rappelle
qu'il roulait à 180 à l'heure, sur cette petite route qui nous mène à
Marakesh. Assez que j'implorais "Allah" de me mener jusqu'à
destination avec toutes nos morceaux, y compris ceux de la voiture.
Quelques arrêts en
route pour l'incontournable thé et la brochette de merguez. Une visite de
boutique de céramique par-ci, de babouches en cuir par là...et voilà que nous
entrons dans la « ville rouge » la « ville ocre »
c'est selon notre perception de la couleur « terre cuite » car
vraiment tout a cette couleur, même le Marjane. (Chaîne d'épicerie comme
Super Maxi disons) où je vais faire un tour, à chaque fois que j'en aperçois un.
Nous avons la
chance d'être avec Saïd. C'est notre cher Nourredine qui nous l'a déniché. Lui, il ne peut pas conduire en dehors de Casablanca. (???). D'abord il nous a choisi un très joli Riad,
juste là, à côté de la fameuse Place Jamâa El Fna. Un Riad, ah la
la...j'en voudrais un à moi toute seule. Décor mauresque de rêve,
dont le balcon de notre chambre donne sur un splendide jardin intérieur aménagé
avec une fontaine où viennent s'abreuver les oiseaux. Shéhérazade Lemieux est sous le charme et voudrait ne plus partir d'ici.
Hé oui je me suis assise sur l'autre petit banc et voilà que mon bras gauche se fait tatouer de jolis arabesques. Si j'habitais le Maroc, du henné je m'en ferais faire tout le temps. Sur les chevilles, c'est très très beau. La "copine" de Nourredine m'en avait fait lors d'un séjour. J'aurais voulu le garder à jamais.
Un tour de la
médina?
J'adoooooooooooooore fouiner dans ces bazars où tu trouves tout « sauf un ami » contrairement à chez Jean Coutu. Moi j'ai trouvé de belles brochettes avec le bout sculpté et gravé. Et pi tu trouves aussi des touristes "de mon pays". Quand on a entendu "la langue de chez-nous" on s'est fermé le clapet. Nous ne voulions pas qu'ils nous adressent la parole "Ahhhhh des québécois" que me dit Saïd....chuuuuuuuutttt Saïd ne me parle pas! Nous circulons dans le labyrinthe en silence, jusqu'à ce que les "gens de chez-nous" disparaissent de notre cercle.
J'adoooooooooooooore fouiner dans ces bazars où tu trouves tout « sauf un ami » contrairement à chez Jean Coutu. Moi j'ai trouvé de belles brochettes avec le bout sculpté et gravé. Et pi tu trouves aussi des touristes "de mon pays". Quand on a entendu "la langue de chez-nous" on s'est fermé le clapet. Nous ne voulions pas qu'ils nous adressent la parole "Ahhhhh des québécois" que me dit Saïd....chuuuuuuuutttt Saïd ne me parle pas! Nous circulons dans le labyrinthe en silence, jusqu'à ce que les "gens de chez-nous" disparaissent de notre cercle.
Nous voici devant
les bouteilles d'huile d'argane. J'en achète une à chaque
séjour. Tu ne peux pas venir au Maroc sans en acheter une. C'est
une huile miraculeuse dit-on. Un jour, (premier séjour) je marchais sur le
boulevard d'Anfa, et une vieille marocaine en Jellabah beige et foulard beige
itou, qui me suivait, a remarqué que j'avais les talons
"craquelés" tellement ils étaient secs. Elle m'a tapé sur
l'épaule pour me dire, dans un jargon compréhensible par ses gestes,
que je devrais me frotter les pieds avec de l'huile d'argane, "il y
en a, à la pharmacie" et elle me montre le kiosque de l'autre côté de la
rue. J'ai écouté son conseil, j'ai traversé le boulevard, acheté ma
petite bouteille de "crème à l'huile d'argane" et m'en suis mis
tous les soirs. Y a-t-il eu miracle? Mes "petons" sont
devenus tout frais tout beaux...quelques semaines plus tard.
Le temps de humer
les odeurs des épices, sans en acheter,
Nourredine s'en est occupé l'an dernier, au marché de Casa, j'en ai acheté pour des années avenir. Et je m'arrête à un kiosque à t-shirts souvenirs. J'en fais collection. Je veux celui-ci, le gris avec Marakesh écrit dessus. C'est 140 dinars madame. Saïd sait très bien que c'est 70 si c'était lui qui l'achetait. Il me dit, en fait il me murmure presque « laisse c'est trop cher ». De toute manière le vendeur ne veut rien entendre, pas moyen de moyener.
Nourredine s'en est occupé l'an dernier, au marché de Casa, j'en ai acheté pour des années avenir. Et je m'arrête à un kiosque à t-shirts souvenirs. J'en fais collection. Je veux celui-ci, le gris avec Marakesh écrit dessus. C'est 140 dinars madame. Saïd sait très bien que c'est 70 si c'était lui qui l'achetait. Il me dit, en fait il me murmure presque « laisse c'est trop cher ». De toute manière le vendeur ne veut rien entendre, pas moyen de moyener.
Nous avons faim
et le Shawarma Poulet nous appelle. Du Shawarma poulet, au Maroc
j'en mange quasiment tous les jours. Il est savoureux!!! Il est généreux aussi, du poulet on en met pas avec parcimonie comme chez-nous. Pendant que nous mangions not'shawarma, Saïd se lève et dit « je
reviens ». Ah bon, il a probablement quelqu'un à voir? Hé bien
non, il avait quelque chose à acheter; LE t-shirt que j'avais convoité
quelques minutes plus tôt. Il l'a marchandé à 75 dinars.
« Parce que le marocain savait très bien que c'était pour toi que je
l'achetais».
Ahhhhhh ce cher
Saïd comme il est gentil, en plus qu'Il nous épargne les « trappe à
touristes ». En route, je lui ai parlé de ma lecture du
moment « Rêves de femmes » (Fatéma Mernissi, une marocaine de
Fès, livre que je vous conseille) et qui raconte la vie dans un sérail, les
femmes du Harem quoi. Il nous amène tout droit vers le « Palais de
la Bahia » où dès l'entrée l'architecture marocaine est
impressionnante avec les portes sculptées, la céramique partout et sur les
murs, et aux plafonds, et aux planchers. Des yeux tout le tour de la tête
que ça nous prend. Mais au-delà des yeux, il y a l'imagination de la
Shérazade qui vous écrit. Je suis tout simplement envoutée. Me voilà « la favorite du Sultan » et
tiens voici ma chambre, là, au bout du jardin juste devant la fontaine et les
palmiers. Justement le Sultan est avec moi et Saïd son chaffeur qui
nous raconte l'histoire de ce Palais, dont je vous épargne le récit.
Tapez le nom sur internet et vous en saurez toute l'histoire.
La visite
terminée, nous marchons dans le quartier et Saïd nous dirige vers celui
des artisans, celui qui m'interpelle le plus et où nous passons un bon moment,
c'est là où on fait à peu près tout en fer forgé. Dans mon Riad,
j'en mettrai plein dans mon jardin, mon salon, ma chambre, ma cuisine.
Mais pour le moment, comme je vis à l'hôtel à Casa, je n'achète rien.
Saïd veut
absolument que nous visitions le « Jardin de la Ménara » qui
est un vaste jardin planté d'oliviers à environ 10 minutes de la Place
Jamâa....
Devant le petit « Pavillon » il y a un grand bassin, une piscine alimentée en eau grâce à un système hydraulique vieux de plus 700 ans. L'eau vient depuis les montagnes situées à 30 km environ. Et ce bassin permet l'irrigation de l'oliveraie. Parce que oliveraie il y a. Une immense oliveraie. Quel endroit paisible que la Ménara. La légende dit (Saïd me le redit) que jadis, les Sultans y amenaient leurs maîtresses, et au petit matin, ils les noyaient dans le bassin. Elles "ne furent pas heureuses et n'eurent pas beaucoup d'enfants" comme dans mes contes à moi. Allez Saïd, amène-nous ailleurs.
Devant le petit « Pavillon » il y a un grand bassin, une piscine alimentée en eau grâce à un système hydraulique vieux de plus 700 ans. L'eau vient depuis les montagnes situées à 30 km environ. Et ce bassin permet l'irrigation de l'oliveraie. Parce que oliveraie il y a. Une immense oliveraie. Quel endroit paisible que la Ménara. La légende dit (Saïd me le redit) que jadis, les Sultans y amenaient leurs maîtresses, et au petit matin, ils les noyaient dans le bassin. Elles "ne furent pas heureuses et n'eurent pas beaucoup d'enfants" comme dans mes contes à moi. Allez Saïd, amène-nous ailleurs.
Et nous voilà à un
beau complexe immobilier, où de très, mais alors là très beau appartements sont
à vendre. Mais on achète pas, Maître a du boulot à finir à Casa pour
encore un mois. On reviendra "à la retraite"!
Tu veux faire un
tour en chameau? Saïd pense que des tours de chameaux c'est nouveau
pour moi. Mais bon, pourquoi pas, juste pour une photo ou deux de
"La Favorite" sur son chameau. Et vous me voyez assise sur le
chameau, un petit tour de terrain, et pi s'en va. S'en va souper, s'en va
dormir et s'en retourne à Casablanca. Le weekend est terminé
Recommence une autre semaine. Demain, Nourredine viendra me chercher pour
marcher au bord de mer. On y va tous les jours.
Il me raconte le Maroc et les Marocains. Je lui le raconte le Canada et les Canadiennes.
Il me raconte le Maroc et les Marocains. Je lui le raconte le Canada et les Canadiennes.